Le Noël d’Angela est une série en images de synthèse de 2018. L’animation est fluide, mais on voit bien que les visages des personnages sont plutôt statiques, la qualité est moyenne. Un narrateur prend parfois la parole.
MESSAGES
Famille monoparentale
On nous montre une mère de famille qui s’occupe de ses enfants. En famille on peut se protéger les uns les autres, se coller les uns aux autres et pour se donner de la chaleur. Fratrie. On voit que les jeux d’enfant peuvent créer des problèmes, on voit comme dans la fratrie, les enfants peuvent se dénoncer, pour embêter l’autre, ce n’est pas sympathique. On voit surtout comme c’est important de bien se comporter dans la fratrie (on revalorise le frère qui a pris la défense de sa sœur devant l’homme d’Église). Deuil. Un père qui a disparu et qui manque à tous (son souvenir est juste évoqué), on voit surtout que le plus grand des garçons a des comportements bien responsables, certainement parentalisé. Bébé. Un bébé doit être protégé du froid.
Se décentrer
On voit bien comme un petit peut être centré sur lui-même. Une petite fille qui agit comme elle se l’imagine, et comme elle pense être bien. Un parent peut, avec ses recommandations, expliquer les réalités de la vie (ici, une famille ne doit pas être séparée).
Pauvreté
Des enfants qui grandissent, avec les plus grands qui doivent donner leurs manteaux au plus petits. Un père qui se fait emprisonner parce qu’il a voulu voler de quoi chauffer la maison où allait naitre son bébé. Aumône. Une petite fille qui a rien donne le seul shilling qu’elle possède à un aveugle qui mendie.
Origine
Le narrateur parle de l’histoire d’une petite fille qui est sa mère. Nous sommes tous ici renvoyés dans le temps de nos ancêtres. Historique. On nous présente l’Irlande en 1910.
Noël
Soirée de Noël, avec une famille qui va dans une église (il y fait froid, on ne voit pas d’apparition miraculeuse, mais la bonté de la petite fille et l’importance de se retrouver soudé en famille, c’est l’esprit de Noël). Religion. On voit comme les miracles peuvent être créés (avec deux personnes qui croient que c’est l’enfant Jésus qu’ils ont entendu).
Littérature
Une histoire extraite de Angela’s Ashes un roman de Frank McCourt
Aider l’autre
La petite fille s’imagine que la poupée du petit Jésus dans la crèche a bien froid. Elle veut prendre soin de lui et lui donner de la chaleur. Le frère va oser se positionner et empêcher sa soeur d’être enfermée.
Police
Le policier et l’homme le plus gentils du film. On le voit attentif à l’autre, il va protéger Angela.
SCÈNES DIFFICILES
Mises en danger
Angela se fait pousser sur la chaussée par son frère, une calèche risque de l’écraser.
Malaise
La calèche semble enfermer quelqu’un, il y a des barreaux, et une musique tendue. Angela veut réchauffer le petit Jésus dans sa crèche, elle tente de s’approcher de lui sans bruit. Le prêtre arrive et voit que le bébé a été volé. La petite fille entre dans une taverne, elle est moquée par les gens qui y boivent, elle part et fonce contre un policier, on peut craindre qu’il découvre qu’elle a volé le bébé Jésus. La petite marche dans l’obscurité, a peur des ombres des arbres, elle court et laisse tomber le bébé Jésus. La petite lance la poupée et on peut craindre qu’elle le casse. Elle ne le retrouve pas, puis découvre qu’il est arrivé chez la voisine et qu’il a un morceau de cheveux en plâtre qui s’est cassé. Triste histoire du père qui se fait enfermer en prison parce qu’il a volé de quoi chauffer sa maison. Le prêtre découvre que la petite a cassé un bout de la tête de la poupée, il appelle la police pour enfermer la coupable du vol, on craint pour la petite, son frère tente de la protéger.
VOCABULAIRE
Classique. Une petite chanson.
Un petit court-métrage de Noël. Une musique mélancolique qui provoque une certaine poésie dans l’histoire. Quelques petits moments de tension qui ne pose pas de problème, mais mieux vaut être à côté des touts petits.
Il y a une suite à ce court-métrage : Le Noël rêvé d’Angela.