Le Trop petit prince est court métrage de 2002 qui semble réalise au néocolor. Linéarité bien compréhensible.
MESSAGES
Écologie
Pollution. Une personne veut nettoyer le soleil, il dépense beaucoup d’énergie pour cela, mais il ne réalise pas que c’est ses déjections qui chaque nuit le salissent.
Persévérance
Le personnage a de la suite dans les idées et ne se laisse pas perturber. Il faut parfois réfléchir pour réaliser quand c’est le bon moment pour agir.
Travail
Importance du travail bien fait, de la satisfaction d’avoir bien terminé la chose. Travail monopolisant. Absurdité du travail qui doit toujours recommencer.
Hygiène
La propreté est ici montrée comme une forme de problème chez certaines personnes qui veulent trop nettoyer (mais cela semble convenir au personnage qui se couche heureux d’avoir bien travaillé, sans réaliser qu’il est lui-même la source des taches sur le soleil). On craint que cela doive se répéter chaque jour.
Poétique
L’apparence de l’animé, la capacité du personnage d’avoir accès au soleil, et ses tentatives étranges, font que l’animé est plutôt poétique.
Temporalité
On voit comme le soleil se lève et se couche (et on découvre la nuit après le jour). Il y a une idée de cycle qui va toujours continuer, un peu comme la pierre que Sisyphe ne cesse de remonter.
Absurdité
Proche du mythe de Sisyphe, ce personnage continue chaque jour un travail absurde, en tentant d’obtenir une propreté vaine et vaniteuse (critique de la vanité humaine ou tentative d’échapper à l’inéluctable).
SCÈNES DIFFICILES
Malaise
Un personnage ne parvient pas à enlever une tache sur le soleil, il va jusqu’à monter sur le toit et tomber pour continuer de le nettoyer. Un nuage vient l’empêcher à faire son travail, un éclair est lancé contre son matériel et le réduit en cendre. Le bonhomme monte très haut avec un drone, il finit par tomber de très haut.
VOCABULAIRE
Sans paroles.