Il était une fois… notre Terre est une série de 2008. Le premier épisode présente les motivations d’une équipe de jeunes qui veulent monter un journal avec une conscience écologique et demandent de l’aide à Maestro. Présentation de son invention, la Mappemonde Express, qui peut les emmener n’importe où. (Le seul élément de science-fiction de la série). Les épisodes suivants leur permettront de traiter un thème par épisode, c’est le plus souvent assez dense, et même si c’est bien expliqué cela reste complexe.
MESSAGES
Valorisation du développement durable
Une série qui tend à rendre attentifs les enfants aux enjeux écologiques dans la consommation.
Écologie
Dénonciation de différents problèmes sociaux ou écologiques sur notre planète (l’eau précieuse dans le monde, la mer poubelle, la pèche abusive, la forêt amazonienne, la biodiversité, le recyclage, les femmes dans le monde, les enfants au travail, les enfants soldats, santé, la maison et la ville).
Investissement personnel
Implication. L’exemple d’une équipe de jeunes (Pierrot, Pierrette, Psi, remis au design du jour) qui s’investissent pour montrer toutes ces problématiques et qui montrent parfois comment nous pouvons aussi agir à notre niveau, mais surtout ce qui se fait sur place pour aider. On voit aussi les agressifs le Teigneux ou le Nabot (rebaptisé Grumo), qui serviront à convaincre les sceptiques. Activisme.
Géographie
Découverte de différentes régions du globe.
Interaction, réflexion
On demande au téléspectateur de raisonner, de faire un lien avec ce qu’il vit.
Nous sommes tous concernés
L’animé s’ouvre au monde, il y a des personnages de différentes régions, pour montrer que l’on est tous concernés par ces problèmes sociaux ou écologiques. Responsabilité.
Exploitation
On nous montre aussi comme des humains peuvent être exploités, comme enfants soldats, ou en travaillant durement.
Il était une fois… notre Terre
SCÈNES DIFFICILES
Monde adulte
On découvre différentes exploitations, des scènes que l’on veut critiquer, différentes expressions de la méchanceté, de l’agressivité (les méchants crient sur des enfants, les menaces au couteau, on montre les enfants soldats enlevés de force, des destructions, des humains qui souffrent de la soif). Mais ces scènes sont brèves et bien expliquées, sans effets dramatiques surjoués.
Risque d’angoisser, culpabiliser l’enfant
qui découvre tous ces problèmes qu’il ne vit pas lui-même.
VOCABULAIRE
Classique, avec des termes parfois complexe (nation unie, la libre entreprise, taxe pétrolière, pouvoir public, Simone de Beauvoir, le Gulf Stream).
Dessin animé complexes et pédagogique. Si l’enfant qui le regarde n’est pas assez âgé, il risque de faire des amalgames ou de ne pas vraiment comprendre les situations à travers tous leurs aspects (économique, politique, social ou ethnique), il y a même parfois une analyse historique qui est nécessaire. L’accompagnement de l’enfant pour chaque épisode est bien utile. Mieux vaut avoir au moins 9 ans pour découvrir cette série, et c’est un minimum.
Dans la série didactique « Il était une fois … l’Homme » on retrouve les mêmes personnages récurrents quand dans « Il était une fois … les Amériques », « Il était une fois … les découvreurs », Il était une fois les explorateurs », « Il était une fois … la vie » et « Il était une fois … notre terre » et la dernière en date, « Il était une fois… ces drôles d’objets » (« Il était une fois l’espace » a plus une fonction divertissante).