L’Automne de Pougne est court métrage de 2012 en stop motion (dans une apparence de pâte à modeler). Un narrateur pose le contexte (pour une fois dans cette franchise, ce n’est pas Boniface, mais Pougne le hérisson qui va devoir parler). Les scènes peuvent changer comme au théâtre. Mieux vaut connaitre les trois précèdent opus. Il peut se passer plusieurs choses en même temps. Retour dans le passé.

MESSAGES

Adoption

Avec la question de savoir d’où on vient. Besoin de comprendre pourquoi on a été abandonné. Un petit poisson peut être adopté par un papa éléphant, l’important c’est l’amour. Origine. Léon va comprendre pourquoi il a une tête d’ours et le lien qu’il a avec Mme Jeannette qu’il avait rencontré dans le film précédent. Importance d’entendre son histoire. Quête identitaire. Avec ce quatrième court-métrage, Léon va avoir accès à son histoire, il va l’accepter sans remettre en cause ce qu’il a réussi à devenir par lui-même.

Amour

Pougne le hérisson ne réalise pas que Mélusine s’intéresse à lui (ils vont finalement oser s’avouer leur amour et être ensemble).

Histoire racontée

Dans cette franchise, c’est Boniface qui doit raconter l’histoire, mais il n’est pas là et d’ailleurs toutes les histoires ont disparu du royaume. On voit comme cela peut manquer les histoires quand elles n’existent plus. Conte. Une production qui joue avec les codes des contes.

Secret

On voit que les personnages ont différents secrets, c’est plutôt aidant d’oser les avouer, on se sent mieux et on peut réagir.

Mort

Dès le début du film, on nous raconte que la mort fait partie de la vie, avec Hannibal l’éléphant qui a de la peine à accepter cela.

Animaux anthropomorphes

Les animaux parlent (comme le hérisson Pougne ou l’éléphant Hannibal). Magie. Il y a des effets magiques (comme un maléfice qui a fait que Léon qui est un humain a une tête d’ours).

Amitié

Importance d’avoir des amis. Aider les autres. On voit comme c’est important d’avoir des personnes qui nous apprécient et qui peuvent nous aider.

Saison

Cette franchise tourne autour des diverses saisons (on découvre ici l’automne). Il existe aussi l’hiver de léon, Le printemps de Mélie et l’été de Boniface.

L'Automne de Pougne

L’Automne de Pougne

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Un torrent d’eau s’engouffre dans la grotte pendant que les héros sont à l’intérieur, ils se font emporter. On craint que Léon et Pougne se noient, ils ont du mal à respirer et l’eau remplit le sous-marin, musique stressante (Hanibal vient les aider, mais ils se font aspirer on ne sait où).

Malaise

Pougne n’est pas content de devoir introduire l’histoire. Un éléphant pleure parce qu’il a découvert une maman poisson morte. On apprend que toutes les histoires du royaume ont disparu (plus rien n’est écrit dans les livres, et il n’y a plus de conteur). Les deux hérissons se trouvent dans la forêt, c’est un peu inquiétant, ils découvrent la maison de Boniface qui ne veut parler à personne. On apprend qu’après avoir ramassé une corne de licorne, sa tête s’est transformée en loup. On entend les deux hérissons souvent se disputer (ils sont plutôt grincheux). Hannibal part en pleurant quand il croit que le père de Mélie risque de mourir. Mme Jeannette semble être triste lorsque l’on lui demande si elle a des enfants. Les personnages se font happer par l’eau et se trouvent dans un endroit étrange avec une grosse chose étrange (sorte de grosse baleine poilue à visage humain). La bête étrange veut les secrets des héros pour donner le sien (on entend que la hérissonne avoue être amoureuse de Pougne, mais Mme Jeannette n’ose pas et ne peut pas entrer dans le ventre du monde). Boniface entre avec les deux hérissons dans le ventre du monde, c’est un couloir obscur qui conduit à un bel endroit. Hannibal creuse la tombe du roi en pleurant. Léon descend au fond du lac avec un sous-marin, mais le tuyau d’oxygène s’arrache quand Boniface va voler la couronne du roi. Les héros doivent de nouveau dire leurs secrets (on n’entend pas celui de Léon). Histoire de Mme Jeannette qui était pauvre, avec le père qui a volé la corne de la licorne et qui a eu son visage transformé en ours, et la mère trop pauvre pour éduquer son fils (elle avoue que c’était horrible d’abandonner son enfant et que cela a gâché sa vie).

VOCABULAIRE

Classique.

On conclut ici l’histoire de Léon, en lui offrant ses origines. On continue à devoir subir Boniface, même si on va apprécier son aide (comme quoi un méchant peut être aidant). On parle des secrets. Quelques petites tensions, et surtout aussi les thèmes abordés, la complexité du montage, font qu’il vaut mieux avoir six ans pour découvrir cette production.

Cette franchise comporte quatre courts-métrages. L’hiver de Léon, Le printemps de Mélie, L’été de Boniface, L’automne de Pougne. Mieux vaut tous les regarder, parce qu’ils ont des liens les uns avec les autres.

Ce que disent les autres : ici, un article qui fait le lien entre cette production et les contes.

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