Le Garçon et le Héron « Et vous, comment vivrez-vous ? » est un film d’animation japonaise du Studio Ghibli de grande qualité visuelle. Des images qui peuvent être impressionnantes dans la réalisation (le moment où Mahito court et où les personnes autour de lui ont des formes indéterminées est incroyable). Une ellipse de trois ans au début du film (et une autre à la fin). Des ambiances musicales qui donnent une atmosphère particulière. On suit plus particulièrement un jeune garçon qui va entrer dans un monde fantastique et découvrir différentes créatures étranges. Le générique de fin comporte une chanson avec des paroles qui donnent certaines explications au film.

MESSAGES

Deuil

Mahito est un garçon de 11 ans, sa mère est morte dans un incendie, il n’a rien pu faire. Cela ne va pas être évident pour lui d’accepter une belle-mère. On peut retrouver les étapes du deuil dans ce film. Traumatisme. On voit comme l’incendie reste très présent dans les cauchemars du garçon. On voit comme notre réalité peut être précaire face à des événements et même si on continue de fonctionner, cela reste fragile, et peut balancer à n’importe quel moment dans une forme de folie (heureusement ici réparatrice). Mort. Après la mort de la mère, Mahito est confronté à la maladie de la belle-mère (affaiblie par le bébé qu’elle porte), la crainte de la perte va certainement le motiver à tenter de la retrouver lorsqu’elle semble se perdre dans un autre monde. Perte. Pour ne plus souffrir de la perte, mieux vaut se renfermer et ne plus avoir de contacts avec les autres. Mais ce n’est pas une vie et Mahito va heureusement évoluer. Dépression. C’est une aventure qui va permettre de sortir Mahito de sa dépression, de son enfermement.

Famille recomposée

Mahito va devoir accepter sa nouvelle mère, qui veut lui faire toucher son ventre où se trouve son futur bébé. On voit que c’est compliqué pour lui que son père se marie avec une nouvelle femme (qui se trouve être la jeune sœur de la défunte épouse) (si c’est bizarre pour nous, ce l’est moins à l’époque au Japon). Ce film va lui faire accepter la chose. On voit un instant comme cela peut être compliqué pour Natsuko d’avoir un beau-fils pendant qu’elle accouche, difficile d’être une mère pour lui. Accouchement. Devenir mère ce n’est pas évident. Mieux vaut être au calme durant ce moment où la mère dans ses souffrances peut renvoyer des choses compliquées à entendre.

Origine

Importance de connaitre les origines de sa famille pour pouvoir agir. Les connaissances de ses racines c’est important, et c’est en retrouvant ce qu’a pu vivre sa mère autrefois, en se positionnant face à son ancêtre, qu’il pourra construire sa route. Temporalité. Les gens que l’on croise ont vécu d’autres vies, que cela soit la mère que l’on retrouve enfant ou Kiriko qui n’est pas juste une veille fumeuse, mais qui a une histoire de navigatrice performante lorsqu’elle était plus jeune. Transmission. On provient forcément de ceux qui nous ont précédés. Mais la transmission ne coule pas de source, l’ancêtre de Mahito, un vieillard qui a construit tout un monde onirique et qui vit en solitaire dans sa tour, va peut-être se retrouver dans le jeune garçon qui peine aussi à fonctionner avec son monde et qui préfère se mutiler plutôt qu’avoir des relations avec les jeunes de son âge. Une succession n’est pas forcément un cadeau, mais peut être une privation de liberté, un fardeau, Mahito ose son propre choix. Le film semble aussi être une certaine transmission pour le réalisateur qui a toute sa vie été enfermé comme l’oncle dans ses projets et qui avait certainement une difficulté à affronter notre monde. Imposition familiale. Pas facile pour un garçon d’une famille aisée japonaise d’oser refuser d’être la continuité de la lignée, mais il assume. C’est la morale de l’histoire, chaque humain est différent et doit oser sa propre création.

