Professeur Maboule est un film en images de synthèse de 2008, avec une animation de piètre qualité, sans grands détails. Quand le personnage principal rêve, l’animé est présenté dans un autre style qui n’est pas en synthèse.
MESSAGES
École
Trouver sa place. Difficulté d’intégration dans le système scolaire, il y a les beaux et les laids, et c’est chacun de son côté, avec des jeunes frimeurs qui cherchent des crasses aux autres. Intégration. Le héros va devoir trouver sa place.
Vantardise
Pour plaire à une jolie demoiselle, le jeune héros se transforme en un beau frimeur. Drague. Si cela fonctionne plutôt bien dans un premier temps, la demoiselle va préférer son côté gentil finalement. Estime de soi. Il faut oser rester soi-même, ne pas user d’artifices.
Nécessité d’affronter ses peurs
Capacité à reconnaître ce que l’on ne sait pas faire, savoir rester soi-même.
Véhicules
Les jeunes sont intéressés par les tours en moto, le héros veut plaire et réussir à conduire.
Bon enseignant
Exemple d’un professeur qui propose des cours qui plaisent aux élèves, qui les motivent.
Travail de groupe
Même des personnes qui ne s’entendent pas peuvent travailler ensemble pour s’en sortir. Et finalement tout le monde va s’apprécier.
Créativité
Un savant mis en avant, mais bien stéréotypé, un savant doit avoir des lunettes et être moche avec des habits démodés.
SCÈNES DIFFICILES
Mises en danger
De nombreux personnages agressifs, cela va de la foule en colère (plusieurs voisins fort mécontents au début du film), aux camarades de classe peu sympathiques. Arnold va souvent être renvoyé à son monstre intérieur, qui apparaît surtout quand il a peur, dans ses cauchemars (un monstre en noir et rouge avec des grosses dents). Ce monstre va sortir de ses rêves et poursuivre tout le monde à la fin du film durant de longues minutes (cris, balle aux prisonniers, on va croire que beaucoup de personnes périr).
Tristesse
Le gentil professeur risque sa place. Il en est réduit à demander de l’aide à son petit-fils qui s’en fiche. On peut souvent avoir honte pour le héros qui fait vraiment n’importe quoi (mais ce n’est de sa faute, les scénaristes doivent être aussi nuls que lui).
VOCABULAIRE
Langage jeune (trop de la balle, trucs de oufs, la ferme). Très criard.