Shirobako: The Movie est une production japonaise de 2020 qui fait suite à la série (mieux vaut l’avoir vu). L’introduction est faite par deux peluches imaginaires qui présentent en quelques secondes les personnages de la série et où ils en étaient dans les derniers épisodes (dans un style chibi). Le film se déroule quatre ans plus tard. Long générique tout en chanson. On voit que les personnages sont partis dans différents studios d’animation. Quand ils seront présentés, on verra quel est leur rôle dans le studio. On va faire différents retours en arrière pour montrer pourquoi le studio Musani a eu des problèmes. Générique de fin épilogue.

MESSAGES

Cinéma

On nous montre comment travaille un studio d’animation. L’introduction nous présente en quelques secondes les personnages de la série et le travail qu’ils ont réalisé. Si la série présentait les différents métiers, le film nous fait découvrir le métier de producteur, l’importance de bien choisir ce que l’on va mettre en scène et les problèmes liés à la trésorerie puis surtout comment inventer un scénario. On va ensuite de nouveau suivre la production d’un animé, en rencontrant les différentes personnes qui font partie du studio. Animation. Beaucoup de choses se font en 3D, on entend parfois qu’ils veulent rendre l’effet plus tradi.

Travail

Loyauté. Aoi est restée fidèle à son entreprise le studio Musani. Après une expérience difficile, c’est important de continuer à faire ce que l’on souhaite. Elle va ici jouer le rôle du producteur. Engagement. On voit l’importance de s’entourer de bonnes personnes, o verra Aoi se démener pour former une équipe. Plaisir. Importance de faire le travail avec plaisir. Travail bien fait. On voit comme c’est compliqué de donner un travail bien fait pour certaines personnes.

Asie

Japon. On découvre le monde professionnel au Japon.

Persévérance

En allant de l’avant, on va progresser et finir par obtenir le but que l’on veut. Chaque jour est unique et demain est un autre jour, il ne faut pas baisser les bras.

Réaliser son rêve

Les cinq amies font partie du monde de l’animation. Quand on a un rêve, on doit se donner les moyens d’y arriver.

Shirobako: The Movie

Shirobako: The Movie

Dépression

On retrouve le réalisateur qui ne croit plus en son travail, il a peur d’échouer (il a pris du poids, est mal rasé et prostré) (en plus il se rappelle de choses qui l’ont embêté lors de son divorce). Ryosuke Endo a aussi souffert de l’échec de la série, il se morfond dans les jeux vidéos.

Argent

Le studio Musani n’a pas beaucoup de projets et n’a pas la côte. Suite à un abandon de sponsor, il a dû arrêter une série, on sent que c’est quelque chose qui a été compliqué à vivre pour Aio.

Amitié

On retrouve ce que font les cinq amies, on voit qu’elles se soutiennent (mais sans faire de passe-droits quand elles sont dans la même entreprise).

Sexualisation de personnages

On voit comme certaines séries sont plus pensées pour un public masculin, on les nomme ecchi et montrent des situations coquines. Les femmes sont montrées comme étant parfois sexualisées.

Musical

Grande chanson au début et à la fin de l’animé. Une chanson chantée au milieu de l’animé avec des rythmes différents. Une autre un court moment typé enfantin.

Mignon

On joue parfois la carte du mignon, avec des peluches qui bougent et parlent.

Obésité

On voit comme c’est compliqué pour certaines personnes d’avoir de l’embonpoint. Ce n’est pas très bien vu d’être gros.

Couple

La femme d’Endo doit subvenir au ménage vu qu’il est au chômage (on voit que c’est un problème que l’homme ne rapporte pas d’argent au ménage).

Shirobako The Movie

Shirobako The Movie

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Aoi est en kimono dans un combat médiéval contre GPU, il y a des ninjas, attaques aux sabres et ouvertures de trappes où elles risquent de tomber. Gros combat final dans le film que le studio réalise, avec des tirs et des personnages qui sont prêts à se sacrifier, on les voit être blessés pendant que d’autres personnages sortent des enfants avec un wagon, ils persévèrent et des tirs risquent d’atteindre le wagon, mais avec le sacrifice de deux héros qui seront submergés, le wagon avec les enfants sont sauvés.

