Lucas, fourmi malgré lui

Lucas, fourmi malgré lui

À partir de 8 ans

Film de 2006 en images de synthèse. On découvre parfois le monde des fourmis avec un monde des humains présenté comme géant. Le rythme peut être rapide.

MESSAGES

Se décentrer

On devrait être capable de se mettre dans la peau des autres, cela nous permettrait de mieux agir envers elles.

Accepter la différence

La différence peut produire une force qui permet de s’entraider, il faut apprendre des autres et ne pas avoir peur de leur différence.

Respecter les insectes

Ce qui est petit peut aussi être important. Le monde des insectes, et les fourmis en particulier est important, il ne faut pas le détruire.

Réagir intelligemment

C’est mieux de communiquer (tenter de faire évoluer la personne) que d’attaquer (détruire la personne). Dans ce dessin animé, les personnages féminins sont présentés comme moins agressifs, plus réfléchis.

Force du groupe

L’union fait la force, ne penser qu’à soi ce n’est pas bien (en positif, c’est un film qui lutte contre l’individualisme forcené de la société humaine). Coopération.

Amour

Il y a deux histoires d’amour chez les fourmis, dont une avec un dragueur assez insupportable et le pire c’est que ça fonctionne.

Vengeance

La violence des victimes. Ce n’est pas bien de se venger quand on se fait martyriser. Quand on se sent pois chiche, pas besoin de jouer au destructeur, il faut plutôt rechercher des amis.

Sucrerie

Il y a une valorisation des sucreries (les fourmis adorent), on frise la pub pour M&Ms par moments.

Lucas, fourmi malgré lui

Lucas, fourmi malgré lui

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Lucas qui se fait rapetisser et enlever par les fourmis. Il ne sait pas ce qui lui arrive, il est jeté de toute part. Il a peur, il crie, c’est assez stressant. Différents moments où les fourmis voient les humains en grand, effet de ralenti et sensation de se faire écraser par ces méchants humains. L’agressivité de Zoc qui n’aime pas les humains et qui a de la peine à donner sa chance à Lucas. Les animaux sont tout de suite plus menaçants quand on est petit. L’attaque des guêpes, leur voix fait peur, elles sont agressives. a grenouille qui risque d’écraser la petite bande d’amis (et l’effet beurk dans son estomac).

Tristesse

Lucas se fait martyriser par ses camarades. Frustré, il s’en prend aux fourmis pour se venger, il casse la fourmilière, il l’inonde (on voit l’angoisse des fourmis).

Mauvais messages

Une grand-mère un peu parano (« méfie-toi des petites bêtes, elles pourraient pondre des oeufs dans ta cervelle » ou « gare aux bestioles qui pourraient rentrer dans ton crâne » ), un message pas terrible.

Adultes dénigrés

On n’a pas envie de s’identifier aux adultes autour de Lucas : la grand-mère est totalement folle, elle croit aux extra-terrestres, on se moque d’elle à chaque perte de dentier. La soeur est une petite « pouffe » pendue au téléphone. La maman prend Lucas pour un petit bébé et et ne comprend pas grand-chose, le père ne semble pas plus finaud, il se la joue un peu rigolo, la honte. Stan Beals exterminateur professionnel est sale, il fume comme un pompier, il tue les insectes avec satisfaction.

VOCABULAIRE

Classique, film assez bruyant.

Un bon film si vous avez un destructeur de fourmi à la maison, cela lui permettra de voir les fourmis différemment (s’il est petit, il faudra peut-être lui dire que les fourmis n’ont pas vraiment de religion, de croyance, qu’elles ne manient pas la magie, qu’elles ne parlent pas vraiment, c’est beau le cinéma !).

Ce que disent les autres: pour FilmAges, l’âge conseillé est de 7 ans « Tant la fuite pour la survie que l’attaque des insectes peuvent provoquer quelques frayeurs aux tout jeunes enfants, dans ce film d’une heure et demie dont les images et la bande-son sont fortes. Le graphisme, le scénario humoristique et les messages délivrés : de solidarité qui permet d’être plus forts et de dénonciation de l’instinct humain destructeur par ignorance, permettent d’entamer des discussions. ».

Le réalisateur John A. Davis : « Ce n’est pas seulement une histoire qui raconte comment Lucas apprend à travailler en équipe, l’amitié, le courage ou vivre en communauté, mais il démontre aussi l’abus de pouvoir et ce que c’est que d’être dans la peau d’une autre personne. À l’origine, quand il observe les fourmis, il les méprise, car elles sont petites et insignifiantes, ce qui lui donne l’impression de pouvoir en faire ce qu’il veut. Ce n’est qu’une fois qu’il s’aperçoit des conséquences de ses actes qu’il commence à penser à l’impact négatif qu’ils ont pu avoir et qu’il n’aurait pas dû agir de la sorte. ».

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