Blue (Dolphins) est un documentaire Disneynature de 2018. Impressionnantes images aquatiques, avec une musique très présente (de la tension à la relaxation, c’est elle qui provoque beaucoup de sensations). On voit les animaux de très près et avec une bonne visibilité. On va plus particulièrement suivre deux familles, des dauphins et des baleines. On en oublie la caméra, ce n’est qu’à la fin, durant le générique, à travers un making-of que l’on voit comment le film a été réalisé.

MESSAGES

Océan

On nous montre des océans, des fonds marins, des bords de plage, différents environnements toujours aquatiques. La caméra va suivre ces animaux sous l’eau durant tout le film (on ne le saura pas vraiment, mais on va traverser les États-Unis, le Mozambique, les Bahamas, l’Égypte, l’Afrique du Sud, l’Indonésie, la Malaisie, la Micronésie, Tahiti ou l’Australie

Animaux marins

Une grande quantité de bestioles sous-marines. Dauphin, requin, baleine à bosse, le poisson-nageoire, Squille multicolore, poisson-perroquet à bosse, seiche à large tentacule, les orques, tortues, raie géante… On va les voir fonctionner dans beaucoup de moments spécifiques (et moi j’ai vu pour la première fois faire caca un poisson). On voit des poissons qui nettoient d’autres poissons, chacun y trouve son compte (personne ne mange les poissons-nettoyeurs).

Dauphins

Comme l’aurait exprimé le titre original, il y a beaucoup de dauphins dans ce documentaire. On les voit bien, on nous les montre intelligent, Blue est le nom donné à un de ces mammifères. L’enfant qui doit apprendre à se nourrir (les moyens de trouver la nourriture, avec l’écholocalisation ou de la nage rapide en parallèle des plages ou de la chasse en groupe). Animal social, il vit en groupe, il a conscience de lui-même, communique, « ils connaissent l’inquiétude et le chagrin pour les êtres chers« .

Baleine

Un énorme mammifère aquatique. On nous montre la relation entre une mère et son petit. On entend un appel des baleines, les chants (appel de mâles, car il n’y a qu’eux qui chantent), cela provoque un rassemblement. En cas de danger, on voit une mère qui appelle ses congénères pour qu’ils protègent son petit. Protection parentale.

Récif corallien

On nous montre ces organismes sous-marins. Le corail est un organisme vivant. Couleur, on a l’impression d’un pâturage de fleur, rempli de vie. Poissons ou tortues qui mangent le récif, le régule. On nous dit que l’homme est en danger s’il n’y avait pas de corail. On nous parle du risque de disparition.

Chaine alimentaire

Équilibre d’un système. Avec au-dessus de tous, le requin-tigre qui se nourrit de requin ou de dauphin (mais il est victime de la surpêche). Même quand ils dorment, les dauphins se mettent en alerte, il y a toujours le risque d’un prédateur.

Écologie

Il y a peu d’éléments vraiment écologiques. On nous parle du requin-tigre, un animal menacé, qui fait menacer l’équilibre. On nous parle des risques de disparition du corail. C’est surtout à la fin que l’on nous dit que pour survivre, s’ils ont besoin de leur famille, ils ont aussi besoin d’un environnement sain et pur. Leur avenir est notre avenir. À la fin du film, un texte nous parle de la Fondation Tara Expédition, qui a participé à ce film et qui œuvre pour la protection des océans.

Rapport de force

Les mâles dauphins veulent jouer aux protecteurs des femelles, et livrent des combats. Coopération. Impressionnant de voir un clan de baleine aller à la rescousse des leurs contre les orques. À plusieurs ils sont plus forts et ils peuvent garantir la protection de l’espèce. Les dauphins savent aussi que l’union fait la force, ils peuvent s’organiser pour une chasse de pêche.

Nature

On nous la présente dans un écosystème fragile, mais aussi avec la prédation des animaux. Plutôt manichéiste, quand le dauphin chasse les poissons c’est trop sympa, quand la baleine et son petit sont entourés d’orques, c’est moins sympa.

Blue

Blue

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

On nous montre les prédateurs, une musique un peu plus tendue quand on voit un banc de requin. La squille multicolore qui utilise ses deux pattes pour cogner un crabe, musique tendue, cela attire un animal « indésirable », on joue la carte du mystérieux avec la seiche à large tentacule que l’on dit dangereuse (on la voit gober d’un coup le crabe). On nous parle de menace, les orques, avec la maman baleine qui craint pour son petit, elle fait un appel de détresse qui attire des mâles. La mère dauphin et son petit sont attaqués par une grande série de dauphins d’un autre groupe, la mère se retrouve encerclée, en bien mauvaise posture. Il fait très sombre, beaucoup de requin, un poisson va sortir de sa cachette et tous les prédateurs tentent de le saisir, la musique est stressante. Le jeune dauphin avance de nuit, dans une sorte de canyon. Grotte sombre où on voit des squelettes de tortues qui n’ont pas pu reprendre de l’air libre (une tortue et le dauphin sont bien contents de voir un espace pour aller respirer à la surface). Le baleineau peine à rester accroché sur le dos de sa mère, les orques attaquent et on ne sait pas ou est le mâle protecteur, même s’il apparaît, ils vont être en difficulté et le mâle demande de l’aide au clan entier. Le Squille multicolore est hypnotisé par les couleurs qui se réfléchissent sur un prédateur, il risque d’être mangé.

Malaise

On nous dit que le corail est important, que l’équilibre est fragile (mais on ne nous dit pas qu’actuellement il est en danger). Le petit a disparu dans la mêlée, la mère l’appelle et il n’y a pas de réponse (et pas de chance il pleut, avec effet de tonnerre), tout un groupe de dauphin va braver la tempête pour le retrouver.

Visuel effrayant

Des animaux plutôt étranges en gros plan (mais ils ne sont pas mis en scène pour faire peur). Effet fluorescent dans les profondeurs, visage en gros plan d’un animal.

VOCABULAIRE

Classique, narration par Cécile de France.

Un documentaire qui aura besoin de créer quelques moments de tensions, mais ce sont surtout les paroles qui créent le danger. Il est plutôt tranquille, mais il reste des attaques qui pourront faire peur à un petit s’il se trouve seul ou qu’il a peur des requins (il y a un risque qu’il apprécie moins mettre ses pieds au lac si vous ne lui expliquez pas bien la chose).

Disneynature nous présente différents documentaires. Les Ailes pourpres : Le Mystère des flamants. Un jour sur Terre. Océans. Pollen. Félins. Chimpanzés. Grizzly. Au royaume des singes. Nés en Chine. Ghost of the Mountains. L’Empereur. Blue. Éléphant.

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