Le Pupille est un court-métrage Disney de 2022. On va suivre plus spécialement une des nombreuses petites filles d’un pensionnat. Un générique avec des papiers lus. Il peut y avoir des effets d’augmentation de vitesse pour créer des effets comiques. On se trouve dans une forme d’histoire racontée, avec les personnages qui présentent et terminent l’histoire en chanson. Un rythme plutôt lent. On ne comprend pas toujours ce qui se passe dans le récit.
MESSAGES
Noël
Nous sommes le 24 et 25 décembre, avec Noël dans un pensionnat (on voit bien le temps qui passe, avec une horloge dessinée). Spectacle de Noël. Des petites filles vont montrer un spectacle de piété où les villageois leur demandent de prier pour leurs besoins.
Histoire
On se retrouve projeté en Italie dans un pensionnat tenu par des religieuses durant la Deuxième Guerre. On voit que c’est un autre temps. Pour avoir chaud, il faut parfois prendre les braises du feu.
Liberté
Une des petites filles veut agir comme elle l’entend. Ne plus rester sous le joug des autres. Injustice. Si dans un premier temps on la voit vouloir bien faire les choses, le fait qu’elle soit critiquée par une des sœurs va la motiver à oser se confronter. S’affirmer.
Religion
Dans un pensionnat catholique, on voit des petites filles être plongées dans les représentations religieuses. On les voit jouer avec cette ambiance (elles maudissent une de leur camarade par exemple). Prière. Des personnes peuvent mieux prier que d’autres (et ici, ce sont de petites filles encore pures). Don de soi. Lorsque l’on peut obtenir quelque chose de sympathique, on peut sacrifier notre plaisir à Jésus si on veut être une bonne personne (ici on nous fait quand même comprendre que ce n’est pas une direction à suivre). Peinture religieuse. On voit parfois des peintures religieuses, c’est un peu inquiétant.
Culpabilité
On peut provoquer des tensions internes en racontant des choses à un enfant. On voit comme Serafina sera mal à l’aise de se rappeler les paroles de la chanson d’amour (parce que la soeur lui dit que c’est mal).
Plaisir
On voit que les religieuses auraient envie que les enfants ne prennent pas de plaisir (n’écoutent pas de la musique, ne mangent pas le bon gâteau). Gourmandise. Ce n’est pas un problème que d’aimer vouloir manger un gâteau.
Soucis financiers
On voit que les religieuses n’ont pas beaucoup d’argent et qu’elles survivent avec les dons que peut faire la population. Elles ne paient pas bien des ramoneurs. On parle des soucis à approvisionner.
Jalousie
On voit les filles jalousie d’une des leurs parce qu’elle peut passer Noël avec de sa famille. On le voit aussi ne pas apprécier Serafina qui peut avoir tendance à faire mieux qu’elle pour bien faire.
Morale
Difficile de saisir la morale de cette histoire. On comprend qu’il ne faut pas que les enfants se mettent des pressions (c’est bien qu’ils vivent du plaisir). À la fin du court-métrage on veut nous parler de la morale qui doit rester en mystère.
Chagrin d’amour
Une femme éconduite va demander aux petites filles de prier pour que l’homme qu’elle aime revienne avec elle. Pour les motiver à bien faire, elle fait préparer un gros gâteau.
Mignon
De mignonnes petites fille d’un pensionnat.
Chien
Serafina va avoir pitié d’un petit chien et lui offrir à manger. On le voit apparaître un peu n’importe quand durant le film.
Littérature
Un court-métrage inspiré d’une lettre écrite par l’écrivaine Elsa Morante à son ami Goffredo Fofi.
Intégration
Serafina avait tendance à toujours tout bien faire, mais elle est rejetée des autres. Elle va offrir de morceaux de gâteau à ses camarades et sera ensuite appréciée.
Maladie
On entend tousser un enfant, on voit les religieuses tenter de le soigner (en la mettant pas trop au froid par exemple).
Guerre
On voit comme on peut conditionner les enfants à écouter des communiqués.
SCÈNES DIFFICILES
Malaise
Au début de l’histoire, les petites filles sont dans le noir autour de l’une d’elles, on ne sait pas vraiment ce qu’elles font, on comprendra qu’elles maudissent de jalousie une camarade qui peut rentrer chez elle pour Noël. On les voit rejeter Serafina qui veut bien paraître devant les religieuses. Une femme parle aux petites filles depuis l’extérieur, elle veut que les filles prient pour un homme dont elle montre la photo (une religieuse vient interrompre ce moment, elle se cache la bouche, on verra qu’elle a une moustache). On voit que les enfants qui vont s’habiller pour un spectacle, se trouvent dans des locaux qui fait très froid, un des leur tousse, il doit aller se recoucher. Serafina a fait tomber une partie de son costume, elle est bien embêtée, va le récupérer et change la musique sans faire exprès. La religieuse n’apprécie pas du tout retrouver les petites filles danser au son de la musique. Elle se met même à critiquer Serafina qui n’avait pas participé à la fête, en lui renvoyant qu’elle est pleine de malice parce qu’elle se rappelle des paroles de la chanson. Une femme riche vient demander aux enfants de prier pour que l’homme qu’elle aime revienne avec elle (il la trompe avec une autre femme). Serafina est mal à l’aise, elle ne peut s’empêcher de se rappeler les paroles de la chanson, elle demande à ses camarades si elles entendent ce qu’elle entend dans sa tête. La religieuse renvoie aux filles qu’il faut penser à ceux qui ont faim et qu’ils peuvent offrir leur part de gâteau à Jesus (elle leur demande de se mettre debout si elles veulent faire ce sacrifice) (toutes les filles se lèvent sauf Serafina). La petite tient tête à la religieuse, ne veut pas donner sa part, mais elle ne va pas la manger vu la pression qu’elle subit, elle en jette au chien, elle est traitée d’égoïste. La religieuse est embêtée, parce qu’elle voulait donner le gâteau à l’évêque, mais il y a une part en moins, elle va le donner à un ramoneur qui était venu lui demander l’argent de son travail (mais elle n’avait pas assez d’argent) (le ramoneur part en la traitant de pingre). Le ramoneur tombe sur le gâteau, mais ses comparses vont quand même manger le gâteau.
VOCABULAIRE
Classique. Deux chansons.
Un court-métrage visible par tous, même si l’histoire doit un peu s’apprivoiser et que l’on se demande ce qui pourrait arriver à ces petites filles. Nous sommes dans du film d’auteur. Nous sommes plus dans du Charles Dickens que du merveilleux, mieux vaut attendre les 4 ans pour le découvrir (et il faudra surement attendre 6 ans pour ce cela soit compris) (il n’y a pas de scènes qui font peur).
Ce que disent les autres : ici, une analyse du film qui est plutôt négative.