Film d’animation de 2015, l’effet donne un rendu crayon de papier grâce aux ombres crayonnées, avec une apparence bien caractéristique, cela crée une bonne intégration des personnages dans les décors faits avec la craie. Rythme plutôt lent. Différentes ellipses. Moment de rêve ou d’histoire imaginée.

MESSAGES

Maladie

On nous montre comme on peut souffrir, autant physiquement que moralement,mais aussi comme on peut s’en sortir. Ce n’est pas facile de parler de sa maladie. Importance du soutien. Les parents sont bien présents. C’est en restant avec la personne malade que l’on peut aider à aller mieux. Malaise de l’incertitude. C’est difficile de ne pas savoir si on va guérir ou pas, d’attendre les résultats. Faiblesse. Il ne faut pas se considérer comme diminué lorsque l’on est malade, on nous montre que l’on peut rester bien performant même dans un fauteuil roulant (bon c’est plus facile quand on a le pouvoir de sortir de son corps). Courage. Exemple d’un enfant qui se montre brave face à la maladie.

Famille

La famille est importante. Rôle parental. On nous montre des parents qui aiment leur enfant, qui font en sorte d’être présents quand c’est possible pour eux. Sensibilité des parents. On voit qu’ils se font du souci, que la mère peut pleurer d’une situation difficile (ce qui est rarement montré, cela mérite d’être souligné, le parent peut aussi souffrir). Fratrie. Bon lien entre un frère et une soeur.

Force d’un petit

Tout le monde peut aider, même un enfant. Envie d’être fort. On voit comme l’enfant est motivé à être performant. Il veut faire comme ses héros.

Persévérance

Les personnages réagissent à ce qu’ils voient autour d’eux, ne laissent pas faire, c’est positif de ne pas laisser tomber. Dynamisme critiqué. À vouloir beaucoup réagir, on risque de faire des gaffes qui ne vont pas plaire aux autres, même si on a voulu aider à la base. Il ne faut pas se mettre en danger.

Aider l’autre. Bonté

Un jeune enfant malade va s’occuper de ceux qu’il peut aider. Se faire du souci pour l’autre, tenter d’aider, s’inquiéter l’un pour l’autre. Don de soi. Il va jusqu’à se mettre en danger pour sauver une demoiselle (c’est sympathique, mais on lui renvoie qu’il doit d’abord protéger sa propre vie). Bien contre le mal. On nous montre un bon exemple, mieux vaut faire comme le jeune garçon et le policier, plutôt que comme les malfrats.

Lien avec l’autre

Importance d’avoir quelqu’un à qui parler, avec qui l’on peut partager quelque chose de spécial (il ne faut pas garder les secrets pour soi).

Imagination

Lire des histoires permet de s’imaginer des mondes (la première scène est en fait une histoire racontée). Sortir de son corps lorsque l’on est enfermé dans un hôpital peut aussi être une métaphore, le besoin d’activer l’imaginaire.

Capacité du cerveau

Avec la projection astrale, on offre au spectateur un bon moyen de se questionner autour des pouvoirs du cerveau, les limites de nos facultés mentales (ou des supers pouvoirs).

Se projeter dans le futur

Importance d’avoir des rêves de métier, ici Leo se verrait bien policier, dans un moment rêvé il endosse même ce rôle. Les personnes reconnaissent l’enfant capable d’accéder à son rêve. Réaliser son rêve.

Mauvais chef

Un jeune policier n’est pas aidé par sa hiérarchie, son commissaire ne le considère pas bien et ne veut pas l’écouter. On critique l’injustice du chef qui ne soutient pas son subordonné. On le sent borné, frustré de la réussite du jeune policier.

Histoire policière

Avec policier qui veut résoudre une enquête. Indicateur qui aide la police, mais qui reste un petit voleur.

Critique du hacker

Le méchant est celui qui envoie un virus chez les gens, qui crée des problèmes et qui veut de l’argent (cupidité). Nouvelles technologies.

