Pinky Malinky est une série d’animation de 2019 bien déjantée. L’introduction ne présente pas du tout le thème de l’épisode, un gag déjanté. Le rythme peut être rapide, les séquences peuvent se suivre en jouant sur des effets d’une émission de téléréalité, avec les personnages qui parlent à la caméra (ou directement au spectateur), d’ellipses. Vidéo fait avec téléphone. Effet de caméra qui zoom ou qui observe de derrière. Il peut y avoir des flashs avec des images réelles.
MESSAGES
Déjanté
Un humour qui part à 100 à l’heure avec beaucoup de personnages les plus étranges les uns que les autres (le héros est une saucisse). Hyperactivité. On nous montre un petit garçon plein d’énergie. Mais il n’est pas stigmatisé, on est content qu’il s’amuse bien. Un côté foufou qui plait. Toon. Pinky peut s’arracher des membres ou subir des choses sans qu’il ait vraiment mal.
Nouvelles technologies
Les personnages semblent parler à la caméra, comme s’ils mettaient des choses sur YouTube. On peut nous montrer des images qui proviennent d’internet.
Amitié
Des camarades qui fonctionnent ensemble. Intérêt pour l’autre sexe.
Joie de vivre
Plaisir de faire n’importe quoi (on peut même faire n’importe quoi quand on est puni). Jeu. Les enfants doivent pouvoir prendre du plaisir en s’amusant.
Consommation
Les personnages mettent bien en avant qu’ils aiment acheter des choses (comme les Poppins, un snak).
Critique de société
On nous montre différentes choses que l’on critique (comme les informations télévisées).
Presse
On critique comme la presse peut distiller les informations.
Tolérance
Pinky veut faire en sorte que tout le monde
École
Pinky apprécie beaucoup son école.
Multiculturalité
Beaucoup de personnages afro-américains. Tina la fille la plus cool du collège, Babs la meilleure copine de Pinky, la maman de Pinky.
Famille
On nous montre des familles hors normes. Le héros a des parents qui forment couple mixte (une mère noire bien musclée et un moustachu roux) (les rôles sont plutôt inversés), des parents aimants et compréhensibles. Son meilleur pote, JJ a trois pères qui l’ont adopté.
Différents messages par épisode
Animal de compagnie. On se moque d’une tentative d’adopter un chat (il est trop agressif). Problème de l’utilisation d’internet, avec des followers, mais être moins en lien avec sa famille. Publicité pour des produits. Camarade de classe qui s’intéresse à Pinky.
SCÈNES DIFFICILES
Mises en danger
Beaucoup de personnes veulent s’emparer de Pinky, il doit se cacher. Pinky ne réalise pas que les ratons laveurs le lavent parce qu’ils veulent le manger. Pinky se fait arracher le haut de sa tête par son chat sauvage, on retrouve le petit morceau au sol. Le chat détruit tout, il donne des coups de griffe, il a arraché l’habit de Bob qui se retrouve nu sur le lit. Pinky ramène le chat sauvage dans la nature, et dans un moment plutôt d’émotion d’au revoir, le petit animal se fait sauter dessus par un plus gros, on craint qu’il se fasse tuer.
Malaise
Pinky ne trouve pas comment remplacer la nourriture Poppins. Raton laveur qui mange la pousse Poppins. Parodie de film d’horreur avec de nuit un bruit étrange. La mère de Pinky s’intéresse trop à internet, elle en oublie sa famille. Tiny qui croit que Pinky lui a envoyé une demande pour sortir avec lui, elle lui dit qu’elle l’aime, mais il n’est pas amoureux de lui, il se prend la tête, il n’ose pas lui dire la vérité et quand il lui en parle il la fait pleurer. Une fourmi se fait écraser par un pied, Pinky est tout triste. On peut voir Pinky tout déprimé de ne pas pouvoir parler aux gens (il s’est autopuni).
Humour adulte
« Il semblerait que vous ayez un animal sauvage sur les bras… mais assez parlé de votre mari ». JJ jouait au briseur de couple dans un monde virtuel, il était avec la mère de Pinky.
Moquerie
Les nombreux personnages sont risibles dans leurs différents décalages. On rit d’un personnage qui se fait agresser par deux chats sauvages. Tiny qui fait une tête de cochon quand elle rigole. Banalisation de la violence. Dans un effet Toon, Pinky peut se démembrer ou recevoir des coups pour faire rire.
VOCABULAIRE
Des mots rapides.
Une série complètement déjantée, avec des valeurs intéressantes (on critique le besoin d’être trop sur les réseaux, la publicité, l’appropriation des animaux, l’angoisse de mal faire, … ). Mais sous des allures de mignon petit animé, on met en scène des histoires qui ne sont pas pour les petits, pas vraiment certain que les jeunes enfants saisissent cela, le rythme est trop rapide, mieux vaut attendre dix ans, et l’humour est surtout préadolescent (un peu comme si on voulait proposer de bonnes morales en montrant un programme fou).
Il existe un épisode pilote de cet animé, dans une animation un peu différente, sortie en 2009.