Oggy et les Cafards, le film est une production d’animation de 2013. L’animation est de meilleure qualité que la série originale, quelques effets de synthèse. Flash-back. Un film constitué de plusieurs récits (préhistoire, moyen-âge, 1900 et le futur). Il peut se passer plusieurs choses en même temps.

MESSAGES

Courage

On revalorise ceux qui sont forts et performants. Femme forte. C’est une demoiselle qui sauve Oggy, elle sait se montrer intentionnée et est une vraie aventurière. Homme fort. Il faut se montrer performant pour conquérir le coeur de la femme.

Amour

On se moque légèrement de la romance et du baiser. Importance d’avoir une femme qui nous plait. Timidité. Oser déclarer sa flamme, vouloir passer sa vie avec une amoureuse. Imposition parentale. Pression des parents qui veulent marier leur fils.

Méchant et gentil

On nous montre bien qui sont les méchants, ceux qui embêtent les autres. Harcèlement. Le pauvre Oggy est souvent embêté (par des cafards).

Évolution

Le gag du début du film nous montre l’évolution, de l’amibe à l’âge de pierre (avancée technologique, avec la découverte de comment faire le feu). Histoire. Puis le moyen-âge et l’ère industrielle.

Traumatisme

On nous montre qu’une expérience, vécue enfant, peut causer des problèmes, devenus adulte.

Décoder l’image

Compréhension qu’à travers l’image, car ici, il n’y a pas de parole, l’enfant va devoir saisir ce qui se passe juste à travers l’image, sans autre explication. Pas toujours facile.

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Devoir aller récupérer le feu vers un volcan. Piranhas qui foncent contre les fesses d’Oggy. Le chat est précipité dans le fond du volcan, on peut l’imaginer mort. Tribu de chiens qui capturent Oggy pour le manger. Se faire capturer en pleine nuit. Poursuite, avec risque de se faire attraper. Kidnapping de la fiancée du prince, embarquée dans un sombre donjon. Gros chien à grosses dents, sous-fifre des cafards. Le père du héros est menacé par une épée. On revit la scène de Moriarty qui laisse tomber Sherlock Holmes en bas d’un précipice. Sombre cachot. Grosse scie circulaire qui coupe une tour. Un des cafards veut faire tomber Holmes en retirant les doigts les uns après les autres, on peut le croire mort. Combat spatial, avec tirs laser. Oggy et les cafards sont désintégrés par un rayon laser.

Malaise

Les cafards font de sales coups à Oggy, on craint qu’il ait des problèmes à cause d’eux, ils sont en plus difficiles à arrêter. Le feu a été éteint et c’est Oggy que l’on accuse injustement. Bêtise des cafards qui mettent le feu à la maison de la demoiselle. Complot pour accuser Holmes, il se retrouve en prison à la place des cafards. Complot avec bombe pour faire tuer la reine d’Angleterre, les secondes défilent, stress pour arrêter le mécanisme. Bob qui dépérit, on le voit de plus en plus faible, on peut craindre qu’il meure.

Banalisation de la violence

Nous sommes en plein Cartoon, les personnages reçoivent des coups, se poursuivent, se font bruler, on rit du malheur de l’autre.

Maltraitance

Les Cafards ne cessent de s’en prendre à Oggy, c’est leur souffre-douleur et ils s’en sortent plutôt bien.

VOCABULAIRE

Il n’y a pas de parole.

Un film déjanté qui modernise le genre Cartoon de la grande époque, un croisement de Tom et Jerry ou autres Titi et Grominet avec Bob l’Éponge. Cela risque de bien faire rire vos enfants, et les adultes pourront apprécier certaines références (oui on se moque bien des petits animaux de Blanche-Neige, on revit la mort de Sherlock Holmes ou Prison Break pour finir par Star Wars), mais il vaut mieux qu’ils aient dépassé le stade de l’humour au deuxième degré.

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