Robots est un film en images de synthèse de 2005. L’introduction nous présente la naissance et l’enfance de Rodney. Puis il va vivre ses aventures en entrant dans le monde adulte. Le rythme est souvent rapide, peu de scènes reposantes.

MESSAGES

Apparence

Critique du business qui crée des normes de beauté, qui rend les gens mal dans leur peau pour qu’ils ressentent le besoin de changer d’apparence, de consommer (ici les robots veulent faire des mises à jour, dans notre monde, c’est des régimes, une nouvelle coupe de cheveux ou une grosse voiture). Consommation. Critique du business qui supprime les pièces détachées pour que les gens achètent du neuf.

Tolérance

Critique de l’uniformité quand la beauté réside aussi dans nos spécificités, différences.

Récupération

Revalorisation du débrouillard qui peut tout réparer. Bricolage.

Cupidité

Industries qui évoluent dans le mauvais sens, qui perdent leur valeur pour rapporter plus. Critique du patron qui se permet de licencier qui il veut. Abus. Il se permet draguer les plus jolies.

Différence de classe

Capitalisme qui isole les plus faibles, qui crée une différence pauvre et riche. Cela risque de créer des tensions dans la population, guerre civile. Lutte des classes.

Réaliser son rêve

Critique du mythe de devoir partir en ville pour pouvoir vivre son rêve. Là-bas on y a encore plus de pauvreté (mendiants, petits arnaqueurs en tout genre, des sans domicile fixe qui fouillent les poubelles.

Voyage initiatique

Émancipation, devenir un adulte, trouver du travail. D’ou que l’on vienne, on est capable d’avoir une bonne idée, d’être inventeur, d’avoir des projets. Il faut oser choisir ce que l’on veut être, faire ce qui nous fait plaisir.

Amour parental

Importance d’avoir des parents aimants qui soutiennent leurs enfants, qui permettent d’oser son rêve. Soutien parental.

Combattre

Se battre pour ses idées, être du côté du petit peuple. Faire attention à l’autre.

Intérêt à l’autre sexe

Amourette, Piper, une jeune fille de la rue, tout en charme simple ou Cappy une jeune businesswoman. Deux demoiselles pour un héros (et comme il n’y a jamais eu de suite à ce film, on ne saura pas qui il a choisi, ce thème n’est pas vraiment primordial, on a l’impression que ces demoiselles font surtout de la figuration).

Robots

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SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Les usines du dépotoir sont sombres, rouges, on y désosse les robots, on en fait des pièces détachées. Scènes où Fender risque sa vie. Comme Bigweld à la fin du film qui risque de finir broyée-brûlée (ce qui sera finalement le cas pour la méchante). On y entrera par trois fois, y compris pour la bataille finale où les gentils robots doivent se battre contre les sbires de la méchante.

Tension

Atmosphère tendue devant la porte de Bigweld, qui s’ouvre en grinçant, à l’intérieur tout est noir, on ne sait pas à quoi s’attendre.

Tristesse

S’entendre dire que l’on ne sera jamais rien, qu’il faut abandonner. Le père du héros est malade, il risque de mourir.

Famille de méchants

Avec une mère agressive et possessive qui fait plutôt peur, un fils imbu de lui-même (le père est encordé à une chaîne, suspendu au plafond, absent). Comment le jeune spectateur va-t-il percevoir ce « couple » de méchants ?

VOCABULAIRE

Certains termes de la rue « dégage, je me marre, abruti, tu pieutes »

Très intéressant le thème anti-capitalisme du film, pas vraiment enfant, mais autant les sensibiliser à ça tôt. Quelques rares parodies (le robot du magicien d’Oz, chantons sous la pluie, Star Wars). Stéréotype : les robots se moquent du gros popotin de Tante Fanny, même si elle les aide à s’en sortir, les remarques qui parsèment le film sont plutôt lourdes. Quelques effets comiques autour des prouts, pas très subtils.

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