La Grande Vadrouille est un film de 1966. Le générique a une apparence plutôt réaliste, avec un avion qui largue des bombes. Un film qui est mis en avant surtout à cause de ses acteurs, De Funes et Bourvil qui étaient des stars des films comiques à l’époque. Il se passe plusieurs choses en même temps.

MESSAGES

Deuxième guerre mondiale

On nous montre une France occupée par de méchants Allemands qui abusent de leur autorité. Résistance. On nous montre comme les Français ont pu être résistants, de bonnes personnes qui ne se sont pas laissé faire. Combattre. Il ne faut pas hésiter à lutter contre l’ennemi, on critique ceux qui sont couards et n’oseraient pas agir. Critique du nazisme. On critique clairement les méchants Allemands. Force du faible. On peut être une personne lambda et aider son pays.

Courage

Il faut oser aider ceux qui sont dans des problèmes, même si cela risque de nous mettre en danger.

Aider les autres

Les personnes dans le besoin méritent d’être sauvées, il faut parfois se mettre en danger pour les aider. Femme performante. Juliette se montre motivée à aider, elle est bien courageuse. Des nonnes peuvent aussi aider.

Égoïsme

On critique celui qui aurait envie de ne penser qu’à soi et de ne pas aider, de ne pas aider son pays. On critique celui qui se croit supérieur et qui exploite (Stanislas a tendance à arnaquer Augustin).

Intérêt pour l’autre sexe

On parle de beauté et ce n’était pas la nonne, mais la voiture (un gag). Drague. Pour plaire à une femme, il faut se montrer courageux et aider son pays (Augustin qui est un peu un trouillard fait ce qu’il faut pour plaire à Juliette). Augustin se vante et dit que la guerre a du bon, il est tout content d’avoir rencontré une jolie blonde (qui a au moins 20 ans de moins que lui).

La Grande Vadrouille

La Grande Vadrouille

Nationalisme

Les Allemands sont les grands méchants et les français sont les gentils (et les Anglais les performants).
Différence de classe

Différence de classe

Deux personnes de condition différente vont devoir fonctionner ensemble (un chef d’orchestre de l’Opéra de Paris et un peintre en bâtiment).

Amitié

En vivant des choses en commun, on peut commencer à s’apprécier.

Travailler sur le traumatisme de la guerre

Le rire est un moyen de dépasser un traumatisme. Ici le réalisateur a osé faire rire avec une guerre qui a traumatisé toute l’Europe, et cela qu’une vingtaine d’années après sa conclusion (pas certain qu’aujourd’hui on puisse faire un film comique autour du 11 septembre).

La Grande Vadrouille

La Grande Vadrouille

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Un début de film plutôt réalise avec des images de guerre, dans de l’aviation qui combat. L’avion est atteint, les Anglaises doivent sauter en parachute, il y en a un qui arrive dans un zoo. Le chef d’orchestre est subitement menacé par un couteau. Un des parachutistes arrive proche des Allemandes qui accueille un officier, on craint qu’il soit découvert, ainsi que le peintre qui se retrouve à côté de lui, ils sont pris pour cible et on leur tire dessus, l’anglais est touché. La bombe va exploser, on craint que les héros subissent des dégâts. Feu dans la maison, tout le monde court dans tous les sens. Accident avec la charrette qui finit par se démanteler et on on craint qu’ils finissent au fond d’un ravin. Devoir partir en planeur, tirer par une voiture (ou le conducteur réussi à quitter la voiture pour entrer dans un des planeurs) avec les Allemands qui les poursuivent (la voiture s’écrase dans un précipice et on craint que les avions ne parviennent pas à s’en sortir). Le vent ramène les avions vers les Allemands, qui vont mettre leur mitrailleuse en batterie.

