Shirobako est une série d’animation japonaise de 2014. L’introduction nous montre des amies lycéennes qui ont l’envie de travailler dans l’animation. On les retrouve deux ans et demi plus tard, certaines se retrouvent déjà dans un studio. On va suivre la réalisation d’une série dans un studio japonais, il y a beaucoup de personnages. Miyamori Aoi a parfois ses peluches qui s’animent, dans un effet de rêve. Les épisodes sont à suivre, on nous montre des successions de problèmes dans l’avancée de la série par les travailleurs du studio. Il peut y avoir des flash-back. Les 12 premiers épisodes forment un premier cycle dans la création d’une série (le générique va d’ailleurs changer après ce premier arc).

MESSAGES

Cinéma

Dessin animé. On nous montre ici comment fonctionne un studio d’animation. Il y a différentes séances, on le voit bien dans l’épisode 15 :  lire et analyser le scénario (réunion scénaristique au début du travail avec une série). Réunion pour définir le style du story-board, se mettre d’accord pour que cela soit homogène, on y définit comment se jouent les mouvements autour des personnages. Réunion de production où le story-board est mieux défini aux animateurs qui font devoir travailler sur les scènes qui leur sont dédiées. Réunion avec les directeurs de l’animation où il y a des critiques sur les dessins, des corrections à faire ou des personnages à mettre au net). Réunion artistique (où on discute des décors et de leur orientation, les couleurs ou le réalisme. Choix des couleurs pour les personnages) Réunion 3D, pour définir le nombre de détails à définir. Réunion de tournage (pour gagner du temps sur les animations. Mais depuis que c’est tout fait à l’ordinateur, il n’y a plus de tournage (on ne films plus les cellulos, il n’y en a plus). Réunion autour de la bande originale (où on voit ce que souhaite le studio comme style de musique). Recherche sur internet pour se faire des idées de ce que l’on va montrer (maison peut aussi aller sur le terrain). On découvre différents métiers dans l’animation (lorsque l’on découvre un personnage, il y a à chaque fois le nom de son métier à côté de lui en présentation). On verra que l’on peut gravir les échelons et que cela donne encore plus de travail. Ici, les différents métiers présentés : Président (il ne semble pas avoir un lien avec ce qui se produit, on le voit être le représentant du groupe et gérer les conflits graves de personnel). Producteurs (différentes personnes qui représentent les sociétés qui ont investis ans l’animé et qui peuvent faire des choix, souvent en fonction de l’intérêt de leur société, par exemple dans l’engagement de certaines personnes). Il y a aussi le producteur délégué, que l’on voit plus souvent et qui fait partie de l’équipe et qui a le souci des délais et des budgets impartis, c’est ici Shun Watanabe, souvent accompagné par Gotaro Katsuragi, qui recherche des nouveaux projets. Superviseur  de l’animation (c’est la personne qui répartit les tâches, ce que fera Aoi dans le deuxième arc, établir le calendrier de post production). Directeur de l’animation (comme Aoi dans le premier arc, elle fait en sorte que l’épisode soit prêt à temps, gère différentes personnes et les presse et trouve des solutions, elle peut faire faire le travail dans d’autres studios. Cette personne porte la responsabilité de ce qui va être créé et l’épisode est comme une carte de visite pour lui ensuite. C’est à lui de faire les retouches après le montage, il faut apprendre à reconnaitre quels croquis doivent être corrigés. Il faut voir les scènes dans l’ensemble, pas plan par plan). Directeur assistant de l’animation (lorsqu’il y a trop de scènes dans un épisode, on peut fractionner le travail et un ou plusieurs assistants peuvent aussi gérer les animateurs). Assistant de production (des personnes qui peuvent aller chercher le travail des animateurs externes, qui répartissent les croquis, bouclent le calendrier de l’épisode). Animateur (ils se partagent les scènes en fonction de ce qu’ils voient dans le story-board, puis réalisent leur partie, on peut voir comme ils sont précis). Réalisateur (il fait le story-board en inventant l’histoire, il a une idée de comment doit s’animer, les dessins ne sont pas forcément très ressemblant. Il va voir les autres en les motivant et en faisant en sorte qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes). Ingénieur du son (que l’on voit créer ou moduler des sons de bruitage. On le voit aussi gérer le doublage). Doubleur (les doubleurs vont dire leur texte sur des images qui ne sont pas finies, souvent en croquis, cela permettra ensuite aux animateurs de faire bouger les bouches correctement. Travail sur les intonations, importance de l’expérience, sans chaussures, souvent avec de jolies filles). Character Design (faire en sorte de donner des points de référence pour que tous les animateurs puissent comprendre le personnage en le montrant sous différentes postures en tournant autour). Vérification de l’animation (peut faire refaire des séquences). Colorisation (les dessins sont dans l’ordinateur et les personnes vont mettre des couleurs qu’ils ont auparavant reçues en exemple). Scénariste (celui qui pose le synopsis, qui travaille l’histoire pour qu’elle puisse être comprise en animation et fera le scénario. Modori Imai aimerait devenir scénariste). Compositeur de la BO (on lui demande un certain style de création musicale, par exemple avec un thème à mettre en avant). Orchestre (on verra les musiciens qui vont jouer la musique de la BO) …. Certains épisodes ciblent plus certains métiers. On voit bien comme les choses se construisent petit à petit, mais ce n’est pas dans un ordre précis, tout semble se mélanger. Imagination. On voit comme à partir de rien on peut générer des personnages qui font finalement exister. Évolution. On voit que des tensions peuvent apparaître entre la 3D et l’animation traditionnelle, des personnes se questionnent sur l’avenir des dessinateurs. On voit l’évolution du travail avec l’ordinateur et les programmes 3D, une des héroïnes, Misa Todo en a fait son métier (mais la modélisation des pneus n’est pas sa passion). On voit un ancien studio qui fonctionnait encore avec les celluloïds. On voit que le carbone s’estompe avec le temps, c’était un travail plus contraignant. On se demande si ce n’était pas mieux avant, mais il y a avait autant de soucis. Termes spécifiques. Le layout, le clip, le celluloïd, spin-off, doujinshi. Bande dessinée. On peut voir comme un manga va être adapté en dessin animé.

