Petite Princesse est une série d’animation de 2006. On semble voir les dessins des livres, qui sont animés un peu comme dans le style des papiers découpés. On suit principalement la petite princesse, mais il y a aussi d’autres personnages dans le récit qui reçoivent l’exclusivité de l’écran. Il peut y avoir des ellipses ou des retrous en arrière. Ce n’est donc pas forcément facile à suivre pour un tout petit. Un narrateur est présent et peut parler avec la princesse.
MESSAGES
Joie de vivre
On montre une image positive d’une petite fille vive, dynamique et espiègle. Femme performante.
Découverte
La petite fille va découvrir des choses, comprendre le monde qui l’entoure. Le narrateur va aussi parfois lui transmettre des informations.
Princesse
Enfant centré sur soi. Une princesse, ça veut ou impose. Les titres sont bien centrés sur ce que veut la petite fille, on perçoit bien son côté un brin autoritaire, exigeante et capricieuse. Elle a aussi des idées reçues. Des contres exemples que les parents doivent saisir. Égoïsme. Se décentrer.
Jeu
On découvre des jeux d’enfants, et la bonne présence de l’entourage adulte pour s’amuser avec elle (faire peur, lancer la balle, s’amuser à la magie).
Soutien parental
L’enfant réalise que le parent doit être présent et qu’il est là pour soutenir. On ressent le besoin d’autonomie de la petite princesse, mais sans les adultes, la vie serait plus difficile.
Règles de société
Chaque épisode contient un thème proche de l’enfant (difficulté à manger certains aliments, peur d’être abandonné-e, le « non je veux pas » qui devient « oui », croire qu’on est responsable des choses qui se passent autour de soi, prêter quelque chose pour un moment ou pour toujours, avoir peur de l’orage, autour des dents).
SCÈNES DIFFICILES
Malaise
Il n’y a pas de scènes difficiles. Mais certains personnages ne font pas partie d’un quotidien d’enfant, et peuvent paraître déjantés (un militaire adulte qui se ballade avec un cheval style balais ou un amiral qui barbote dans la mare).
Moquerie
Sous forme d’humour, on nous montre une petite fille qui a parfois le dessus sur l’adulte (bon normal, c’est une princesse).
VOCABULAIRE
Classique, avec un narrateur extérieur masculin qui interpelle la petite princesse pour la questionner sur ses actions