Voyage of Time : Au fil de la vie est un documentaire de Terrence Malick de 2016. Un mélange de nature ou d’animaux filmés et avec parfois des séquences créés en images de synthèse. Un plan noir au début, avec des paroles qui posent des questions. Puis une introduction qui nous présente des images vidéo (qui semblent sortir d’une VHS), avec des personnes pauvres dans la rue. Cela va contraster avec les images impressionnantes qu’il y aura ensuite, très belles, presque contemplative, d’un cosmos, d’une vie qui apparait sur terre, d’environnement mis en avant, mais toujours en alternance avec notre présence d’humain, un peu comme si on était en dehors de cette magnifique création qu’est la Terre et la vie. Une narration proche du mysticisme, avec un contenu peu maitrisable.
MESSAGES
Cosmos
Des images de ce que pourraient être des constellations, des astres célestes. Gravité. On nous monte comme les choses ont formé notre terre.
Évolution
Si on nous montre bien l’évolution à travers les images, il n’y a pas vraiment une explication qui va avec, nous sommes immergés dans l’image, vous n’aurez aucun nom. La Terre. Avec la boule le feu qu’elle était au début, la lave. La vie. Avec la lave qui rencontre l’eau. Cela va créer la vie, on nous monte les premiers unicellulaires, puis la sexualisation. Les stromatolites. La vie aquatique, les algues et la végétation, les premiers êtres qui sortent, les dinosaures, les mammifères… et nous. Préhistoire.
Contemplation
Des images qui nous poussent à regarder, être immergé. Ici pas de rythme impressionnant. Imagination. Un film qui va faire fonctionner votre cerveau, un peu pour comprendre et surtout pour reconfigurer. Poésie. Un film qui a une certaine poésie.
Nature
Impressionnants paysages de la terre (les volcans, canyon, geyser…).
Écologie
Même si le film ne se veut pas envoyer des messages clairs, on peut saisir la petite place de l’homme sur cette planète dans le temps, et on peut saisir qu’il met tout en danger. Même si de toute façon à la fin, tout cela va disparaître dans la nuit.
Questionnement existentiel
L’homme apparaît dans la nature, un peu en dehors d’elle, surtout dans les images qui nous le montre en parallèle de l’évolution des choses. Un narrateur nous propose un texte plutôt mystérieux. Religion. Dans les scènes où on nous montre les humains filmés VHS, on a plusieurs fois des références à la religion.
Relationnel
En dehors de ce qui nous entoure, nous sommes des êtres de relation. Et l’enfant est le futur.
SCÈNES DIFFICILES
Malaise
Dans les images typées VHS, on nous montre l’humanité, parfois de manière crue, ces images sont dures, la première séquence il y aura des SDF, personnes pauvres dans les rues (puis après des personnes en inde, on voit du travail d’enfant). Dans les images de la nature, on ne comprend pas toujours les images vues, car elles ne sont pas expliquées (par exemple les étranges choses jaunes liquides en effet de couche qui doivent avoir un lien avec la vie qui apparaît). On nous montre des animaux aquatiques impressionnants, on pourrait presque se demander de quels mondes ils proviennent.
Animaux morts
Sacrifices de bœufs, il y a le sang au sol, on en voit beaucoup déjà morts. Gros reptile, avec des dents pointues qui lui sortent de la bouche. Gros poissons à la tête bizarre. On nous montre des œufs écots puis une forêt, on peut se douter qu’il y a quelque chose quelque part, il y a de la brume. Gros météore qui fonce dans le ciel et qui s’abat sur la terre. Guépards qui mangent, on voit la chair de l’animal mort. Éléphant mort. Gros poisson qui se fait manger par un léopard des mers, on voit un de ses morceaux de chair qui flotte. Eau qui semble ensanglantée, c’est en fait des milliers de petits crustacés rouges. Les humains approchent un gros serpent. Un humain a une blessure. On voit du sang qui coule du bras et on comprend que l’humain est mort, on voit sa sépulture. On nous montre une vision du futur où tout a disparu sur la planète où elle va finir par disparaitre avec la mort du soleil.
Nudité
Sans que ce soit problématique, il est à noter que l’on nous montre les premiers hommes et qu’ils sont nus, on voit donc des paires de fesses et des seins en gros plan.
VOCABULAIRE
On comprend les paroles, mais leur sens est plutôt mystérieux. La musique peut être tendue.