Voyage initiatique

Mahito va traverser différents mondes qui lui feront comprendre qu’il doit mieux accepter ce qui lui arrive et qu’il peut créer des liens avec les autres. Il s’est donné l’objectif de retrouver sa belle-mère et va finalement s’attacher. L’agir n’est pas vraiment son rôle, il va être ici entouré de femmes qui agissent, lui semble surtout faire face. Rêve. Il y a des moments qui montrent clairement des rêves (ici plutôt cauchemars qui replongent le garçon dans les flammes). Les différents mondes qu’il traverse ont des liens aux rêves avec des parallèles à la réalité qui se retrouve modifiée, comme la présence des vieilles femmes. Se décentrer. On peut avoir tendance à classer ce qui nous entoure en disant que ce sont les gentils ou les méchants, ici on ne joue pas la carte du manichéisme, les êtres ont leur fonctionnement et on fait avec, parfois on doit lutter pour survivre (les animaux doivent se nourrir, quand ils s’en prennent à nous on peut avoir tendance à dire qu’ils sont méchants). Mahito en étant principalement centré sur lui et sa souffrance, peine à comprendre pourquoi Natsuko lui crie dessus en salle d’accouchement, en disant qu’elle le déteste. S’humaniser. Le titre du film en japonais est « Et vous, comment vivrez-vous ? ». C’est à la base un roman qui conscientise le japonais en pleine montée du nazisme. L’idée est ici aussi d’oser changer et de devenir meilleur (avec un Mahito qui doit devenir plus sociable, moins centré sur lui, reconnaitre ses erreurs, se décentrer.

La vie et la mort

Dans le monde que découvre Mahito, il y a certainement les personnes qui sont mortes et que l’on nous montre sombres sans visages, mais aussi de petits êtres blancs, les Wara-wara qui seront de futurs nouveau-nés.

Société japonaise

La première partie du film nous laisse entrevoir un morceau de l’histoire japonaise. Différence de classe. On réalise comme les personnes aisées peuvent avoir des domestiques. Le père peut renvoyer que l’école est surtout pensée pour créer des ouvriers et que son fils peut s’en passer. On ne critique pas spécialement ce statut.

Travail monopolisant

Au Japon, le travail du père est très important (c’est lui qui rapporte l’argent, la mère reste à la maison). Relation au père. Le père de Mahito s’inquiète pour son fils, il veut réagir aux choses qui lui arrivent, mais on voit surtout qu’il n’est pas présent, avec un travail monopolisant et une nouvelle amoureuse.

Le Garçon et le Héron

Le Garçon et le Héron

Fantastique

Une tour qui a beaucoup de portes qui mènent à de nombreux mondes. Un sol qui engloutit les héros, un rocher qui flotte… On peut vivre des moments dans un monde fantastique, mais normalement à la fin on ne s’en souvient pas (sauf ici où Mahito a ramené dans ses poches des éléments de ce monde). Bestiaire fantastique. Cela lorgne autour de l’imaginaire shinto. Les Wara-wara qui semblent être des entités qui deviendront de futurs nouveau-nés. On retrouve la maque de Totoro sur le bidon des grosses perruches anthropophages. Imagination. À travers l’échec de la transmission de ce monde, la tour s’effondre, et peut-être avec l’envie de rentrer dans l’imagination (ou alors le besoin de s’échapper dans d’autres mondes). Certains voient ici la difficulté pour le réalisateur de transmettre son travail, de trouver un successeur. L’acte créatif est en tout cas au centre de ce récit, et c’est aussi cet émerveillement au monde qui va permettre à Mahito de sortir de sa dépression. Poétique. La bande-son, ainsi que les images souvent oniriques amène forcément une certaine poésie à ce film.

Adolescence

La fin d’une ère et le début d’une nouvelle. Au sortir de l’enfance, Mahito est un garçon plutôt renfermé sur lui-même, ayant peu de contact avec les autres. Il souffre de la disparition de sa mère et n’est pas une personne que l’on a envie de rencontrer. Il va changer durant ce film, en souffrant moins de sa condition, il va pouvoir accepter sa nouvelle condition familiale.

Oiseau

En dehors du héron, une grande panoplie d’oiseaux seront présents dans l’animé, que cela soit un groupe de pélican ou de perruche. Ces oiseaux ont leur propre fonctionnement qui se confronte parfois aux humains, ils peuvent être donc ici dangereux. Au Japon, le héron guide le voyage de l’âme après la mort. Animaux. On rencontre d’autres animaux, comme des poissons ou des grenouilles, ainsi que d’autres, plus fantastiques.