Responsabilité

Si certaines personnes sont fiables, d’autres risquent de poser problème, on ne peut pas toujours compter sur les autres. Certaines responsabilités peuvent stresser. Estime de soi. On peut voir comme cela peut être compliqué pour certains de se positionner. Persévérance. Quand on doit assumer, il faut persévérer, s’accrocher même si c’est compliqué.

Réaliser son rêve

Des amies de lycée ont toutes le rêve de travailler dans l’animation. Le travail est ici montré comme une réalisation personnelle qui était souhaitée depuis longtemps, les personnes qui travaillent dans cette entreprise s’investissent, mais ne trouve pas forcément ce qu’elles recherchaient (il faut parfois démissionner pour trouver ce que l’on veut vraiment). Devoir faire des choix. Ne pas avoir d’objectif précis, mais se sentir capable de soutenir ceux des autres. Motivation. Il y a des personnes qui ont perdu la motivation d’agir, qui sont blasées. On voit que la nourriture peut être une motivation à l’action.

Travail

On voit comme ces travailleurs veulent bien faire leur travail et qu’ils sont confrontés à différentes difficultés qu’ils vont devoir assumer et dépasser. Apprendre de ses erreurs et progresser. Exploitation. On réalise le rythme impressionnant que peuvent s’imposer ces personnes. Nombreuses heures de travail. Risque d’être appelé même en dehors des heures de travail. Certains vivent de grandes pressions. Équipe. Importance de travailler ensemble, on vont comme les différents métiers sont interconnectés et qu’ils doivent parfois être tous ensemble pour avoir une vision commune. Nécessité d’engager d’autres compagnies quand on n’a pas assez de temps pour faire tous les épisodes. Persévérance. Même si on croit que cela n’est pas possible d’avancer, il faut persévérer et réussir. On peut parfois devoir accepter de ne pas faire les choses parfaitement (voir de changer de voie, parce que le plus important c’est de savoir ce que l’on veut faire). Conflit. Il peut y avoir des conflits entre certains travailleurs, c’est important d’avoir des assistants de production qui aident à calmer le jeu. Recherche d’emplois. Les séries se terminent et les personnes changent parfois de studio. On voit la concurrence. On verra aussi l’héroïne faire passer des entretiens d’embauche. Et comment se passent les auditions pour les voix avec le choix qui est difficile vu que ceux qui choisissent ont des préférences. Vieillesse. Importance d’avoir des personnes qui ont de l’expérience dans une boite (on voit qu’un vétéran peut donner des cours à l’interne). Il est souvent de bon conseil et motive à progresser. Performance. Pouvoir montrer que l’on est performant au travail.

Shirobako

Shirobako

Amitié

On retrouve des amis de lycée qui voulaient faire partie d’un studio d’animation (elles ont toutes des vies différentes et se retrouvent pour voir des films d’animation et faire des critiques). Importance de se soutenir, se motiver (on voit des amies de bons conseils ou qui aident). Hiraoka et Takanashi Tarou vont passer du temps à boire après le travail et vont s’apprécier (et Hiraoka va retrouver de la motivation).

