Mon Terrier est un court-métrage d’animation Pixar de 2020. On suit une petite lapine sous terre, qui tente de se faire un terrier et qui rencontre d’autres habitants. Linéaire, visuellement bien compréhensible. Sans parole.
MESSAGES
Timidité
On voit que la lapine est timide, ça lui pose des problèmes et elle se compare aux autres, elle n’ose pas demander de l’aide. Estime de soi. Un exemple de personne qui n’a pas confiance en soi.
Solitude
Une lapine, qui a de la peine à fonctionner avec les autres, veut faire son foyer toute seule. Elle finira par réaliser qu’elle a besoin des autres, et on verra qu’ils peuvent bien l’aider et qu’elle sera contente.
Dépression
Lorsque l’on est tout au fond du trou, c’est important d’oser demander de l’aide, de voir que les autres peuvent nous aider.
Déménagement
Ce n’est pas facile de se trouver une nouvelle maison et de faire face aux voisins. On voit un lapin qui veut construire un terrier et qui a honte de ce qu’il a imaginé, c’est clairement petit par rapport à ce qu’ont les voisins. Appartenance. Être finalement contente de faire partie d’une société.
Animaux anthropomorphes
De nombreux animaux qui ont comme lien commun d’habiter sous la terre (fourmi, taupe, loir, grenouille, souris, hérisson…). Lapin. Le personnage principal est un petit lapin. Genre. On ne sait pas vraiment si c’est un mal ou une femelle, mais à ce qui est dit sur le site de Pixar, c’est une lapine. Mignon. Des personnages qui ont une apparence mignonne.
Aider les autres
Et surtout l’importance d’aller demander de l’aide. Coopération. Lorsque tout le monde donne un coup de main, on peut être très fort et fonctionnel. Résolution de problème. Face à un grand problème, on n’a pas intérêt à tenter de le résoudre seul, il faut alerter la communauté qui pourra nous aider.
Foyer
Importance de s’imaginer son foyer et d’en avoir un. Nous avons tous des habitations différentes.
Tolérance
Il ne faut pas s’arrêter aux premières impressions (l’animal qui vit dans le noir et qui a de grosses dents sera celui qui va faire venir tout le monde). On voit comme tous les animaux ont des maisons différentes, des habitudes différentes (comme les fourmis qui font la fête, les lézards qui font du sauna ou les grenouilles qui lisent) et qu’ils vivent pourtant en bonne communauté.
Musique
De la musique classique accompagne le court-métrage (et c’est presque toujours du Mozart).
SCÈNES DIFFICILES
Mises en danger
Une lapine creuse très profondément, mais l’eau va s’engouffrer dans le terrier, elle doit vite remonter prévenir ses voisins qu’ils risquent d’être tous noyés. Ils parviennent à faire une nouvelle canalisation, mais l’eau les poursuit.
Malaise
La lapine allait donner un coup de pèle lorsqu’une taupe sort de l’endroit où elle allait donner un coup. La lapine est dérangée par le petit plan de maison qu’elle avait prévu (car ses voisins en ont une bien plus grande). La lapine va tenter de trouver un endroit pour faire la maison, mais elle tombe à chaque fois sur d’autres voisins. Elle arrive chez des voisins lézard qui n’ont pas de grande pudeur. Elle arrive près d’une porte où derrière c’est bien sombre et qu’on y voit de grosses dents dans le noir.
VOCABULAIRE
Sans paroles. Il y a des écrits en anglais sur le dessin du personnage principal.
Avec l’excuse d’une petite histoire où une lapine a de la peine à se faire un foyer et à fonctionner avec des voisins, on peut aussi aller chercher un sens plus métaphorique, où on doit pouvoir compter sur les autres lorsque l’on est en dépression. Un animé visible par tous, les thèmes ont différents sens (peu de risque que les enfants saisissent que l’on peut parler de dépression). Il y a un moment où dans le noir, on ne sait pas vraiment quelle bête inquiétante se trouve et la crainte que l’eau envahisse les terriers, mais c’est vite résolu (les plus jeunes seront plus à l’aise accompagnés).
Ce que disent les autres : ici une présentation du court-métrage.