The Wild est un film en images de synthèse de 2006. L’introduction est une historie racontée par le papa lion. Puis on suivra un groupe de cinq différents personnages qui se perdront, se retrouveront durant leur voyage. Le rythme est rapide et les rencontres aussi (en tout il peut bien y avoir au moins quarante personnages différents, on ne pourra pas vraiment s’y attarder). Des mouvements de caméra qui utilisent bien les plans rapprochés pour favoriser les moments de tensions

MESSAGES

Quête initiatique

Ryan, le lionceau tente de retrouver la vie sauvage qui devrait lui permettre de rugir. Liberté. Une recherche de liberté qui lui permettra finalement de s’affirmer. Et c’est en attaquant pour sauver son père, dans un acte héroïque qu’il trouvera son rugissement.

Relation entre un père et un fils

Le père s’est vanté (car ce n’est pas vrai) d’avoir eu une vie pleine de courage dans le monde sauvage. Imposition familiale. Il faudrait donc faire de même, mais ce fils moins courageux vit dans l’ombre de son père, se sent inférieur.

Secret

Simaba n’a jamais vécu dans la jungle, et il n’ose pas le dire à son fils. C’est un secret qu’il n’a pu partager qu’avec son pote l’écureuil. Ce papa se sent coincé avec son secret.

Accepter l’autre

Peu importe d’où on vient, l’important c’est ce qu’on a dans le coeur. Tolérance.

Adolescence

Les adolescents, c’est souvent ronchon, et cela apporte bien des problèmes. Fréquentation. Avec une petite sensibilisation à la bande de copains pas trop fréquentable.

Critique des sectes

Elles adorent bêtement des idoles, et pensent pouvoir changer leurs conditions. Et il ne faut pas être contre nature, ce n’est pas bien de faire semblant d’être ce qu’on es pas, on ne peut que se sentir mal à la fin.

Drague

Quelques tentatives de dragues lourdingues de la part d’un écureuil. Qui finira ne pas avoir son baiser de la girafe, car il a pu la reconnaître, lui dire qu’elle était une femme indépendante.

Abandon

La perte, voir l’autre ne plus être là est une problématique bien présente dans le film.

Végétarien

Quand les animaux qui ne mangent pas de viande s’imaginent qu’en en mangeant ils deviendront dominants. Agressivité.

Zoo

Contraste entre le monde du zoo et la jungle (finalement ils vont vouloir rentrer dans leur zoo).

Équipe

Réussir à fonctionner ensemble en étant bien différent.

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

La girafe risque de se faire écrabouiller dans un camion poubelle, le petit bateau risque d’être écrasé par le plus gros, le père tombe dans un précipice, on croira qu’il est mort, il risque de tomber dans le cratère du volcan.

Tristesse

Différentes scènes où le lionceau se sent diminué parce qu’il ne sait pas rugir, on se moque de lui. Différentes scènes de séparations. Cris déchirant quand le fils réalise qu’il est embarqué loin de chez lui. Crainte quand l’écureuil tombe du camion. Un flash-back traumatisant dans l’enfance du père, où on le voit abandonné, dans une scène déchirante par son propre père qui ne veut pas d’un couard. On se retrouve, on se reperd. Être réuni demande de sacrés efforts.

Méchants

Les gnous apparaissent dans l’introduction du film, on en verra un devenir un véritable monstre. Sur l’île ils sont agressifs, veulent devenir carnivores, sont décharnés, un violent combat avec le père et le chef à la fin, avec la mort du chef.

Crainte

Légende urbaine, on nous fait découvrir les alligators qui sont dans des égouts. Scène avec de gros chiens noirs qui bavent (bon le pire c’est le caniche avec ses yeux fous). Un moment avec orage et tonnerre.

VOCABULAIRE

Classique, mais avec parfois du parler jeune. Quelques personnages secondaires stupides ont des accents étrangers (des bousiers sont allemands, un pigeon est de l’Europe de l’Est). Une chanson en anglais et une musique qui accompagne fortement les scènes tendues.

Un film sur l’affirmation de soi et la crainte de la perte. Des animaux qui ressemblent à des bêtes, mais qui ont plutôt des comportements humains (jouer au curling, draguer lourdement), ils peuvent même avoir des capacités extraordinaires (les caméléons jouent avec les couleurs de l’environnement pour transformer les choses, le rugissement du lion peut littéralement repousser un adversaire). Un film qui mélange Madagascar avec le monde de Némo.
Un film dont les subtilités ne seront pas compréhensibles par les plus jeunes (jeu de mots (il faut sauver le lionceau Ryan). Apparition d’un personnage complètement maso qui prend plaisir à s’imaginer souffrir avant de vouloir être mangé par le lion.

Ce que disent les autres. Pour FilmAges, l’âge conseillé est 7 ans « Des images rapides et soudaines, sans aucune pause pour le jeune spectateur, la musique ou les bruitages forts, de même que le côté verbeux du film, sont autant de contre indications. Pour accrocher l’intérêt des adultes qui accompagnent les enfants, le dialogue abonde en références états-uniennes et parfois ambiguës (angoisse du père seul pour élever son enfant, rôle du gourou mystico-politique).

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