Quête identitaire

Les difficultés existentielles semblent être principalement axées autour du travail, comme si c’était cela qui était le plus important dans l’existence. Se poser la question de ce que l’on veut devenir au niveau professionnel. Amis imaginaires. Mimsy et Lolo, les poupées de Aoi se mettent à bouger, elles reflètent souvent ce qu’elle pense ou présentent des éléments de l’animé (elles sont un élément comique).

Déprime

Ema ne se sent pas bien, elle a l’impression d’être nulle et qu’elle n’y arrivera pas. Misa n’est pas motivée par son travail, se demande si elle veut continuer.

Asie

Japon. On découvre la vie au Japon, surtout dans l’axe du travail.

Star-système

On voit comme on crée ici des personnes appréciées. Dans la culture de l’animation, moe est un personnage que l’on affectionne. On voit que l’auteur apprécie ses personnages et veut que le studio fasse des personnages parfaits et mignons.

Obésité

On voit comme c’est compliqué pour certaines personnes d’avoir d’embonpoint. Ce n’est pas très bien vu d’être gros.

Argent

On voit comme des projets doivent être recherchés par les producteurs. On voit comme cela peut être compliqué de trouver du travail (ou le garder).

Intérêt pour l’autre sexe

Takanashi Tarou dit être intéressé par des doubleuses. Drague. Il tente d’intéresser les filles en vain (il en devient plutôt lourd). Sexualisation de personnages. Une fille a des seins hors norme, on entend de nombreux commentaires concernant son physique. Une des pilotes de la série d’aviation a des seins proéminents.

Industrialisation

Les animateurs voient leur travail changer avec le numérique. Il y en a certains qui ont plus de peine avec cela.

Aviation

La deuxième série produite par le studio tourne de l’aviation, on va tourner autour des avions.

Saison

Le temps passe dans l’animé, on va les suivre durant une année. Noël. On va traverser la période de Noël dans la série, quelques décorations dans la rue, mais sans plus. Nouvel An. On passe aussi la nouvelle année, mais c’est toujours le travail qui est mis en avant, on n’a même pas l’impression qu’ils sont en vacances.

Famille

On découvre petit à petit la vie des personnages, mais c’est surtout au travail qu’ils seront visibles. Aoi a une soeur. On parle des soucis de divorce d’une personne.

Mignon

On voit que les créateurs apprécient mettre en scène des personnages qui font vibrer.

Shirobako

Shirobako

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Deux employés vont très vite avec leur voiture et risquent un accident. Deux employés se bagarrent, un objet est jeté et risque d’atteindre un troisième. Étrange scène où le réalisateur qui veut aller voir l’auteur se retrouve à combattre les hommes de son édition (il doit échapper aux tirs de golf et renvoie violemment celle qu’il a reçue en plein ventre).