Femmes performantes

Si le héros est un jeune garçon, ce sont principalement les femmes qui l’entourent. Il souffre de la disparition de la mère et la recherche (il va la retrouver enfant dynamique), il fait face à sa tante (une femme qui ose la confrontation).

Combattre

Les personnages ont des pouvoirs pour lutter contre les forces extérieures. Difficile de vraiment saisir qui on doit combattre (qui sont finalement ces perruches à l’aspect très militaires ?). Armes. Mahito a un couteau qu’il fait aiguiser pour se construire un arc pour faire face au héron.

Seconde Guerre mondiale

Le père de Mahito l’embarque avec lui hors de Tokyo, où se trouve son usine d’armement (on le voit construire des cockpits d’avions de chasse de type Zéro). On comprend que la guerre fait que les gens ont de la difficulté à se procurer certaines choses, comme des cigarettes ou des conserves.

Nature

On nous montre une belle nature plutôt vierge de béton. Les grandes constructions humaines peuvent être submergées par la nature qui reprend ses droits.

Le Garçon et le Héron

Le Garçon et le Héron

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Incendie en pleine nuit, Mahito se lève rapidement pour voir ce qui se passe et comprend que c’est l’hôpital ou est sa mère qui brule, malgré sa course effrénée pour atteindre le bâtiment, il ne va rien pouvoir faire. En retournant à la maison, Mahito se donne lui-même un gros coup de caillou à la tête qui le fait saigner abondamment. Des poissons se regroupent pour demander à Mahito de les accompagner, des grenouilles submergent le garçon, et c’est Natsuko avec un arc qui va réussir à les faire fuir. Mahito veut se battre contre le héron et lui donne un coup de bâton, mais l’animal s’empare du bout du bâton et le détruit facilement. Mahito va tirer une flèche sur le héron qui l’évite facilement, mais comme elle a été construite avec une de ses plumes elle va le suivre et finalement lui percer le bec. Mahito est poussé par des pélicans et cela ouvre une barrière, il se retrouve face à une sorte de grotte qui semble habitée par quelque chose de menaçant, Kiriko une femme à l’allure d’homme va faire fuir les oiseaux avec une sorte de fouet à flammes, elle avertit le garçon qu’il ne doit pas réveiller ce qui se trouve dans l’obscurité, il doit rester tranquille à côté d’elle puis reculer doucement. Mahito risque de se noyer en tentant d’aider la femme à pousser le bateau. Confrontation entre Mahito et le héron qui voudrait récupérer sa plume et se débarrasser du garçon, on le voit tenter de pousser dans un trou en le manipulant (la plume finit brisée). Les héros vont faire face à des perruches qui veulent manger les gens, le héron va faire diversion pour les attirer, mais arrivés dans la maison Mahito en découvre d’autres, elles n’ont pas voulu manger Natsuko parce qu’elle attend un bébé, mais on voit qu’elles ont des couteaux cachés derrière leur dos et qu’elles font semblant d’être gentilles pour s’en prendre à Mahito, c’est Himi avec ses flammes qui vient le sauver. Mahito fuit avec Himi, ils doivent passer par une des nombreuses portes de la tour, mais il ne peut pas lâcher la poignée sinon ils tombent dans le vide, c’est impressionnant, de l’autre côté de la porte il y a le père qui les voit, il y a les perruches qui arrivent et se transforment en oiseaux normaux (Mahito décide de repartir de l’autre côté pour retrouver Natsuko) (on voit le père bien inquiet). Des rubans blancs se posent sur Mahito lorsqu’il est dans la chambre d’accouchement, il tente de les enlever, on voit comme cela semble lui laisser des marques, on sent l’agressivité de Natsuko qui lui renvoie qu’elle le déteste. Les pierres de la tour semblent ne pas accepter la venue des héros, ils peuvent recevoir des décharges. Le grand-oncle est inquiet, il dit que ce monde va encore pouvoir tenir un jour. Le roi des perruches avec Himi inerte emporté par ses hommes va détruire les escaliers qui auraient permis à Mahito de les attraper, on ne sait pas ce qui va arriver au garçon. La tour s’effondre.