Malaise

Les membres du studio regardent ce qu’un autre studio a fait de la série dont ils étaient fiers, c’est quelque chose de très sexualisé.  Aoi surjoue la satisfaction, mais elle n’est pas vraiment heureuse. Midori Imai, comme scénariste ne sent pas reconnue. Shizuka Sasaki a une émission qui présente les studios d’enregistrement. Étrange passage d’un bateau volant dans la rue. Gotaro Katsuragi stresse, on a l’impression qu’il parle de suicide. On retrouve Honda dans sa pâtisserie qui a repris bien des kilos. Watanabe va proposer à Aoi de travailler sur un film dans un temps réduit de 10 mois, il lui présente le teaser. Taro Takanashi espère vendre son scénario, on le voit très vantard. Aoi mange le curry du président, elle pleure en se rappelant la bonne vieille époque. Le sponsor qui s’était retiré du projet possédait les droits des personnages, ce n’était pas possible de continuer les épisodes sans eux. Le réalisateur est triste de ne pas pouvoir avoir pu terminer la série. Le président dit avoir sa part de responsabilité (mais il n’est plus président, il a dû partir). Katsuragi réalise avoir fait affaire avec un arnaqueur qui lui a fait des promesses en l’air, il est fou de rage. On voit comme en buvant de l’alcool les personnes se lâchent. Shizuka se montre toujours insatisfaite de son travail. Dispute entre Segawa et Endo parce qu’il ne trouve pas de travail et qu’il joue au jeu vidéo plutôt que de se rependre et que c’est sa femme qui doit rapporter de l’argent pour le couple. Il n’a pas l’air de vouloir participer au projet. Le scénariste a des doutes sur le script, il a les idées de plus en plus confuses. On le retrouve en mauvais état lorsqu’il va écouter les doubleuses, on dirait un clochard. On voit les doutes d’une animatrice. Masashi Yamada vient dire qu’il s’est fait avoir et que la photo qui l’incriminait est un leurre. Le réalisateur enfermé dans sa cellule veut s’échapper, il enferme Aoi et s’enfuit pour échapper au story-board. On le voit jouer des personnages et se frapper lui-même. Les enfants n’écoutent pas les filles qui sont venues donner une leçon. L’ancien associé de GPU renvoie à Gotaro Katsuragi que le titre leur appartient aussi (Gotaro Katsuragi se fâche casse un lustre et se fait éjecter). Aoi est triste de voir que tout son travail risque d’être récupéré par un autre studio. Elle se rappelle de l’arrêt de la production et des critiques de leur studio, elle se dit que tout est fini et commence à se laisser abattre. Les deux femmes vont faire comprendre à la partie adverse qu’ils ont triché, mais le PDG de GPU ne se laisse pas faire. Il y a un générique de fin, on craint que le film soit fini. Il ne reste que trois semaines avant la sortie. On voit Aoi un peu dépité de la fin, tout le monde de fête pas ensemble. Elle réalise qu’à la fin de la projection, les gens ne sont pas très satisfaits. Aoi dit que la fin n’est pas vraiment réussie, le climax est raté. Ça manque d’émotion et ils se disent qu’il faut modifier la fin, ils sont abattus, il n’y a pas assez de temps, mais Aoi le motive à s’y mettre.

Banalisation de la violence

On nous montre la difficulté du réalisateur à créer le story-board, il est mis en prison, motivé par des pressions affectives et de la nourriture.

Sexualité

On nous montre une image de Masashi Yamada entourée de deux femmes aguicheuses, il serait impliqué dans une histoire sexuelle. Le PDG de GPU joue à un jeu vidéo avec des femmes sexy.

Santé

Alcool. On voit Lolo le nounours peluche boire de l’alcool et être alcoolisé. Miyai et Aoi boivent durant un repas et commencent à se lâcher et insultent ceux qui leur ont posé des problèmes. Cigarette. On entend certaines personnes qui ont arrêté de fumer.

VOCABULAIRE

Classique, avec parfois des termes complexes propres à l’animation.

Un film qui vous fera découvrir comment fonctionne un studio d’animation au Japon. On voit bien l’énorme travail qu’il peut y avoir derrière les quelques secondes d’animation. Plutôt pour les grands, mais un enfant de 10 ans peut commencer à être intéressé (après même si un plus jeune pourra regarder ces épisodes, les relations entre collègues de bureau risquent de n’intéresser que les plus grands, beaucoup des thèmes sont autour du travail).

Il existe des OAV qui reprennent les animés créés durant la série qui précède ce film (remplis d’effet en 3D).

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