Malaise

L’équipe réalise qu’une partie de l’épisode en est encore au stade du story-board, Takanashi Tarou n’a pas bien fait son travail et s’excuse beaucoup de fois. Miyamori Aoi retrouve Segawa Misato épuisée au sol, elle est fiévreuse. Le réalisateur veut modifier un personnage, tout le monde doit refaire son travail, jusqu’aux expressions des visages (il est critiqué, parce que trop pointilleux par le metteur en scène), ils se disputent. L’équipe doit accepter ou pas les nouvelles directions du réalisateur. Miyamori Aoi s’inquiète beaucoup et dort peut, elle craint faire une bourde, elle ne parvient pas à joindre un des animateurs qui doit lui rendre des dessins. Il peut y avoir différents retards, on voit que cela stresse Miyamori Aoi (qui doit récupérer des scènes dans les temps). Le serveur ne fonctionne pas et cela crée un problème pour les transmissions de fichiers. On voit une personne qui critique le poids du réalisateur. On voit le trac de Shizuka Sakaki lors d’une audition pour un rôle, on ne la sent pas vraiment à l’aise, réalisant qu’elle avait raté le doublage. Le réalisateur se fait critiquer, il a du retard pour le story-board du dernier épisode. On sent de la tension dans le groupe, le metteur en scène de l’épisode 8 ne veut plus travailler dans l’équipe, Takanashi Tarou  doit gérer cela et stresse. On comprend que c’est Takanashi Tarou qui a créé des conflits entre l’animation et la 3D. L’animateur qui critiquait la 3D voit son maître lui renvoyer qu’il a tort. Shizuka n’a pas de nouvelle de son audition, elle se dit que tout est perdu. Un des employés démissionne, cela touche Takanashi Tarou. Ema Yasuhara n’assure pas avec les dessins de chat, son collègue lui renvoie qu’elle devrait peut-être changer de travail (elle n’ose pas dire à son amie que c’est compliqué pour elle) (le directeur dit que l’animation qu’elle a faite ne va pas, elle ne s’est pas appliquée selon elle, et c’est Aoi qui va devoir lui renvoyer cela). Ema trouve qu’elle échoue, elle n’a plus confiance en elle et craint ne pas pouvoir progresser. Ema fuit et pleure. Stress d’Aoi qui doit faire le dernier épisode avec le story-board qui n’est pas terminé. Misa Todo est embêtée de travailler dans une boite qui ne lui demande de faire que des pneus de voiture en 3D. Misa ose démissionner pour poursuivre son rêve. Aoi tente de convaincre l’équipe qu’il faut aller travailler. Aoi tente de trouver des personnes pour faire de l’animation, mais personne ne veut accepter (il y a le risque d’accepter des personnes qui créeraient trop de retouches). Erika Yano semble cacher un problème (on comprend que son père est à l’hôpital). Pathétique effet comme si Aoi se trouvait être la petite fille aux allumettes dans la rue, une pauvre qui n’arrive pas à faire faire ses séquences. Aoi stresse et est prête à demander des soutiens aux grands patrons, il y en a un qui donne un nom et elle y va tout de suite (on craint un problème). Vu le problème de réalisation, il y a le risque de devoir réduire la qualité du dernier épisode. Il y a encore plein de corrections à faire sur l’épisode et c’est bientôt le moment de le livrer, c’est stress. Le créateur du manga original ne peut pas être présent pour rencontrer l’équipe de l’animation. L’équipe d’animation ne sait même pas quand se terminera le manga. Le choix du directeur est critiqué par ceux qui mettent en avant les produits dérivés, on voit que les motivations de certains sont purement égoïstes. Shizuka Sakaki postule pour un rôle, les producteurs hésitent à la prendre parce qu’elle est débutante (ils vont choisir quelqu’un d’autre). Watanabe informe l’équipe que l’auteur veut revoir les personnages principaux, il faut tout repartir de zéro. L’auteur fait refaire plusieurs fois le travail, c’est compliqué pour Yumi Iguchi, la charactère design qui ne comprend pas ce qu’elle doit modifier. Une sorte d’auteur sous les traits de Jésus sans visage envoie les doudous dans une fosse. Yumi Iguchi se sent démotivée, elle ne sait plus quoi faire et tout repose sur ses épaules. On voit les pleurs de Rinko Ogasawara dans ses débuts, elle s’est mises une armure en vêtement pour ne plus être touchée. Stress parce qu’il faut produire en deux semaines un clip pour présenter la série. Une des animatrices est toujours en stress et n’arrive pas à parler. Aoi doit sécuriser des employées qui se perdent. Hiraoka, un des animateurs ne s’intègre pas vraiment dans le groupe, il n’est pas là à des réunions, Aoi doit lui faire une remarque. L’équipe n’est pas contente du travail d’une doubleuse, elle est trop stressée et pas assez naturelle, elle va pouvoir être guidée pour bien faire les choses. L’homme qui avait accepté de travailler dans l’équipe alors qu’il était alcoolisé ne se rappelle plus de ce qu’il avait dit et refuse. Le travail du studio qui devait aider n’est pas valable, leur réalisateur n’assure pas et part en vacance. Une série de problèmes tombe sur Aoi, on craint qu’elle ne maitrise pas les problèmes, elle va les gérer les uns après les autres, mais il lui manque un metteur en scène valable, elle stresse. Retour en arrière dans un studio avec celluloïd, il y a une dispute autour du design et quand on voulait improviser c’était encore plus compliqué de faire des modifications (et les petits animaux qu’ils animent commencent à se plaindre comme si c’était des travailleurs de l’entreprise). Hiraoka critique les filles qui n’ont qu’à sourire et ainsi obtenir de bonnes places. Dispute où Hiraoka est critiqué parce qu’il tire la tronche et qu’il a proposé des animateurs qui ne sont pas bons. Hiraoka continue à ne pas bien faire du travail, il n’accepte pas les remarques et crie. On entend des employées parler de comment elles voient leur travail, en critiquant les collègues et en buvant de l’alcool. On comprend que Hiraoka a été dans une entreprise où rien n’a fonctionné et en tant que directeur de l’animation ça a été très compliqué, il en a perdu le goût du bon travail. L’auteur n’a pas apprécié le dernier épisode et demande qu’il soit entièrement refait. Le réalisateur est mis dans une voiture pour qu’il aille travailler sur son nouveau story-board qu’il doit tout reprendre. Ils doivent attendre les consignes de l’auteur qui n’a toujours pas dit ce qu’il veut. La maison d’édition refuse qu’ils rencontrent l’auteur, mais le réalisateur ose envoyer un mail. On le voit bien stressé d’aller au rendez-vous (il a mis une tenue de cow-boy). L’auteur avoue n’avoir pas encore inventé la suite, le réalisateur défend son point de vue et l’auteur lui explique son point de vue, ce qui permet de repenser les choses. Pleurs de Aoi, tellement heureuse que son amie puisse avoir un doublage de qualité. Différents petits stress avant la fin, avec par exemple un dialogue mal enregistré. C’est tellement serré pour la diffusion qu’ils doivent livrer le dernier épisode en différents véhicules, ils doivent se dépêcher (on joue bien l’effet de stress avec la vitesse). Aoi est pris dans une tempête de neige, son train ralentit, elle doit finir le trajet en courant. La police poursuit Yuka Okitsu qui conduit trop vite, il y a de plus en plus de véhicules qui la prennent en chasse.

