Peur(s) du noir est un film sorti en 2007. Un long générique qui introduit une série de six courts-métrages qui s’imbriquent les uns dans les autres. Ils sont tous en noir et blanc et valeurs de gris (il y en a un qui se permet le rouge), mais ont des techniques d’animation différentes les unes des autres. Ce montage est inhabituel, avec ses intermèdes et ses contenus disparates. Ils sont l’oeuvre de dessinateurs de bande dessinée.
MESSAGES
Horreur et tension
Chaque court métrage à ses thèmes. Une première relation qui vire au cauchemar, quand sa copine devient une véritable mante religieuse. Le rapport dans le couple, la question des enfants traités de manière horrible. Une des séries présente des chiens qu’une sorte d’aristocrate agressif laisse attaquer le monde, avec une scène implicitement zoophile. Une autre est une narration plutôt négative de la vie accompagnée de formes géométriques. Le court métrage typé japonais joue avec les cauchemars d’une petite Japonaise. De nombreuses angoisses sont traitées, c’est peut-être le film qui utilise le plus les effets du film d’horreur. Avec toutes les interrogations sur le sens des éléments du rêve, la question des non-dits.
SCÈNES DIFFICILES
Film avec des problématiques et des peurs adultes
Film à déconseiller à ceux qui n’aiment pas les blessures d’insectes. Les chiens. Les rapports difficiles entre camarades de classe (torture d’enfants). Les longues tirades agressives et existentielles. Des sursauts parce qu’on ne s’y attendait pas. L’angoisse du monstre. Il peut y avoir des scènes sexuées.
VOCABULAIRE
Le langage peut être cru « Tu es ma petite salope », « dans la gueule connard » ou complexe, voire intellectuel. Quelques effets sonores angoissants.