Maman, j'ai raté l'avion ! (ça recommence)

Maman, j’ai raté l’avion ! (ça recommence)

À partir de 6 ans

Maman, j’ai raté l’avion ! (ça recommence) (Home Sweet Home Alone) est un film de Noël de 2021. On va suivre l’histoire de deux familles en parallèle. Le montage est parfois un peu brouillon (compliqué de comprendre ce que fait la mère de Max chez les Fritzovski au début du film, ou différents moments imaginés qui sont mis en avant par des effets floutés ou étranges pas clairs).

MESSAGES

Force du faible

Un jeune garçon peut avoir les potentiels de lutter contre deux adultes. Intelligence et imagination et répartie.

Noël

L’ambiance de Noël n’est pas vraiment présente, on voit que cela se passe durant cette fête, il y a un peu de neige, un peu de décoration. L’histoire principale tourne quand même autour du thème de l’importance d’être en famille.

Foyer

Importance d’avoir une maison. Un couple veut pouvoir garder son chez-soi et se bat pour réussir à avoir les 200000 dollars qui leur sauveraient la mise. Un foyer n’est rien quand il n’y a pas la famille à l’intérieur (ce sont les gens qui font que l’on se sent bien dans un endroit). Sécurité. Il ne faut pas laisser la clé de la maison n’importe où et ne pas avoir un code de sécurité trop facile à trouver (et encore moins montrer à tout le monde cela).

Soucis financiers

On voit comme c’est compliqué quand on n’a plus de travail, quand on a des traites à payer. Deux parents font tout ce qu’ils peuvent pour garder leur maison. Argent. On voit que l’argent c’est important et comme le bien matériel est présent dans ce film (pub pour marque de voiture par exemple).

Famille

Rien n’est plus important que la famille. Elle peut nous énerver parfois, avec le besoin de se sentir seul, mais quand on se retrouve seul, après un moment, on voit comme elle peut nous manquer. Fratrie. On voit le lien entre un père et son frère (un parent peut aussi avoir de la difficulté à fonctionner avec son frère). Protection parentale. Un parent doit pouvoir être là à côté de son enfant.

Maman, j'ai raté l'avion ! (ça recommence)

Maman, j’ai raté l’avion ! (ça recommence)

Quiproquos

Avant d’agir, il faut avoir la bonne version des faits. Ici, un homme qui croit qu’un garçon lui a volé une précieuse poupée de 2000000 dollars, va vouloir entrer la récupérer chez lui. Et le garçon croit que les personnes qui entrent chez elle veulent le kidnapper.

Obésité

On nous montre à différents moments que ce que l’on consomme comme type de nourriture peut produire de l’augmentation de poids (le petit héros se goinfre de sucrerie quand les parents ne sont pas là, et il est amateur de boisson sucrée). Le policier se goinfre de burger bien plein de sauce. Une personne obèse est très dérangeante à côté de la mère de Max quand elle rentre en avion. Sucrerie. Il y a une certaine critique des boissons sucrées, mais à la fin on en donne au petit garçon en surpoids.

Police

On nous montre une police plutôt risible (c’est le méchant frère Mackullin qui est le policier du quartier) et en dehors d’être plutôt pas joli, il se croit bel homme et mange comme un cochon et ne fait pas bien son travail de policier.

Humour sexualisé

Un film qui joue la carte des gags sexualisés (peut-être pour faire rire les parents qui sans cela s’embêteraient). Par exemple quand la mère renvoie qu’il y avait un acheteur de la maison bien intéressé, il fouillait dans son tiroir à lingerie. La manière un peu sexy qu’à la mère de faire croire à un policier qu’elle le trouve beau gosse pour réussir à le berner. La grande fille des Fritzovski a sa robe qui fait sexy, le père n’apprécie pas vraiment le cadeau de la tante. Une remarque de la mère à son mari quand il lui parle de père Noël à minuit.

Vantardise

Le frère du père est plutôt imbu et sans gène. Il arrive tard la nuit et réveille son frère et en faisant en sorte d’avoir la meilleure chambre.

Muticulturalité

Il y a différentes couleurs de peau dans ce film, mais cela reste majoritairement blanc, peu de noirs, et la tante asiatique est plutôt moquée (mais on voit un couple mixte).

Nouvelles technologies

On voit beaucoup d’enfants de la famille devant des écrans, y compris des touts petits (et il n’y a aucune critique de cela). Au moins les parents ont mis un contrôle parental quand Max, seul à la maison, tente d’aller sur internet.

Maman, j'ai raté l'avion ! (ça recommence)

Maman, j’ai raté l’avion ! (ça recommence)

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Succession de pièges tendus aux parents qui finissent par demander pitié. Les testicules du père ont risqué plusieurs fois leur vie.

