Le tableau est un film d’animation de 2011 qui a un rendu très peinture pour les personnages issus des toiles et l’utilisation d’images de synthèses réalistes pour le monde réel. Effets de rêve, petites ellipses. On va suivre différentes intrigues en même temps, dans de nombreux allez-retours.

MESSAGES

Tolérance

Acceptation de l’autre. Critique de la ségrégation. On est tous différents, uniques et importants. Différence.

Différence de classe

On critique l’idée de créer des castes (ici ceux qui sont entièrement peints ou pas, ou « pire » seulement croquis) en proposant des hiérarchies. Argent. Ceux qui sont riches rejettent les autres.

Couple mixte

Avec des personnes de castes différentes qui s’aiment. Revalorisation. Importance des mots d’amour, de revaloriser l’autre. Chagrin d’amour. On a un peu accès à la vie relationnelle du peintre, qui va aimer, qui aura une rupture amoureuse.

Autonomie

Système social qui doit fonctionner dans une démocratie qui se fait grâce au travail de tous, sans compter sur un grand Dieu (ici le peintre) ou des politiciens imbus d’eux même. Liberté. À la fin on prend son destin en main, et on peut même se peindre comme on veut.

Faire partie d’une équipe

Avec des différences entre les personnages, mais on va voir de la solidarité. Les gens s’apprivoisent.

Artistique

Revalorisation du dessin, de la peinture. Peinture. On a envie de s’y mettre aussi et de pouvoir donner la vie à des personnages que l’on poserait sur la toile. Certains dessins peuvent faire penser à Modigliani, Chagall ou Picasso. Création. Autour de la production terminée ou pas, les ébauches.

Critique de la guerre

Agressivité des militaires qui n’ont pas grand-chose dans la cervelle.

Intégration

L’agressivité des « Rush » provient du fait qu’ils ne se sentent pas bien, qu’ils sont rejetés. Expression du malaise.

Critique d’un monde basé sur l’apparence

Où c’est la beauté des couleurs ou vêtements qui est revalorisée.

Mort

On nous fait comprendre que la vie peut disparaître.

Religion

Tout en métaphore. Ne pas croire en un Dieu omnipotent, vouloir se débrouiller seul. Puis réaliser qu’il existe (ici les personnages dessinés découvrent leur peintre), ce qui permet de se prendre en main.

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Se faire menacer par une baïonnette. Poursuivre par des cavaliers avec lances sur des chevaux. Des méchants s’en prennent aux « Pafini. Le jeune « Rush » qui se fait piéger, puis piétiner, lancé du haut du château, il est pleuré par son ami, on le croit mort. Les amoureux se font capturer, ils risquent de se faire peindre en noir. Crainte autour des tableaux déchirés. On découvre que le peintre peut aussi détruire. Les héros prennent peur.

Tension

Différents moments tendus où on ne sait pas ce qu’il va se passer (dans la forêt interdite, à Venise quand la mort rôde). Environnement parfois sombre, avec une forêt interdite où les fleurs peuvent faire peur. Une descente de rapide, avec à la fin une chute. L’atelier du peintre, abandonné, sombre quand il vente, avec des bruits de tonnerre à l’extérieur, porte qui claque.

Peur

Un personnage squelettique semble vouloir tuer avec une faux. Il doit représenter la mort. Moment de crainte soudaine quand après un instant de vol en apesanteur, la robe de l’héroïne se prend à un crochet. Un tableau tombe.

VOCABULAIRE

Classique.

Un film d’animation qui propose un rendu visuel inhabituel pour un long métrage. Une héroïne typée africaine qui montre le bon exemple à suivre. Une série de messages positifs, un film pour presque toute la famille.

Ce que disent les autres. Pour FilmAges, l’âge conseillé est 7 ans « Vu la complexité d’un scénario riche en rebondissements, les petits enfants risquent fort de perdre le fil de la narration et de peiner à comprendre les passages d’un monde à l’autre. Ils pourraient également être impressionnés par quelques scènes : les personnages qui s’enfoncent dans la forêt enchantée, la course poursuite dans Venise avec aux trousses un dragon et le personnage de la mort brandissant sa faux, la montée à l’échafaud. Au vu de ces réserves, les enfants à partir de 7 ans pourront mieux saisir et apprécier les finesses et subtilités de ce film d’animation. Il faut relever l’originalité du projet et les grandes qualités de cette réalisation tant au niveau du scénario que de la musique, d’une narration au rythme soutenu, de l’esthétique. D’une grande richesse thématique, ce film aborde les questions de la peur de l’inconnu et de la différence, de l’abus de pouvoir et du sort réservé aux groupes minoritaires. Réflexion également sur la création, l’achevé et l’inachevé. Véritable appel à la tolérance, ce film d’une durée adaptée aux enfants s’adresse à toutes les générations.« .

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