Max et Ruby est une série d’animation de 2002. Des décors figés qui semblent être réalistes, les personnages sont travaillés à la palette graphique. On va suivre principalement deux enfants qui sont des lapins anthropomorphiques. On saute d’un personnage à un autre.

MESSAGES

Protection parentale

Apprentissage du métier de maman. On nous montre une grande soeur faire comme si c’était la maman. Parentalisation. C’est la soeur qui s’occupe du frère. Il n’y a pas d’adultes à la maison, on la voit gérer les différents problèmes.

Se décentrer

Un petit ne doit pas penser qu’à lui. On voit que Max est centré sur sa personne, il attend que l’on joue avec lui, on lui sert le petit déjeuner, ne fait pas attention aux besoins des autres, même un petit enfant risque de voir qu’il exagère. Égoïsme. On voit comme un petit n’a pas conscience de grand-chose (à part lui-même). On voit à son petit sourire qu’il fait parfois exprès. Il doit apprendre à fonctionner autrement.

Découverte

Apprendre des choses. La soeur joue le rôle de celle qui explique comment il faut faire (il faut mettre ses affaires de pluie avant de sortir quand il pleut. Elle explique comment bien jardiner. Il faut manger même ce que l’on dit ne pas aimer. Explication de l’automne. Il ne faut pas trop faire de bruit dans une maison). Motivation à l’action. Ruby est toujours en action. Que ce soit pour nourrir son frère, faire du jardinage.

Éducation sans violence

La grande soeur est bien patiente, certaines bêtises de Max pourraient énerver des parents. Il ne faut pas s’énerver avec les enfants, mais se montrer persévérant et tenir sur ses positions.

Gentillesse

Un animé plein de bonnes intentions avec des personnages toujours contents. Joie de vivre.

Revalorisation de soi

Max obtient ce qu’il veut, il a les fraises sans avoir mangé ce qu’il ne voulait pas. Il fait un peu ce qu’il veut, et on voit que cela lui réussit plutôt bien, il a l’air d’être content de vivre.

Ingéniosité du petit

Même si c’est la soeur qui sait les choses, souvent à la fin des épisodes, on nous montre que l’esprit décalé de Max peut être utile et produire des choses intéressantes.

Jeux

Plaisir du jeu pour des enfants (on les voit jouer à cache-cache, avec voiture, poupées, jeux symboliques). On tente d’apprendre que les jouets bruyants, c’est pour dehors.

Fratie aimante

Une grande soeur et un frère fonctionnent bien ensemble (même si le petit est toujours présent et qu’il tente parfois de s’intercaler entre Ruby et ses amies).

Stéréotype de genre

La petite fille est une maman qui fait la cuisine, qui a une robe et porte une chemise rose. Elle joue a la poupée (et son petit frère c’est plutôt les voitures ou le robot). Max aime se déguiser en vampire avec dents ensanglantées et Ruby en princesse à diadème.

SCÈNES DIFFICILES

Malaise

Max est parfois compliqué à gérer (la grande soeur a bien du travail, on le voit jeter l’oeuf qu’elle tente de lui donner à manger. Il continue à faire du bruit pendant que la soeur téléphone et il raccroche le combiné. Il lui fait manquer plein de fois le bus.

VOCABULAIRE

Classique.

Adapté pour les plus jeunes, avec des situations qui peuvent ressembler au quotidien d’un enfant, mais en mettant une toute-puissance au tout petit. Peut être difficilement supportable pour les parents qui ont envie de mettre un cadre, mais certainement apprécié des enfants qui s’identifient au petit galopin. Un moyen intéressant de réaliser qu’un petit doit grandir. Une série qui se base sur les albums de Rosemary Wells.

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