Les Chemins de l’école est une série de 2015. Le titre incorpore à chaque fois le nom de trois enfants que l’on va suivre en alternance durant l’épisode, avec l’âge et le temps de trajet qu’ils doivent effectuer. Une narratrice donne des informations sur le contexte de chaque enfant avant de voir le trajet (ce qui dure environ la moitié de l’épisode). Le générique de fin se termine sur les rêves des enfants dans un mini entretien.
MESSAGES
Découverte de nouveaux mondes
(Malaisie, Nord-Viêtnam, Cisjordanie, Madagascar, Kirghizie). On nous présente un quotidien d’enfant dans différentes cultures. On voit d’autres cultures, d’autres religions, des environnements bien différents. Une narratrice va expliquer de quoi vivent les familles, comment les enfants peuvent aussi rapporter de l’argent. On parle par exemple de l’armée israélienne. On montre aussi du temps libre de l’enfant, ce que peut être sa distraction. Leur nourriture, les traditions.
Espoir de changement
Des enfants qui imaginent que demain sera meilleur qu’aujourd’hui. Motivation. On nous montre des enfants qui osent affronter les difficultés, qui sont motivés. On peut voir des enfants qui ne pourront plus continuer de faire le travail des parents, qui doivent se forger leurs propres destins. Les temps changent, et l’école est une solution au changement. Échapper à sa condition. On voit que les familles motivent leurs enfants à s’en sortir. Envoyer les enfants étudier est une adaptation pour les cultures parfois opprimées. École dans un rôle d’ascenseur social.
Solidarité
On voit que ces personnes s’entraident, que cela soit dans la fratrie ou avec certains adultes qu’ils peuvent croiser. Des enfants jeunes peuvent déjà avoir des responsabilités. Accompagnement. Les trajets se font souvent à plusieurs, on ne laisse pas partir l’enfant seul.
Appartenance à la communauté
Il y a des marques de reconnaissance, ou des habits qui leur permettent de se démarquer. On parle d’ethnies qui doivent avoir des terrains non fertiles, les communautés sont parfois persécutées. Tradition bien présente. Parfois, cela peut empêcher l’enfant d’aller à l’école, le parent craignant qu’il perde sa culture, sa langue.
Famille
On voit certains liens entre des membres de la famille. Différence entre les filles et les garçons. On perçoit parfois que les garçons ont plus de privilèges, mais aussi des devoirs, ce sont eux qui vont devoir plus tard aider la famille. Soutien des adultes. Les parents ont à coeur la réussite de leur enfant, on les voit les encourager à parcourir le chemin à bien étudier. Cela peut aussi couter aux parents qui doivent payer l’école ou qui perdent de petits travailleurs. Attention de la mère qui est toujours préoccupée par le sort de son enfant et qui en prend soin, c’est universel.
Pauvreté
Les enfants doivent parfois se débrouiller avec ce qu’ils trouvent dans la nature pour manger. On voit que leurs habits peuvent être endommagés. Travail des enfants. Les enfants sont aussi utiles pour rapporter de l’argent (par exemple rapporter du fer, travailler la terre).
Autonomie
Certains enfants partent pour une semaine, doivent se débrouiller avec peu d’argent, dans une petite case. Débrouillardise. Devoir parfois réparer un bateau tout seul. On voit comme un enfant pêche une étoile de mer.
Temps libre
Les jeux des enfants sont bien différents, entre l’élevage de pigeon, les parties de foot, dessin. Plaisir. On voit ces enfants bien s’amuser, rire, prendre du plaisir.
Peu de messages critiques
On nous fait penser que l’éducation et la motivation des enfants c’est la solution, en apprenant on peut avoir une meilleure vie. On nous fait voir de belles images. Mais c’est un peu pathétique les rêves de ces enfants qui ont peu de chances de se réaliser. Espoir et bon sentiment. Un film qui ose un regard positif, ce n’est pas toujours courant.
SCÈNES DIFFICILES
Mises en danger
Deux enfants se mettent en danger pour gagner de l’argent en longeant une base militaire israélienne, certaines balles qu’ils peuvent ramasser pour le métal n’ont pas été tirées. On parle de l’environnement angoissant pour des enfants qui ont peur de l’armée ou des colons, on apprend que leur maison a déjà été rasée plusieurs fois. Devoir varier son itinéraire pour éviter les soldats. On apprend que les eaux traversées par les enfants peuvent receler des dangers (méduses mortelles), on voit que leur embarcation prend l’eau et coule (et on nous montre une méduse). Avec les pentes glissantes, les enfants doivent être prudents. En temps de guerre, l’école peut être détruite à tout moment. Risque de loup sur le chemin de l’école, beaucoup de neige, ne jamais lâcher sa monture. Zones plus dangereuses que d’autres, comme le Malingadra où on raconte qu’il peut y avoir des trafiquants d’organes qui peuvent enlever de jeunes Malgaches, « avec la peur, même les ombres sont inquiétantes », dira la narratrice avec en arrière-fond une musique stressante, pour aller plus vite il faut traverser la forêt, caméra subjective qui augmente le stress. « La moindre imprudence peut être fatale » dit-on en disant que si la glace se brise c’est compliqué. Un jeune garçon privé de sa monture, il a lâché son animal et n’est pas en sécurité, on voit le chercher, l’appeler, musique stressante.
Malaise
On voit comme les enfants peuvent vivre des imprévus qui rallongent le trajet, on met en évidence le peu de temps qu’il reste à l’enfant pour arriver à l’école. Fatigue de certains enfants. On voit bien la difficulté de gravir une pente enneigée pour un enfant et son cheval. Devoir déjeuner avec quelques sauterelles.
VOCABULAIRE
On entend les voix originales avec des sous-titres en français.