Film d’humour Français de 1965 avec Bourvil et Louis de Funès. Il peut se passer plusieurs choses en même temps.

MESSAGES

Crédulité

Il faut se méfier des bonnes affaires, une personne trop intentionnée peut cacher un malfrat.

Utilisation de l’autre

Exemple d’un homme qui fait la mule sans le savoir. Une femme qui l’utilise pour rendre son homme jaloux. Exploitation.

Cupidité

Intérêt de l’argent. On peut tout faire pour de l’argent, même réveiller un garagiste de nuit pour qu’il répare la voiture. Arnaquer. N’importe quelle personne peut voler quand on lui donne l’occasion (un garagiste s’empare de l’or d’un pare-chocs sans scrupule). Même le sympathique Maréchal est appâté, quand à la fin Saroyan lui propose un plan pour gagner de l’argent.

Courage

On nous montre une femme qui n’hésite pas à sauter de haut pour secourir son ami. Bourvil va faire preuve de courage à la fin du film, quand il s’agira de berner les malfrats.

Drague

Les femmes sont montrées comme des objets à regarder, avec des habits transparents au soleil. Bourvil profite d’une tension entre des fiancés pour draguer la demoiselle. Ursula, l’auto-stoppeuse allemande est montrée sexy, et appréciant le naturisme, elle se montre bien disponible pour le gentil Bourvil, malgré une grande différence d’âge, mais c’est seule sous sa tente qu’elle va terminer sa nuit, même si elle se montrait bien disponible pour un bel homme (qui montre pourtant une certaine domination (mais ça plait aux femmes à voir). Homosexualité moquée (on peut avoir l’impression que Louis de Funes se fait draguer par un bodybuildeur sous la douche). On ne peut pas plaire aux femmes quand on est dans des histoires louches.

Argent

Impunité de celui qui est riche.

Écologie

Le héros lance sa batterie usagée dans l’océan, c’était une autre époque.

Police incompétente

Les policiers ne parviennent pas à lutter contre les bandits. On nous les montre vulgaires, fouillant une voiture sans ménagement.

Agressivité

On nous montre que le méchant est plutôt celui qui est colérique.

Le Corniaud

Le Corniaud

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Une bande adverse de malfaiteurs imagine que c’est possible qu’ils doivent descendre Bourvil. Il se trouve en hauteur dans sa voiture, risque de tomber, on le fait tourner et il y a l’air bête. Un homme fâché rase Bourvil, on craint qu’il ne le coupe. Vol de voiture avec poursuite (on voit les gangsters se tirer dessus et différents accidents ), il n’y a plus de visibilité. Deux équipes de gangster se traquent de nuit dans un jardin, nombreux coups de feu, deux bandits tombent en bas d’un escalier, coups de poing, tomber de haut, étranglement. Menacé à bout portant, le bandit tire, mais le pistolet est enrayé. Bourvil doit reculer pour être pris en photo, il tombe en bas d’une falaise. Les bandits qui allaient se tirer dessus s’arrêtent quand la police arrive.

Agressivité

Le personnage de Saroyan crie toujours, fait le chef. Nombreuses armes, y compris silencieux. Bras d’honneur.

Malaise

Un homme est triste de s’être fait démolir sa voiture, ses vacances sont gâchées. La précieuse voiture est abimée, Bourvil a cassé les pare-chocs, il les fait réparer par un garagiste qui va prendre ceux qui sont en or et en voler une autre paire pour les poser sur la voiture. Mr Saroyan qui est juste à côté risque d’être repéré. Jeu de drague où une femme utilise Bourvil pour rendre son homme jaloux, elle lui caresse la main, pendant que son homme danse et embrasse une femme dans le cou. On réalise que l’homme qui est pris dans la voiture est en fait un voleur et que Bourvil est en danger. La police va fouiller la voiture de notre héros qui ne sait pas ce qui lui arrive et qui enfin réalise qu’il s’est fait arnaquer. On voit Maréchal se faire embarquer par la police à la fin, il se retrouve avec Saroyan, avec qui il discute sympathiquement sur le siège arrière de la police.

Santé

On nous montre une personne qui fume plutôt en positif, boire du scotch est montré comme un signe de richesse.

Moquerie

Banalisation du malheur des autres. Tête de Turc. On se moque de Bourvil à qui il arrive plein de problèmes.

Banalisation de la violence

On rit de bandits qui se tirent dessus.

VOCABULAIRE

Langage parfois vulgaire (ta gueule, écrase, barre-toi, bagnole, schnouf, me flinguer). Il y a plusieurs dialogues en italien non traduits. Même les policiers ont un langage vulgaire.

Un film qui n’était pas pensé pour les enfants. Certes comique, mais avec en arrière-fond une guerre des gangs, avec des méchants qui ne plaisantent pas et se tirent dessus, des histoires de drague ou de tromperie. Le film a forcément vieilli, amusant qu’un système proche du natel soit montré comme un signe de richesse ou que l’on soit impressionné qu’il y ait un tourne-disque dans la voiture et le téléphone.

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