Malaise

Le visuel de la course de Mahito pour rejoindre sa mère est étrange, les personnages autour de lui semblent ne pas exister. Mahito accompagne son père qui va le laisser à Natsuko, sa nouvelle épouse qui les attendait à la campagne, elle lui fait toucher son ventre en lui disant que c’est son futur frère ou sa future sœur, on voit bien que le garçon n’est pas à l’aise. Étrange héron qui s’approche beaucoup du garçon en volant. Vieilles femmes qui se sont permis d’ouvrir les bagages, on les voit très intéressées par la nourriture. On voit Mahito pleurer sur son lit en pensant à sa mère puis s’endormir exténué. Mahito tente d’entrer dans un passage sous une tour, il semble y avoir plein de fiente d’oiseaux, il ne parvient pas à passer et des vielles femmes qui venaient le chercher le motive à rebrousser chemin. Il apprend que le constructeur de cette tour, le grand-oncle de Natsuko. Il est tard, Mahito voit que son père n’est pas encore rentré, une sorte de rêve éveillé lui projette des flammes contre (il voit ensuite l’arrivée de son père qui va embrasser sa nouvelle épouse, le jeune garçon part discrètement dans sa chambre sans lui avoir dit bonjour). Arrivé à l’école, Mahito intéresse les filles, mais subit le rejet des camarades garçons, il va même se battre avec eux après l’école. Le père dit vouloir le venger du coup violent qu’il a reçu, mais Mahito n’ose pas lui dire que c’est lui qui se l’est fait. On entend le héron parler, il reprend étrangement les cauchemars du garçon. Mahito doit être soigné, il ne va pas bien, il a été rasé sur le côté où il s’est fait la blessure. Le garçon va récupérer un bâton dans une armoire qui s’effrite sous ses doigts, c’est étrange. Mahito demande à un vieil homme de l’aider à aiguiser son couteau, cela va lui permettre de fabriquer un arc. On voit Natsuko alitée, elle a des nausées, elle pleure en pensant à sa grande sœur. L’arc que se construit Mahito ne fonctionne pas. Une servante est prête à voler un des arcs de Natsuko s’il lui donne des cigarettes. Pour améliorer son arme, le garçon va devoir utiliser une plume du héron et la flèche devient magique. Un personnage au gros nez semble sortir du héron, il se plaint d’avoir été touché par une flèche. Natsuko a disparu dans la forêt, Mahito tente le chemin qu’elle a emprunté, il est sombre, il mène étrangement à la tour. Un homme renvoie au héron qu’il va devoir être le guide de Mahito. Le héron, Mahito et la servante se mettent à disparaître dans le sol, comme s’il était mouvant et Mahito se retrouve sur une plage. Kiriko renvoie à Mahito qu’il sent la mort. Ils pêchent un étrange poisson, Kiriko va le vendre à des êtres étranges qui n’ont pas le droit de tuer, avant cela elle doit le dépecer, elle demande à Mahito de le couper, on voit du sang qui gicle et les viscères qui se répandent sur lui. Mahito découvre qu’il est entouré des vieilles personnes qu’il a rencontrées chez Natsuko, mais elles ont ici l’apparence de petites figurines, qu’il ne doit pas toucher. Mahito et Kiriko apprécient voir s’élever les petits Wara-wara, mais ils commencent à être gobés par des pélicans, c’est l’intervention de Himi qui leur envoie des flammes qui permet d’en sauver quelques-uns (même si certains finissent brulés). Plus tard Mahito découvre qu’un pélican s’est retrouvé sur leur bateau, il est vieux et à moitié brulé, il lui demande de l’achever, il explique que son peuple n’a rien à manger, c’est pour cela qu’ils s’en prennent aux Wara-wara. Le père a mobilisé des personnes de l’usine pour retrouver Mahito, Natsuko et la vieille femme, mais les ouvriers doivent repartir travailler. On apprend que la tour serait arrivée du ciel, qu’elle n’a pas été bâtie par le grand-oncle qui la juste entourée, cette pierre aurait certains pouvoirs. On apprend qu’enfant, la mère de Mahito a aussi disparu quelque temps et qu’elle est réapparue comme si de rien n’était. Mahito va réparer le trou qu’il a fait dans le bec du héron, qui arrive de nouveau à voler Visuel effrayant Plus déstabilisant qu’effrayants, des animaux peuvent se transformer, comme le héron qui aura des dents ou un visage qui va sortir de son bec. Les poissons, grenouilles peuvent s’amasser pour causer à Mahito, c’est bizarre. Lorsque Mahito découpe l’énorme poisson, il y a du sang qui gicle, des viscères qui se répandent sur lui. Un vieux pélican qui a été brulé et qui finit par mourir devant Mahito. Mahito doit aller dans la salle d’accouchement où se trouve Natsuko. Le grand-oncle cherche un successeur, mais Mahito n’est pas intéressé à continuer son travail, difficile à comprendre les enjeux de ces formes qu’il utilise et qui doivent rester en équilibre. Les héros parviennent à sortir de la tour, on voit les différents animaux aussi sortir, mais sous une forme plus classique. Les héros sont couverts de fientes.