Visuel effrayant

On nous montre une image de l’animé que le studio crée, on voit Aria qui se dirige vers son amie Catherine ensanglantée dans l’avion, on comprend qu’elle y est morte.

Banalisation de la violence

Le réalisateur est mis dans une salle derrière des barreaux pour qu’il écrive le dernier épisode, il aurait juste un bidon pour faire pipi dans le coin (c’est censé être comique). On découvre que le travail au japon peut demander énormément d’énergie.

Allusions sexuelles

Miyamori Aoi est impressionnée par la taille des seins de Segawa Misato. Une doubleuse répète ses textes, elle semble jouir en plein train. Seiichi Kinoshita, le réalisateur, avait tenté une série de filles avec de gros seins (qui a été considérée comme trop vulgaire, le paradis moelleux). Aoi est accueillie par un homme étrange qui veut qu’elle mette des hauts talons (elle le prend pour un bizarre pervers). Un des producteurs dit que c’est important qu’une des doubleuses ait de gros seins, puis parle du cul d’une autre (on réalise qu’il est seulement motivé par la plastique et les rencontres qu’il pourra faire après les enregistrements). Un des partons de Misa s’intéresse au fait qu’elle ait fait un lycée de fille (elle lui renvoie de ne pas fantasmer dessus). Yumi Iguchi s’imagine « l’oasis » d’une de ses collègues en club coquin. Un vieux dessinateur propose un câlin à Aoi quand elle pleure de plaisir de voir une de ses oeuvres.

Santé

Cigarette. On voit des animateurs fumer. On entend que c’est critiqué de fumer à l’intérieur. Alcool. Le groupe de fille est au restaurant, on voit que certaines boivent de l’alcool, surtout Shizuka Sakaki. Fête de fin de doublage où des gens boivent. On critique l’idée que c’est en allant boire de l’alcool que l’on va trouver des idées. Un homme enivré dans un bar qui aimerait faire boire Aoi. Les patrons avec d’autres partons boivent de l’alcool dans un bar, ils invitent Aoi à boire aussi. On entend des employées parler de comment elles voient leur travail, en critiquant les collègues et en buvant de l’alcool. Hiraoka et Takanashi Tarou boivent.

VOCABULAIRE

Classique, avec parfois des termes complexes propres à l’animation.

Une série qui vous fera découvrir comment fonctionne un studio d’animation au Japon (les différents métiers qui la composent, les réunions, les problèmes). On voit bien l’énorme travail qu’il peut y avoir derrière les quelques secondes d’animation que l’on voit dans un épisode. Plutôt pour les grands, mais un enfant de 10 ans peut commencer à être intéressé (après même si un plus jeune pourra regarder ces épisodes, les relations entre collègues de bureau risquent de n’intéresser que les plus grands, beaucoup des thèmes sont autour du travail) (aucune violence en dehors d’un passage où on voit dans un des épisodes qu’ils produisent une de leur personnage mort dans un avion). Beaucoup de référence à des animés anciens (ils ne sont pas cités par leurs vrais noms, mais on peut les reconnaître).

Il existe des OAV qui reprennent les animés créés durant cette série (remplis d’effet en 3D). Il existe aussi un film qui suit la série.

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