Professeur Maboule

Professeur Maboule

À partir de 7 ans

Professeur Maboule est un film en images de synthèse de 2008, avec une animation de piètre qualité, sans grands détails. Quand le personnage principal rêve, l’animé est présenté dans un autre style qui n’est pas en synthèse.

MESSAGES

École

Trouver sa place. Difficulté d’intégration dans le système scolaire, il y a les beaux et les laids, et c’est chacun de son côté, avec des jeunes frimeurs qui cherchent des crasses aux autres. Intégration. Le héros va devoir trouver sa place.

Vantardise

Pour plaire à une jolie demoiselle, le jeune héros se transforme en un beau frimeur. Drague. Si cela fonctionne plutôt bien dans un premier temps, la demoiselle va préférer son côté gentil finalement. Estime de soi. Il faut oser rester soi-même, ne pas user d’artifices.

Nécessité d’affronter ses peurs

Capacité à reconnaître ce que l’on ne sait pas faire, savoir rester soi-même.

Véhicules

Les jeunes sont intéressés par les tours en moto, le héros veut plaire et réussir à conduire.

Bon enseignant

Exemple d’un professeur qui propose des cours qui plaisent aux élèves, qui les motivent.

Travail de groupe

Même des personnes qui ne s’entendent pas peuvent travailler ensemble pour s’en sortir. Et finalement tout le monde va s’apprécier.

Créativité

Un savant mis en avant, mais bien stéréotypé, un savant doit avoir des lunettes et être moche avec des habits démodés.

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

De nombreux personnages agressifs, cela va de la foule en colère (plusieurs voisins fort mécontents au début du film), aux camarades de classe peu sympathiques. Arnold va souvent être renvoyé à son monstre intérieur, qui apparaît surtout quand il a peur, dans ses cauchemars (un monstre en noir et rouge avec des grosses dents). Ce monstre va sortir de ses rêves et poursuivre tout le monde à la fin du film durant de longues minutes (cris, balle aux prisonniers, on va croire que beaucoup de personnes périr).

Tristesse

Le gentil professeur risque sa place. Il en est réduit à demander de l’aide à son petit-fils qui s’en fiche. On peut souvent avoir honte pour le héros qui fait vraiment n’importe quoi (mais ce n’est de sa faute, les scénaristes doivent être aussi nuls que lui).

VOCABULAIRE

Langage jeune (trop de la balle, trucs de oufs, la ferme). Très criard.

Si le film veut permettre de s’accepter, on se moque tellement du héros durant le film que le message perd de son sens. Un scénario qui va dans toutes les directions, avec des personnages secondaires inexploités, des intrigues posées pour remplir l’espace. Peu de distances avec les adultes. Jack se bat avec un adulte et se montre impertinent, l’adulte combat avec lui et se met ainsi au même niveau de violence. On veut faire revivre Jerry Lewis dans une animation moyenne.

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