L’Hiver de Léon est un court-métrage de 2008. Un animé en animation style pâte à modelé. Un début de film très dense en paroles. Le réalisateur joue avec les tailles, les personnages peuvent devenir plus grands ou plus petits en fonction de leur humeur. Flash-back avec l’adoption de Léon.
MESSAGES
Voyage initiatique
Recherche de l’indépendance, partir à la recherche de soi. Faire preuve de courage, obtenir les armes qu’il faut et venir à bout de l’hiver. Quête identitaire.
Ouverture sur l’autre
On peut apprécier une personne qui a une tête d’ours.
Importance de la famille
Exemple de parents aimants (l’enfant ne se sent pas le fils de ses parents, thème de l’adoption). Importance d’entendre le récit de son apparition dans la famille.
Noël
Avec les cadeaux, et l’importance de le passer ce moment avec sa famille. Saison. Cette franchise tourne autour des diverses saisons (on découvre ici l’hiver). Il existe aussi L’automne de Pougne, Le printemps de Mélie et l’été de Boniface.
Amour
Rencontrer sa princesse. Critique d’un méchant qui veut la main de la princesse. Le mariage doit se faire avec la personne qui sauve vraiment l’être aimé et plutôt de son âge.
Avarice
On découvre un roi qui veut protéger ses richesses.
Femme forte
Même si le héros est un petit garçon, la princesse est montrée comme courageuse (même si finalement le thème de la princesse qui doit se faire secourir est présent).
SCÈNES DIFFICILES
Mises en danger
Peur du géant. Son apparition est attendue et crainte. Il est très grand, on ne le voit pas clairement et kidnappe la princesse. Plus tard, on va l’entendre dire qu’il veut manger la princesse, la voix peut être impressionnante.
Tristesse
Des enfants se moquent de Léon qui a une tête d’ours, qui est différent.
Malaise
Dès le début le narrateur effraye en jouant une histoire qui fait peur. Boniface est le méchant, il veut marier la princesse. Il ne se fera pas attraper à la fin, vu que c’est lui qui nous a raconté l’histoire.
VOCABULAIRE
Classique
Un animé sous forme de conte, avec ce qu’il faut de magie et de sens à s’approprier, sans réponses directes, mais tout en subtilité. Quelques petites tensions qui peuvent bien inquiéter les plus jeunes, on sait bien générer des peurs, mieux vaut accompagner l’enfant s’il a moins de 6 ans.
Cette franchise comporte quatre courts-métrages. L’hiver de Léon, Le printemps de Mélie, L’été de Boniface, L’automne de Pougne. Mieux vaut tous les regarder, parce qu’ils ont des liens les uns avec les autres.
Ce que disent les autres : ici, un article qui fait le lien entre cette production et les contes.