Visuel effrayant

Plus déstabilisant qu’effrayants, des animaux peuvent se transformer, comme le héron qui aura des dents ou un visage qui va sortir de son bec. Les poissons, grenouilles peuvent s’amasser pour causer à Mahito, c’est bizarre. Lorsque Mahito découpe l’énorme poisson, il y a du sang qui gicle, des viscères qui se répandent sur lui. Un vieux pélican qui a été brulé et qui finit par mourir devant Mahito.

Santé

Cigarette. On voit comme certains personnages apprécient les cigarettes devenues rares en temps de guerre. Mahito fait du troc avec des cigarettes qu’il vole. On voit un vieil homme qui apprécie fumer la pipe (et qui doit utiliser d’autres feuilles que du tabac pour cela).

VOCABULAIRE

Classique

Un film qui ose nous embarquer dans le fantastique, dans des mondes où la vie et la mort ont différents aspects et où un enfant va accepter que sa mère décédée soit remplacée par la nouvelle femme de son père. Il existe beaucoup de moments qui ne sont pas explicites et qui laissent au spectateur la possibilité de les habiter à sa convenance (c’est intéressant de créer ses propres thèmes, se trouver ses clés de lecture). Vu l’étrangeté du scénario et la transformation des animaux, mieux vaut avoir 11 ans pour faire face à ce monde.

Le Studio Ghibli a été fondé par Hayao Miyazaki et Isao Takahata en 1985, après avoir créé Nausicaä de la Vallée du Vent. Le Château dans le ciel, de Miyazaki. Mon voisin Totoro, de Miyazaki. Le Tombeau des lucioles, de Takahata. Kiki la petite sorcière, de Miyazaki. Souvenirs goutte à goutte, de Takahata. Porco Rosso, de Miyazaki. Je peux entendre l’océan, de Mochizuki. Pompoko, de Takahata. Si tu tends l’oreille, de Kondo. Princesse Mononoke, de Miyazaki. Mes voisins les Yamada, de Takahata. Le voyage de Chihiro, de Miyazaki. Le Royaume des chats, de Morita. Le Château ambulant, de Miyazaki. Les contes de Terremer, de Goro Miyazaki. Ponyo sur la falaise, de Miyazaki. Arrietty le petit monde des chapardeurs, de Yonebayashi. La Colline aux coquelicots, de Miyazaki. Le vent se lève, de Miyazaki. Le Conte de la princesse Kaguya, de Takahta. Souvenirs de Marnie, de Wonebayashi. La tortue rouge, de Dudok de Wit. Aya et la sorcière, de Goro Miyazaki. Le garçon et le Héron, de Miyazaki.

Ce que disent les autres : Filmages renvoie que l’âge légal pour découvrir ce film en Suisse est 12 ans « Au Japon, dans un univers saturé de symboles, l’histoire est une métaphore de la traversée de l’adolescence, avec ses risques, ses deuils et ses différentes rencontres. Le monde onirique est très présent, tout comme les moments de transformation des corps, animalité, expansion, dispersion. Retrouver des relations tranquilles avec les parents après des épreuves agressives et effrayantes est la tâche du héros. Il y a des confusions de générations et des périodes historiques qui se chevauchent. Mais tout est bien qui finit bien, après les épreuves, la paix est retrouvée. Pour les amateurs de culture japonaise, adolescents et adultes.« . Ici une présentation du film. Ici une intéressante analyse à travers les vêtements. Ici et ici, des tentatives d’explication des contenus parfois un peu obscures de ce film.

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