Film de 2020. Les cinq premières minutes sont avec des personnages adultes, avec de longs discours monotones de bla-bla quotidien, ensuite il y a le film, un flash-back sur leur enfance, et même un flash-back dans le flash-back. De bizarres moments oniriques dans le récit, entre rêve et réalité.
MESSAGES
Nostalgie du temps de l’enfance
Le merveilleux que seuls les petits sont capables d’enclencher, de voir, en contraste avec le goût doux-amer de la vie ordinaire et la magie de faire coïncider ces deux mondes (ce qui permettra aux enfants de sauver un bateau).
Temps qui passe
Démolition des choses, tristesse de voir les terrains de jeux se faire détruire, ici c’est un phare vétuste qui doit disparaître. Se rappeler du passé.
Quitter des gens
Tristesse de devoir quitter ses amis quand ils déménagent.
Solitude
Crainte de se retrouver tout seul. Ami imaginaire. Disparition de l’ami imaginaire.
Grandir
Fin de l’enfance, début de relation amoureuse.
Famille monoparentale
Avec maman et grand-parents, et la problématique d’un nouveau mari pour la maman.
Garder son imagination
Le retour à la vie adulte, normale est presque pathétique, heureusement l’imaginaire n’est jamais perdu. Rêve et réalité. On peut se questionner sur ce que l’on vit dans nos rêves, nos cauchemars.
SCÈNES DIFFICILES
Étrange
Il y a des moments étranges où l’air devient eau, où on vole sur un gros chien géant, et où l’on finit dans un environnement bizarre. Mais à part une chute qui effraie surtout le héros, tout reste calme. Mais vous serez servis par les questions de l’enfant qui a besoin de comprendre ce qui se passe (et pas certain que vous puissiez toujours lui répondre).
Crainte
Le moment de tempête dans le phare peut effrayer les plus jeunes (orage, vague, tonnerre) puis moment onirique.
Temps long
Il n’y a pas souvent d’action, on vit des moments contemplatifs, des enfants pourraient s’ennuyer.
VOCABULAIRE
Classique, avec une musique et des bruitages subtils qui n’ont pas besoin de créer l’angoisse pour donner des émotions
Les enfants ont des personnalités intéressantes, certainement plus typées asiatiques, mais un petit garçon la tête dans les nuages, on peut aussi trouver ça ici. Son camarade à lunette est un peu plus causant et il y a aussi une petite demoiselle qui se fait bien respecter des garçons. Un monde de l’enfance très joliment dépeint, même si on y ressent une forme de mélancolie. Mieux vaut avoir 9 ans pour le découvrir.
Ce que disent les autres. Pour Filmage, l’âge conseillé est 10 ans « Le film d’animation lent et compliqué: il oscille en permanence entre scènes de rêves et scènes réelles, qui lui donnent un air “décousu”. En revanche, son graphisme est celui d’un livre pour enfant, non agressif et suffisamment lent, invitant au rêve. Enfin, ce film partage avec les acteurs (et le spectateur) le phénomène du cauchemar que chacun connaît bien, y compris les tout jeunes. « . Ici une description intéressante du film.