Le Printemps de Mélie est un court-métrage en animation style pâte à modeler de 2009 (mais c’est des images de synthèse). Beaucoup de paroles, surtout au début de l’animé, avec le narrateur qui présente le contexte. Deux intrigues en même temps.
MESSAGES
Femme performante
Une princesse futée et courageuse qui prend les choses en main.
Gentillesse
Importance d’aider l’autre, comme l’ours de la montagne qui est malade, ou de sauver tous les habitants de leurs gros bidons. Choisir le bien. Critique des mauvais exemples du méchant de l’histoire, qui vole ou qui ment.
Ambiance moyenâgeuse
Avec de la danse en cercle, de la musique style médiévale, des costumes anciens.
Amour
Avec la princesse qui aime Léon. Amour multiculturel. Léon est différent des autres, mais il peut quand même être aimé.
Remède naturel
Avec des plantes médicinales.
Garder ses prérogatives
Le carnaval permet un renversement du pouvoir pour un jour, ici c’est la fille du roi qui hérite de ce pouvoir. La royauté à finalement peu à craindre, sauf quand c’est le méchant qui s’en mêle.
Saison
Cette franchise tourne autour des diverses saisons (on découvre ici le printemps). Il existe aussi l’hiver de léon, L’automne de Pougne et l’été de Boniface.
SCÈNES DIFFICILES
Mises en danger
Poursuite, avec la princesse qui se fait attraper par Boniface. Léon et ses amis se font prendre dans un piège. Ils sont ensuite enfermés dans une roulotte à barreau. Le bonhomme Hiver est brûlé, mais Mélie, le roi et les parents de Léon sont dedans et risquent de mourir.
Malaise
Omniprésence du méchant de l’histoire qui est un peu partout (c’est Boniface, le malfaisant de l’hiver de Léon, il est aussi le narrateur de l’histoire, il se déguise, il se fait passer pour le médecin du roi, parvient à devenir roi du carnaval).
Tristesse
Calomnie, les héros sont critiqués par le peuple qui les croit coupable. On est triste pour ces apiculteurs emprisonnés à tort.
Tensions
Il y a souvent de la musique tendue, et de nombreuses scènes se passent de nuit.
VOCABULAIRE
Classique.
Une belle production de Folimage, avec une petite princesse qui sait bien s’en sortir toute seule. C’est la suite de l’Hiver de Léon. Quelques petites tensions qui peuvent bien inquiéter les plus jeunes, on sait bien générer des peurs, mieux vaut accompagner l’enfant s’il a moins de 6 ans.
Cette franchise comporte quatre courts-métrages. L’hiver de Léon, Le printemps de Mélie, L’été de Boniface, L’automne de Pougne. Mieux vaut tous les regarder, parce qu’ils ont des liens les uns avec les autres.
Ce que disent les autres : ici, un article qui fait le lien entre cette production et les contes.