Malaise

La famille Fritzovski veut vendre sa maison, mais on voit que le père n’est pas très motivé (quand il parle de l’école du voisinage, il fait peur aux nouveaux acheteurs en parlant de portique de sécurité). Les parents Fritzovski n’ont pas dit aux enfants qu’ils risquaient de vendre la maison et ils découvrent l’agent immobilier qui se fait passer pour un coach sportif qui veut faire maigrir le père. Le père Fritzovski se moque de Max Mercer, un petit enfant un peu en surpoids, en buvant un soda devant lui (un soda qu’aurait bien voulu avoir le petit). La mère de Max stresse avec des billets d’avion qui ont été modifiés, on voit plein d’effervescence autour d’elle. Le père Fritzovski découvre qu’il a une poupée à 200000 dollars qui pourrait lui sauver la mise, mais elle n’est plus dans son carton, et il réalise qu’elle a été volée par Max. On entend comme c’est compliqué pour le père Fritzovski que personne ne s’intéresse à son CV et qu’il soit sans emplois. Le père Fritzovski est présent au départ de la grande famille de Max, il voit où est la clef et a le code de la sécurité, avec cela il peut entrer dans la maison, mais stresse et a l’impression que la police est dans les parages, il finit par fuir honteux d’avoir pensé entrer dans la maison récupérer sa poupée. Les parents Fritzovski discutent durant leur concert de cloche en faisant du bruit et des fautes, c’est un peu la honte. Max fait plein de bêtises, réalisant qu’il est seul, il se goinfre de sucrerie, met ses jouets partout et se déguise avec les vêtements de la famille (y compris ceux de femmes). La mère Fritzovski n’a pas assez d’argent pour acheter une belle robe à sa fille, et c’est la tante qui dit qu’elle l’offre. Flash-back poignant où la mère se rappelle tous les bons moments passés dans cette maison (ça la motive à aller cambrioler chez les parents de Max). On voit le père Fritzovski stresser, il ne veut pas être en prison. L’alarme s’enclenche, le père a entré le mauvais code. Les parents craignent un problème et repartent de la maison, mais la police est dehors, alertée par l’alarme, la mère se la joue sexy pour amadouer le policer. Max voit la police qui n’arrête pas les intrus, il veut les avertir, mais se dit que sa mère risque d’être envoyée en prison s’il les informe qu’elle l’a abandonné pour aller au Japon. La famille de Max réalise qu’ils l’ont oublié et qu’ils n’ont pas de possibilité de le contacter (de nos temps, il n’y a plus de lignes fixes dans les maisons). La mère flippe et décide de rentrer directement. On voit le policier manger comme un cochon. Max est à la donation des jouets, on peut craindre qu’il donne la précieuse poupée, mais il est en fait venu récupérer des jouets, la gérante lui renvoie qu’il n’est pas dans le besoin. Max reçoit un gros Nerf d’un enfant, mais la dame croit que c’est pour l’oeuvre de charité et récupère le jouet (il fait alors le malheureux qui n’a plus ses parents). La famille Fritzovski reçoit l’info qu’ils doivent se dépêcher pour vendre la maison, ils ont un acheteur pressé, ils se retrouvent bien embêtés et doivent récupérer cette poupée coute que coute. Max dit que c’était bien d’être seul durant quelques heures, mais maintenant qu’il se sent seul. La mère de Max qui veut revenir du Japon passe devant tout le monde comme une sans gène pour obtenir une information. Les parents Fritzovski sont risibles quand ils tentent de passer par dessus un mur (le père en perd ses pantalons, la mère reçoit des coups de pied au visage) (et en plus ils se sont trompés de maison, ils entrent en pleine fête de famille dans une famille afro-Américaine) (finissent par sortir en douce, mais tombent dans la piscine, et finissent tout mouillé devant leurs enfants médusés). La mère de Max se retrouve à côté d’un monsieur obèse étrange quand elle reprend l’avion. On réalise que l’enfant n’avait pas volé la poupée et qu’il croyait que ces intrus étaient là pour le kidnapper. En réalisant qu’il est seul dans la maison, la mère est toute dépitée et veut l’aider (en même temps que le lustre leur tombe dessus). Max, vu l’état de la maison, se dit qu’il aura des problèmes. C’est le petit neveu des Fritzovski qui avait la précieuse poupée qu’il jette depuis le haut de l’escalier, scène au ralenti où les parents tentent de la récupérer en vain, elle va se fracasser au sol, heureusement Max la sauve à la dernière seconde.

Banalisation de la violence

Les parents Fritzovski vont subir différents pièges, différents coups pensés pour faire rire, mais qui finalement sont franchement maltraitants après avoir reçu contre de grosses bouteilles de soda et avoir les chaussures brulées et devoir marcher sur des LEGOS et y tomber dessus avec les genoux, on verra pleurer la mère) (le père s’éclate contre différentes choses, a son crâne cogné plusieurs fois(la mère finira avec des projectiles de nerf affublés de punaise partout sur le visage, le père aura d’énormes ecchymoses à cause de boules de billard lancées contre son front.

Moquerie

Beaucoup de moments où les personnages sont risibles, ou des situations nous font rire d’eux. Dans le village du père Noël, la petite cousine pleure sur les genoux du père Noël et on veut le vendre une photo avec l’enfant en larme. Le père et la mère Fritzovski sont montrés comme stupide dans leur tentative de récupérer la poupée (sont gauches, se trompent de maison, ne comprennent pas tout juste, se trompent de code …). On se moque de la belle sœur des Fritzovski qui fait plutôt pouf et qui se croit la meilleure quand elle chante.

VOCABULAIRE

Classique.

Un film qui joue beaucoup sur les effets de rire quand quelqu’un souffre, ça en devient presque trop (surtout que dans cette nouvelle version, ce ne sont plus de méchants voleurs qui veulent entrer chez le petit, mais des parents qui veulent récupérer un objet que l’enfant leur a pris). C’est finalement presque plutôt pour les parents que ce film risque d’être problématique, l’enfant risque de trouver rigolos ces adultes qui subissent tout.

Peu de lien entre ce film et celui dont il est inspiré, on a plutôt ici l’impression d’être face à un téléfilm (on retrouve un personnage, Buzz, le frère de Kevin, qui joue ici le rôle d’un policier).

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