Space Jam : Nouvelle ère (Space Jam: A New Legacy) est un film de 2021 qui mélange prise de vue réelle avec dessin animé (avec même des Tooons en animation classique qui vont devenir en images de synthèse). Le début du film commence en 1998, lorsque James LeBron est enfant, puis on découvre sa carrière durant le générique. Rythme qui peut être rapide, ou même avec des effets de ralenti ou d’images différentes. Le match dure presque toute la deuxième partie du film. Petit saut dans d’une semaine à la fin.

MESSAGES

Sport

Basket. On nous montre un joueur connu, avec LeBron James et sa famille romancée (il y aura aussi d’autres basketteurs, comme Diana Taurasi, Nneka Ogwumike, Damian Lillard et Chiney Ogwumike, mais avec des modifications physiques). Compétition. Se montrer motiver, faire son maximum. Avoir un coach qui mobilise l’enfant. Le père dit que pour être le meilleur, il faut bosser. Équipe. Une équipe pensée pour fonctionner au mieux n’est pas forcément celle qui gagne, on voit ici que c’est l’esprit d’équipe et la coopération qui fait le jeu. Tricherie. On critique ceux qui trichent pour se faire des points. Motivation. Ne pas baisser les bras quand on perd, car on peut remonter la pente avec de la motivation.

Imposition familiale

Difficile pour un enfant de ne pas correspondre aux attentes parentales. Ici un joueur de basket n’apprécie pas vraiment que son jeune fils se spécialise dans le jeu vidéo plutôt que dans le basket. Relation au père. Importance que le père reconnaisse ce qu’apprécie son enfant et le revalorise là-dedans. Un enfant a besoin d’un père, pas d’un coach. Imposition. On voit comme ce n’est pas revalorisé d’être une personne qui impose, qui se sent le roi. Amour parental. Le plus important c’est l’affection que l’on peut avoir pour son enfant. Protection parentale. LeBron veut sauver son fils.

Éducation

Confrontation. C’est intéressant de voir que le méchant convainc le fils qu’il doit être respecté, et que pour cela il doit être le plus fort. On voit bien ici le besoin de gagner face à l’autre. Mais ce n’est pas en montant en symétrie que l’on résout les problèmes relationnels. Changer d’avis. Importance de reconnaitre ses torts, de dire à son fils que l’on est désolé.

Estime de soi

Don a besoin d’être revalorisé, on voit comme la flatterie fonctionne avec lui. Il lui dit comme il a des potentiels de créateur de jeu. Être soi-même. Il ne faut pas tenter de ressembler à l’autre, il faut activer ses propres potentiels. À travers l’expérience du matche où LeBron réalise que les Toons échouent parce qu’ils veulent lui ressembler, il va accepter que son enfant soit lui-même une personne à part entière, et pas juste une tentative de projection.

Sacrifice

Le moyen de gagner fait prendre le risque d’être effacé, le père va vouloir se sacrifier, les autres ont peur, mais acceptent (c’est finalement Bunny qui va mourir). Un parent doit être prêt à tout pour sauver la situation.

Méfiance

Manipulation. Il ne faut pas forcément croire les personnes qui ont l’air gentilles (on voit ici comme l’A.I. se met Dom dans la poche et lui vole son application en douce). Fréquentation. Il y a les bonnes et les mauvaises personnes, le jeune Don doit réaliser que son équipe est dans le mauvais camp.

Toons

Un monde de déjanté. Un sportif se retrouve dans le monde des Toons. On voit comme il peut modifier son corps et comme on peut recevoir des coups violents sans souffrir.

Space Jam : Nouvelle ère

Space Jam : Nouvelle ère

Cinéma

On veut ici scanner un personnage connu pour l’intégrer dans des films. Référence à Harry Potter, Star Treck, D.C, Mad Max, Austin Power, Casablanca, Matrix, Wonder Woman et… Rick et Morty. Et on verra dans le public Scooby-doo, King-Kong, des Gremlins ou du Hanna Barbera, du Géant de Fer, il y a même le clown de ça ou le Masque ou la sorcière de l’Ouest).

Jeu vidéo

Si James LeBron a dû abandonner sa GameBoy pour s’investir à fond dans le sport, son fils veut suivre une autre voie, il crée des jeux vidéos (dans son monde, le basket va avoir d’autres règles, d’autres potentiels et des points qui s’augmentent avec le style). Le jeu vidéo peut être un métier, avec des débouchés, les parents ne doivent pas critiquer. Informatique. On nous présente un algorithme anthropomorphe, cela ne donne pas vraiment une idée de ce que peut être le codage. Nouvelles technologies. Un garçon qui se débrouille bien avec tout ce qui est nouvelle technologie.

