Maman, j'ai encore raté l'avion

Maman, j’ai encore raté l’avion

À partir de 9 ans

Maman, j’ai encore raté l’avion (Home Alone 2 : Lost in New York) est un film de 1992. On suit plusieurs protagonistes en même temps. Les personnages principaux sont déjà apparus dans le premier film.

MESSAGES

Famille

Même s’il peut y avoir des tensions, lien fort entre la mère et son fils. S’il peut y avoir des tensions dans la famille, c’est important de regretter sincèrement les mauvaises choses que l’on a pu dire, et de les retirer. Réparation.

Autonomie

Besoin de se distancer d’une famille que l’on trouve stupide, entrée dans la préadolescence, avec le besoin d’autonomie. Ce n’est pas toujours adapté de vouloir vivre une vie de grand avant l’heure.

Altruisme

Surtout le soir de Noël, avec un magasin qui donne toute sa recette pour l’hôpital des enfants, avec un petit garçon qui va agir pour que cet argent ne soit pas volé. Importance de penser à l’autre, aux défavorisés, de montrer qu’il y a des personnes qui pensent à eux.

Importance de la relation à l’autre

Communiquer avec les sans-abris (une vieille dame aux pigeons) qui n’avait plus parlé à personne depuis deux ans va reprendre un peu d’espoir avec le contact d’un enfant qui lui dit qu’elle doit s’ouvrir aux autres, ne pas rester seule dans son coin.

Courage, ténacité, intelligence, débrouillardise et surtout ingéniosité

Le jeune héros fait preuve de beaucoup de qualités pour tenir tête à deux méchants bandits.

Consommation

Le luxe est un plaisir. On voit le jeune garçon bien profiter d’une carte de crédit. Intéressant de voir Donald Trump avant qu’il soit président participer à ce film dans un endroit très luxueux.

Bandit

Critique du méchant (qui se fera punir). Vol. C’est mal de voler.

Maman, j'ai encore raté l'avion

Maman, j’ai encore raté l’avion

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Un petit garçon craint deux adultes, deux bandits échappés de la prison où il les a envoyés, il va les fuir. Il se fera rattraper, ils disent vouloir le tuer, menace avec un pistolet. À la fin de l’histoire, il se fera de nouveau attraper, et avec toutes les menaces de mort qu’il aura reçues on peut craindre qu’il ne lui arrive quelque chose. Les méchants recouverts de nourriture vont se faire attaquer par les pigeons, ils crient de peur. Heureusement les méchants sont surjoués, c’est presque clownesque. Son pied coincé, il ne peut pas fuir une femme étrange, entourée de pigeons, il hurle.

Tristesse

Injustice, Kevin subit les brimades de son frère qui le ridiculise, sa famille se fait berner par le grand et c’est encore lui qui passe pour le méchant. Pathétique existence de la femme aux pigeons, qui est ignorée de tous, les gens font comme s’il ne la voyaient pas. Elle raconte son histoire de divorce, sa difficulté de faire confiance aux gens, son renfermement.

Visuel effrayant

Scène de film violent. Même si c’est du noir-blanc, un bandit fait mettre une femme à genoux pour s’excuser avant de l’exécuter (on voit la femme prendre une balle et ça fait peur à Kevin).

Malaise

Quand on réalise qu’il s’est trompé d’avion. Frustration de voir la mère de Kevin le chercher, et le rater de quelques secondes.

Ambiance adulte

Kevin se retrouve seul la nuit à New York. Scène dans la rue où il croise des prostituées qui le hèlent, des clochards inquiétants, des loubards. Il se sent pas bien, il va entrer dans un taxi où il va se croire en sécurité, mais le conducteur lui fait peur.

Banalisation de la souffrance

Beaucoup de coups pour rire. Durant l’électrocution d’un des bandits, on le voit en squelette.

Moquerie

On se moque beaucoup des adultes, les deux méchants vont se faire maltraiter (on rit de leur malheur, ils reçoivent des choses sur la tête, tombent, électrocutions). Kevin va se moquer du personnel de l’hôtel où il est descendu, ils vont croire qu’ils ont affaire à un adulte armé, et ils devront s’agenouiller (la scène est cocasse). On se moque des portiers qui arrondissent leur fin de mois avec le pourboire. On sent la mère dépassée, et le fait que ces parents oublient une deuxième fois leur fils durant les vacances de Noël les fait passer pour des incapables. L’oncle est ridiculisé dans une scène où il chante sous la douche. Parents incapables de gérer leur enfant. Beaucoup de scènes où le jeune garçon fait impunément beaucoup de bêtises, en utilisant la carte de crédit de son père, ou l’argent de leurs vacances (scène plutôt jouissive quand il commande sa limousine et sa pizza ou quand il est servi de glaces au lit). Ce ne sera qu’aux dernières secondes du film que l’on entendra le cri du père devant les dépenses de son fils, sans vraiment avoir la résolution.

VOCABULAIRE

Classique. Parfois limite vulgaire de la part des bandits « On aurait du le buter » « emmerdé », « pognon ».

Le film tourne autour du pouvoir d’un petit garçon sur les adultes, de sa maîtrise de son environnement, on voit qu’il y a des problèmes quand on veut vivre une vie de grand avant l’heure, mais on voit aussi que notre héros peut bien s’amuser. Un film sur l’autonomie avec des moments certainement jouissifs pour les enfants (qui n’a pas rêvé de manger une pizza en buvant un coca dans une Cadillac blanche). Film de Noël, magie de New York, avec magasin de jouet ou gros hôtel luxueux qui donnent cette atmosphère (avec aussi à la fin un sapin de Noël géant), mais ça manque un peu de neige. Beaucoup de scènes difficiles, ce n’est pas pour les plus jeunes.

Dans la série des Home Alone: Maman, j’ai raté l’avionMaman, j’ai encore raté l’avionMaman, je m’occupe des méchants.

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