L’Ours en Moi (Der Bär in mir) est un documentaire de 2019, filmé par le réalisateur (Roman Droux) ou avec caméra posée à un endroit pour enregistrer des images proches. Les premières images nous montrent quelques scènes d’un homme filmé à côté d’ours (le biologiste David Bittner qui sera bien présent dans ce que nous verrons). Il peut y avoir des images d’archive (y compris une série de rencontres avec un ours que ce biologiste a rencontré plusieurs fois). On nous montre des images de nuit ou sous l’eau. Le réalisateur Roman Droux est Suisse Allemand, on l’entend parler et le français est parfois posé par-dessus le son. Et on remonte en arrière pour expliquer comment cette rencontre a pu se produire, avec deux hommes qui petit à petit vont tenter d’apprivoiser. On donne des prénoms aux ours, pour mieux les distinguer.
MESSAGES
Nature
Ours
Force
Patience
Mignon
Industrialisation
Cycle de la vie
Danger
Voyage
Saison
SCÈNES DIFFICILES
Mises en danger
C’est plutôt impressionnant de voir un homme à côté d’un ours sauvage, il a appris à ne pas s’approcher quand il ne le faut pas. Un grand mâle est à côté de la famille ours, la femelle le surveille, on le voit s’approcher et elle part avec ses petits. L’atmosphère est de plus en plus tendue, les ours mâles ont faim, les oursons se battent entre eux pour la nourriture (un petit a été blessé à la tête pendant la bagarre).
Malaise
On nous parle d’un biologiste qui étudiait les ours et qui s’est fait déchiqueter (Grizzli man). On nous explique qu’il ne faut pas s’approcher de plus de 50 mètres des animaux (mais on peut être plus près si c’est l’ours que le veut) (on peut avoir l’impression que c’est un peu risqué). On nous parle d’un ours que David Bittner connaissait et qui a été blessé, et qu’il n’a plus revu, il le craint mort. En observant un crâne, le biologiste se demande si l’animal n’a pas été abattu par une balle. Un troisième ourson n’a pas tété sa mère, on nous renvoie qu’il a perdu un repas vital. On voit une relation sexuelle entre deux ours. Une femelle approche du campement, c’est un peu inquiétant pour le réalisateur. La maman ourse attend la migration des saumons, on nous dit qu’elle est affamée et qu’elle n’a presque plus de lait pour ses trois petits. On voit la mère rester à côté du ruisseau, elle tente une attaque contre un poisson, les petits attendent, elle rentre bredouille. Le réalisateur se demande pourquoi la mère abandonne son enfant blessé. On nous dit que c’est en pagayant dans des rapides que le biologiste s’est fait les plus grandes frayeurs, pas avec les ours. Le biologiste découvre qu’une ourse a fait un tas de sable, en allant voir ce que c’est, il découvre le cadavre d’un ours mort, certainement un garde-manger. Un énorme ours inconnu approche les deux hommes, ils ne bougent pas, ils lui parlent gentiment et il repart (c’était un peu tendu). Deux petits ours semblent être affamés, on nous dit qu’il n’y a pas encore de saumon. Un gros ours court en direction de David Bittner, il n’a pas eu peur (et on parle ensuite des gens qui disent qu’il se met en danger). Gros défi pour le « boss de la lagune », combat entre deux gros mâles. On nous redit que si les poissons n’arrivent pas, les ours ne vont pas passer l’hiver. La maman ourse affamée a essayé de manger le porc-épic, on la voit avec plein de picots sur le museau, on nous dit que cela peut provoquer la mort. Moment de nuit avec de gros grognements, le cameraman craint la situation, il rentre au campement laissant le biologiste. Le biologiste dit avoir croisé un ours immense, il est bien inquiet. On voit les ours manger les saumons, on voit bien les poissons se faire dépecer, il y a du sang. Bruno le chef est devenu imposant, c’est inquiétant pour un humain de le croiser. Un ours a mis une caméra dans l’eau, Bruno tente de la sauver, mais seule la carte mémoire sera récupérable.
Tristesse
Le plus petit des trois oursons s’est blessé dans la bataille, sa mère le regarde à peine, on nous dit que cela parait sérieux. Le lendemain l’ourson ne paraît pas mieux aller, et comme leur mère les deux frères prennent leur distance. Le petit est abandonné, on nous dit que tôt ou tard un mâle passera par là et le tuera (le réalisateur dit espérer ne pas devoir assister à cela). On retrouve le petit ours, il a été attaqué, on voit une plaie ouverte sur sa tête. On retrouve les restes du petit ours, on reconnaît sa mâchoire intérieure, on nous dit qu’un plus gros l’a déchiqueté et mangé (on voit le sang sur les pierres). Une maman ourse qui boite, on voit qu’elle fait de la peine au biologiste, il doute qu’elle survive à l’hiver, elle tente de protéger son ourson, mais les mâles remarquent son état de faiblesse et l’ourson est vulnérable (on ne saura pas ce qui va leur arriver).
VOCABULAIRE
Classique. Il existe des versions sous-tirées ou avec dialogues en français par-dessus ce que dit le personnage en allemand.
Un documentaire qui nous fait découvrir des ours qui attendent les saumons. On nous montre aussi les deux humains dans les interactions avec ces animaux. Dommage qu’il y ait un peu trop de prénoms chez les ours. On nous montre la réalité, avec des ours blessés qui peuvent ne pas survivre et surtout un ourson qui va finir mangé par un mâle (avec les restes sanguinolents visibles). Mieux vaut accompagner l’enfant qui peut trouver tout cela triste, et attendre les 8 ans.
Ce que disent les autres : Ici, Filmages nous suggère ce film pour les 8 ans « Avec ses nombreux commentaires sous-titrés et des scènes assez répétitives, ce documentaire n’est pas adapté aux plus jeunes. Quelques scènes pourraient les impressionner, en particulier celles de l’ourson blessé, abandonné par sa mère et condamné à se faire dévorer. Dans les paysages somptueux de l’Alaska et sur les pas d’hommes passionnés par les ours, ce documentaire suit la tentative de créer un lien entre l’homme et ce dangereux plantigrade« .