Plaisir

Notre travail doit être un plaisir (que cela soit le jeu vidéo ou le basket, quand on veut en faire son métier, ce n’est pas pour souffrir, mais pour apprécier la chose). Importance de s’amuser.

Travail

On doit faire ce pour quoi on est doué.

Imagination

Il ne faut pas rester enfermé dans sa propre vision des choses qui rend les sports ennuyants (LeBon qui veut jouer au véritable basket passe à côté d’un plaisir quand il n’arrive pas à activer des modes de jeu différents).

Amitié

Importance d’être entouré de ses amis (c’est le besoin de Bugs Bunny). Solitude. Bugs Bunny est seul en ville, il fait croire qu’il a des amis.

Battle

Point de style quand les Toons se la jouent rap le temps d’une confrontation verbale.

Danger de la science

Numériser des personnages, les intégrer dans des films ou dans un monde parallèle, c’est sympa, mais cela peut être dangereux. Intelligence artificielle. Dans le monde de Warner Bros, il y a une intelligence artificielle qui a un plan qui va se révéler dangereux.

Space Jam : Nouvelle ère

Space Jam : Nouvelle ère

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Dom disparait entre des serveurs, puis c’est le père qui est happé par une sorte de rayon qui le matérialise dans la machine. L’intelligence artificielle leur fait peur en apparaissant avec une grosse voix devant eux, puis il fait disparaitre l’enfant en renvoyant à LeBron qu’il doit accepter ses conditions. Il tombe de très haut, on l’entend crier et passer proche de différents mondes (il s’écrasera finalement chez les Toons). LeBron est poursuivi par quelque chose sous la terre. Il doit échapper à une voiture. Explosion TNT, la voiture va s’écraser au fond du ravin, l’homme crie et se retrouve être un ballon dégonflé. LeBron et Bunny doivent aider un train qui risque de se crasher, le conducteur est attaché, Daffy Duck casse le frein et risque d’accident contre un orphelinat. Speedy Gonzales se fait tirer dessus par des balles, c’est sombre, il y a une atmosphère à la Matrix. Lola risque de se faire taillader par des hachoirs atteindre par des pierres, mordre par de gros serpents, saute par-dessus de la lave (et c’est Bugs Bunny et LeBron qui doivent être sauvé, car risquent de mourir dans la lave). Quand on lui dit de tirer dans la balle, Sam tire avec ses pistolets et c’est Daffy qui se retrouve tout transpercé. Un énorme terrain tombe et fait tout sauter, les Toons risquent d’être écrasés. La famille de LeBron se fait importer au complet, mais il ne peut pas les toucher, une barrière électrique les sépare.

