La Planète bleue est un documentaire de 2004, sur la mer, les images nous envoient sous l’eau grâce à des caméras fondues dans l’environnement. Il peut y avoir des effets de ralenti ou d’accélération. Des contrastes entre les moments tendus rapides et ceux sereins et tranquilles.
MESSAGES
Hymne à la nature
Ode à la liberté, belles images d’un monde que l’on ne connaît pas et qui constitue pourtant la plus grande partie de notre terre. On nous rend attentifs aux conditions difficiles pour les animaux (le froid, la faim, l’environnement, les prédateurs).
Découverte des animaux
Le vol de l’albatros et leur reproduction, la naissance des crabes, la vitesse des dauphins. Les lions de mer et leurs petits. Les méduses de toutes sortes. Les récifs coralliens et ses habitants. On navigue entre les pôles avec des images d’ours blancs et de manchots empereurs.
Abysses
Plongées dans les fonds obscurs où la lumière n’existe pas. Dans les abysses, des êtres étranges qui n’ont rien à envier aux mondes de la science-fiction. Découverte des fosses sous l’eau, qui plongent à 11.000 mètres vers le noyau terrestre. On y découvrira une vie qui parvient à exister malgré les fumées noires.
Unique message écologique
Les dernières secondes nous rendent sensibles à la disparition des baleines.
SCÈNES DIFFICILES
Images impressionnantes
Une musique souvent tonitruante ponctue des scènes. Il peut y avoir des images impressionnantes, les vagues peuvent apparaître gigantesques et les flots déchaînés.
La mort fait partie de la vie
nous verrons des animaux tuer pour se nourrir. Les orques immenses, redoutables qui s’en prennent aux jeunes otaries en surgissant des eaux ou qui veulent noyer un baleineau qu’ils parviennent à tuer (on voit du sang).
Visuel effrayant
« Les animaux qui se terraient le jour sortent comme des spectres« , en effet certaines bêtes des profondeurs peuvent impressionner (les effets sonores y sont pour beaucoup). Horde de requins qui assaillent leur proie. On peut être surpris : foudre.
VOCABULAIRE
Un narrateur introduit le film et explique ce que l’on peut voir à l’écran, sans donner beaucoup d’informations, en étant bien discret pour laisser la place aux images et à la musique.
Jacques Perrin est le narrateur du film. Il est aussi le réalisateur d’Océans, un film qui ressemble beaucoup à celui-ci (on a d’ailleurs parfois l’impression de voir les mêmes séquences. Il a dû bien s’en inspirer). La planète bleue ne montre pas d’hommes et parle peu de notre influence sur cet environnement (il date de 2004, l’écologie était moins mise en avant). Il existe une série Planète bleue – Au coeur des océans. Huit documentaires avec beaucoup plus d’explications, dont auront été extraites les images qui constitueront ce film (il faudra aller voir le septième épisode si vous voulez savoir ce que font les crabes dans ce film).
Pour les plus jeunes, il ne faut pas hésiter à le découper en plusieurs tranches, sinon cela peut être assez long, et mieux vaut les accompagner, il y a des morts et des tensions.
Ce que disent les autres. Ici un entretien avec les réalisateurs.