Phantom Boy

Phantom Boy

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Beaucoup de moments avec des personnages qui ont des pistolets. Attaque à main armée dans un magasin, avec un des voleurs qui tire et cela fait une détonation forte. Une fuite de gaz va faire exploser un magasin, les personnes parviennent à sortir de justesse. Le policier ne sait pas que derrière lui il y a un bandit qui risque de le tuer avec une arme à feu. Bagarre à main nue. L’homme au visage cassé va faire tomber une lourde charge sur le policier, on peut imaginer qu’il est tué (c’est ce que pense le malfrat). La journaliste se retrouve dans un parking où il n’y a personne, c’est tendu, le méchant apparait avec ses deux sbires, il est en colère et elle est menacée, elle va se cacher sous une voiture, un des hommes tente de l’attraper. L’indicateur, appâté par un coffre fort, oublie sa mission première, et pendant qu’il vole un coffre fort, la demoiselle est agressée par l’homme défiguré (celui-ci veut ouvrir la voiture où elle est enfermée, elle n’arrive pas à démarrer, il tire des balles dans le moteur pour l’immobiliser). Les deux hommes de main vont à l’hôpital pour se débarrasser du policier, on voit le plus musclé assommer deux veilleurs de nuit, menacer avec un pistolet. Un des bandits utilise le corps de Leo pour ne pas se faire tirer dessus, il va ensuite le pincer pour tenter de le faire bouger, mais le jeune garçon qui ne sait pas où il se trouve n’arrive plus à renvoyer son corps astral à l’intérieur (en plus la douleur crée d’étranges modifications chez lui, il se retrouve en boule, ne peut plus bouger). Marie tente de s’échapper d’un bateau, l’homme au visage cassé la poursuit avec un pistolet, elle doit trouver une issue dans les nombreux couloirs. Le bandit crée une explosion sur le bateau pour le faire couler, Marie a peu de temps pour sortir, il y a des flammes qui se propagent, et elle prend le temps d’éliminer un virus informatique avant de s’enfuir (le bateau tangue dangereusement, gros bruits et musique stressante). Le malfrat qui était parti du bateau revient à l’intérieur pour tuer la journaliste. En ouvrant une porte, elle est rejetée en arrière par une gigantesque quantité d’eau.

Malaise

Le policier qui a réussi à empêcher un braquage se fait réprimander, c’est injuste. Musique stressante quand toute la ville s’éteint, on voit que cela génère des accidents de voiture. Leo à l’hôpital a dû se raser la tête. On voit une prise de sang, avec une piqure que l’on voit passer sous la peau. L’enfant n’est pas pris au sérieux par le policier qui veut le renvoyer. La journalise fait sa maligne et ne ferme pas sa bouche devant le méchant qui est pourtant un peu fou, furieux il voudra lui tirer dessus. On voit parfois le jeune Leo avoir mal, il souffre de sa maladie, on va le voir pâle, cerné, tomber inconscient sur le sol. On réalise que les méchants ont le téléphone de la journaliste et son ami policier laisse un message qui va mettre les méchants sur sa piste. L’homme au visage cassé et le chien sombrent avec le bateau, on ne va voir que le chien remonter à la surface.

Tristesse

À la première sortie astrale, on peut craindre que l’enfant soit mort et que ce soit son fantôme qui part. Difficile de voir les parents partir, de voir Leo se retrouver seul. Inquiétude des parents, on voit la mère pleurer. La petite soeur s’invente son frère, comme s’il était là à côté d’elle, tellement qu’il lui manque. On réalise que Leo doit rejoindre son corps à temps, sinon il risque de disparaître, ce qui va être le cas à la fin de l’animé, on voit son enveloppe disparaître petite à petit, même s’il se dépêche ce ne sera pas suffisant. On peut croire que Leo soit mort après cela, mais on va comprendre assez vite qu’il n’est que dans une sorte de coma dont on n’arrive pas à le faire sortir.

Peur

Plusieurs moments de sursaut. La première scène est une porte qui se fait ouvrir avec vacarme, le bruit nous prend au dépourvu, ensuite le policier monte des escaliers, on va de nouveau sursauter quand il arrive en haut. Beaucoup de scènes de nuit (avec en plus effet de sirène ou d’orage).

Monde adulte

L’enfant va passer par une boite de strip-tease, l’adulte lui dit bien que ce n’est pas pour lui et qu’il doit mettre ses mains devant ses yeux quand il passe devant les demoiselles déshabillées (nous ne voyons que le bas des jambes).

VOCABULAIRE

Classique. Avec quelques mots limites vulgaires (aboule l’oseille, fric, abrutis, clébard, conneries, sans déconner, imbécile, des poulets, en taule).

Une ambiance proche d’un polar noir, ce n’est pas pensé pour les plus jeunes. Beaucoup de mises en danger, avec arme à feu. Film sensible qui met en scène des choses dures, mais en s’adaptant à un enfant de 10 ans.

Des mêmes réalisateurs, Une vie de chat.

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