Malaise

La mère du jeune héros n’a pas la possibilité de voir le match. Le jeune garçon va jeter sa Game Boy dans la poubelle, pour plus focaliser sur le basket. Dom veut faire un camp de jeu vidéo, mais son père l’a inscrit à un camp de basket et le garçon n’ose pas dire que ce n’est pas ce qu’il aime. La mère voit bien que James LeBron exagère et impose le sport à son enfant. Dans le monde de Warner Bros, il y a une intelligence artificielle, un algorithme, qui a un plan, il observe le joueur de basket et se dit que c’est le meilleur et qu’il a besoin de lui. Le personnage qu’a travaillé Dom est détruit, il doit tout recommencer son programme informatique. Son père doit lui remonter le moral. Le basketteur n’est pas vraiment motivé par ce nouveau projet, il critique et l’algorithme qui regarde cela de l’intérieur. Dom et son père se disputent face aux personnes de la Warner, avec le père qui veut toujours l’envoyer au camp de basket. La matrice pète les plombs, il se sent humilié, il est fâché et quand le père et le fils entrent dans un ascenseur, on se dit qu’il va y avoir un problème, ils sortent au sous-sol étrange où se trouvent les serveurs. S’il devait perdre le match, il devra rester à jamais dans l’ordinateur. Il y a un compte à rebours. Il semble n’y avoir personne dans la ville. Bug Bunny s’est retrouvé seul dans la ville, car l’A.I. a promis à ses amis qu’ils seraient mieux ailleurs et ils sont tous partis. Bunny a un plan, on ne sait pas lequel, mais il fait venir Marvin le martien pour lui voler son vaisseau (le Toon tire avec son laser et atteint LeBron). Les Toon ont raté leur sauvetage, les héros de D.C. ont dû tout réparer. Grosminet se retrouve dans les bras du Docteur Evil (d’Austin Power), il n’a pas de poils. Titi avait été avalé par Grominet, il a les yeux rouges et se demande en quelle année ils sont. C’est la honte quand Bunny et LeBron interviennent dans l’épreuve de Lola. Lola a échoué, le sablier est terminé. L’équipe a l’air vraiment nul, LeBron craint qu’il n’arrive pas à sauver son enfant. L’intelligence artificielle veut faire combattre le fils contre le père et donne des pouvoirs à Don. L’enjeu du match a changé, tout le public va devoir rester si le héros perd (et tous les Toons seront effacés). L’équipe des Toons se fait laminer, les autres ont de grands pouvoirs (et les femmes ont une certaine agressivité). Grosminet est coincé dans la toile d’araignée et crie au secours. L’arbitre a favorisé l’équipe adverse, LeBron va râler, risque une faute et c’est le coq qui prend la relève et qui va se faire expulser du terrain. Le comportement des adversaires n’est pas très faire plaie (se faire bruler les poils, écraser, serré par la queue de serpent). Avec un adversaire encore plus rapide, les Toons perdent encore des points. À la mis-temps, les héros sont déprimés, ils n’y croient plus. On fait croire que Michel Jordan arrive, mais c’est Michael B. Jordan. La remontée de Tonns énerve l’A.I. qui en devient méchant avec le petit arbitre, il lui jette une chaise à la figure. Il continue d’être fâché et rabaisse Don. L’intelligence artificielle n’est pas content, il interrompt un moment d’affection entre le père et son fils. Dom va rejoindre l’équipe du père et l’A.I. prend sa méchante voix grave, se modifie et va prendre part au match sous une nouvelle apparence. Un panier qui a été marqué est enlevé en trichant, le jeu devient agressif et il bouscule fortement LeBron. Bugs Bunny se sacrifie à la place du père, mais son précieux tir qui risque en plus de le faire disparaitre n’est pas assez fort et LeBron qui va aider est empêché d’y arriver, on craint que tout soit perdu. Le père fait croire à son fils qu’il l’emmène au camp de basket.

Visuel effrayant

Monde de Mad Max, avec deux punks sur un véhicule en marche et Vil Coyotte avec des sortes de piercings. Le coq avec une perruque blonde chevauche le dragon cracheur de flamme de Game of Throne. Les basketteuses ennemies, en araignée ou en serpent sont assez effrayantes et agressives.

Moquerie

On rit de voir le grand frère recevoir des ballons de basket dans la figure. L’ami de LeBron est risible quand il souhaite de faire entrer dans le téléphone. On se moque de Daffy qui ne trouve personne pour faire un hug à la fin du match. Banalisation des coups. Dans le monde des Toons, se faire mal est synonyme de gag (LeBron se fracasse contre un rocher qu’il croyait avoir un trou). Quand on lui dit de tirer dans la balle, Sam tire avec ses pistolets et c’est Daffy qui se retrouve tout transpercé. On voit le Martien se faire écraser par la porte de son vaisseau. Daffy reçoit même un coup derrière la tête de la grand-mère. LeBron reçoit plein de fois de suite la balle dans la tête.

Tristesse

Bunny décide de prendre la place du sacrifié qui était à la base celle du père, on voit son personnage informatique buguer. À la fin il est au sol dans les bras de sa copine, on le voit souffrir, on s’inquiète pour lui et finit par s’évaporer dans les airs devant ses amis.

Santé

Boisson. Bunny vide une chope en pensant à ses amis qui sont partis. La grand-mère s’envoie des Martigny à la pause du match.

VOCABULAIRE

Classique, souvent huppé (et pour donner plus classe, en version originale il y a des mots en français).

Dans le premier film c’était des extra-terrestres qui provoquaient les Toons en duel, ici ce sera un serveur informatique. L’ambiance est au début plutôt bon enfant, mais le match devient agressif sur la fin, avec un grand méchant plutôt impressionnant qui dénigre les autres. La mort d’un personnage apprécié de tous (qui n’est finalement pas mort) fait qu’il vaut mieux accompagner les plus jeunes et le proposer dès 7 ans.

Ici, le premier film.

Ce que disent les autres : Ici, une critique positive du film et ici et ici du négatif.

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