est un court-métrage d’animation de 1929 en noir et blanc. On va suivre des squelettes qui s’amusent la nuit, dans l’idée d’un numéro musical. La première partie présente le cimetière la nuit, la deuxième partie ce sont les squelettes qui font de la musique et la troisième est la conclusion. C’est plutôt les bruitages qui pourraient faire peur.
MESSAGES
Mort
On découvre des squelettes qui sortent de cimetière et qui vont danser.
Peur
De nuit on peut avoir peur (que cela soit les chats qui ont peur du squelette ou le squelette qui a peur d’un bruit). Mais tout cela n’est pas bien méchant, finalement il ne faudrait pas avoir peur de la nuit (d’ailleurs les squelettes ont peur du jour).
Danse
Les squelettes vont se mettre à danser en rythme.
Jeu
Les squelettes ont l’air de bien s’amuser (mais la fête ne peut se faire qu’à des heures bien précises, quand le jour arrive il faut rentrer).
Musique
On les voit faire de la musique (il y a le souci de bien faire correctement les touches). La musique est mise en avant, c’est de l’art qu’il faut transmettre au public (La Marche des Trolls, tiré de la Suite Lyrique, op. 54, composée par Edvard Grieg).
La Danse macabre
SCÈNES DIFFICILES
Mises en danger
Les chats s’enfuient effrayés après avoir vu un squelette (qui semble ensuite sauter sur le spectateur). Un squelette approche du spectateur.
Malaise
Sombre nuit avec du vent et une musique tendue. On dirait que l’ombre de l’arbre crée une main. Chien qui hurle, chat qui se battent sur des tombes. Le squelette utilise sa tête pour la lancer contre le hibou qui lui avait fait peur (et il se retrouve tout déplumé). Un des squelettes prend les os de son camarade pour jouer sur lui du xylophone. Stress des squelettes qui doivent vite rentrer sous terre.
Maltraitance animale
Un squelette utilise un chat pour jouer d’un instrument. C’est un humour qui joue un peu sur la maltraitance animale.
Visuel effrayant
C’est de nuit avec des squelettes.
VOCABULAIRE
Sans paroles.
Un court-métrage qui met en scène des squelettes et qui peut être vu par les plus jeunes, il n’y a pas d’agressivité (sauf deux moments avec des animaux). C’est la première Silly Symphonies qui a été créée (pensée pour mettre en avant des musiques). Visible dès 4 ans, mais mieux vaut accompagner.
La série des Silly Symphonies est composée de différents courts-métrages : L’atelier du père-Nöel, Le Petit Indien, Les Bébés de l’Océan, Les Petits Lapins joyeux, les trois petits cochons, le grand méchant loup, les trois petits loups, le cochon pratique, Le vilain petit canard…
Ce que disent les autres : ici une présentation et analyse.