Malaise

Agressivité du chef d’orchestre qui ne se montre pas vraiment sympathique. On réalise que la résistance pose une bombe dans les fleurs, on les sent stressés, ils ne doivent pas faire de bruit, il y a un oeillet qui dépasse, mais comme le fil est branché dessus, on ne doit pas le toucher. Les Allemands envahissent l’opéra, il recherchent le fugitif. On comprend que beaucoup de personnes vont être arrêtées dans la résistance. Une femme cache les fugitifs, elle fait croire qu’elle est en conflit avec son homme, quand ils ne se connaissent pas (histoire qu’ils ne fouillent pas bien) (la femme est en petite tenue). On craint qu’on découvre le fugitif dans l’armoire, car il y a eu du bruit. L’anglais va faillir se faire écraser au plafond, à cause de l’ascenseur qui se met à monter. Augustin réalise qu’il y a des soldats chez lui, il ne sait plus que faire. Le soldat allemand vient fouiller la chambre du chef d’orchestre, on craint que le matériel de parachutisme soit découvert dans un tiroir (l’allemand ouvre un tiroir on craint que tout soit perdu, mais il ne découvre que de la marchandise de contrebande). L’élève était l’anglais et il lui demande de l’aide. Les héros tentent de retrouver les autres anglais dans le bain turc, situations embarrassantes, on craint qu’ils ne retrouvent pas l’anglais moustachu. Ils font du bruit, les Allemands vont fouiller les chambres, ils trouvent le matériel anglais, leur chef se cache dans l’armoire pour les surprendre, ce qu’il fait soudainement et se montre agressif avec le chef d’orchestre en lui criant dessus. Augustin et Big Moustache sont déguisés en allemand et se rendent à l’Opéra, ils sont entourés d’Allemands et doivent aller écouter la musique avec les soldats plutôt que de suivre leur plan. La bombe n’explose pas vraiment, Stanislas est considéré comme celui qui a fait l’attentat et doit fuir, il est braqué par une mitraillette de soldat, il fuit. Il fait semblant d’avoir été arrêté par des Allemands qui sont en fait ses camarades. Les héros attirent des personnes intéressées par des prostituées pour les détrousser. Le train risque de partir, Juliette les attend, mais ils n’arrivent pas, elle doit partir avec les deux Anglais, les autres ont juste raté le train de quelques secondes. Il y a un barrage de soldat, on craint qu’ils soient découverts. La voiture postale que les héros ont volée est en panne, ils doivent se débrouiller en pleine nature. Si les Anglais avancent d’un bon pas, les deux Français sont bien moins performants, surtout Stanislas qui boite, les deux groupes sont séparés. Moto allemande, les deux Français doivent sauter dans le talus. Un allemand parle en français au soldat anglais, on craint qu’il ne comprenne pas et soit découvert (à la fin il s’exclame en anglais, et va se faire capturer). Poursuite en voiture où ils se débarrassent des poursuivants les unes après les autres. Les deux Français se déplacent en vélo en pleine nuit, ils risquent d’être découverts par une brigade allemande, ils se plaquent contre un mur. Ils arrivent dans une fête allemande, deux femmes font croire que ce sont leurs maris pour les sauver, ils doivent faire santé avec les Allemands et s’amuser avec eux. Augustin fait semblant de faire le somnambule et entre dans la chambre de la jeune fille (elle le fait sortir, mais l’embrasse quand même sur la bouche). Stanislas a faim, va manger et on craint qu’il ait un problème avec un des soldats allemands qui le surveille (il lui prend toute la bonne nourriture qu’il gardait pour lui). Il entre dans la mauvaise chambre et n’est pas content du ronflement de son camarade de chambre, il donne des coups en croyant que c’est Augustin, mais c’est le commandant allemand. On craint que les Anglais soient découverts par la mère supérieure. Stanislas réalise qu’il est dans la chambre de l’allemand, il angoisse (et c’est idem pour Augustin qui est avec l’autre allemand, il se cache sous le lit). Stanislas est tiré par un chien et se retrouve entouré d’allemand. Augustin est seul, perdu. Découragement d’Augustin qui n’en peut plus, qui est fatigué, moment de perte de maitrise où seule une claque peut remettre les idées en place (il en demande même une deuxième). Les Anglais sont dans des tonneaux emportés par une nonne. Les deux Français sont avec une bande d’allemand. Les mauvais tonneaux sont pris, avec les Anglais dedans, on craint pour leur vie. Ils vont finir par être capturés, ils sont menacés d’être tué par 12 balles chacun, interrogatoire. Stanislas dit qu’il va tout avouer. Ils fuient tous avec la nonne, ils doivent se dépêcher pour éviter l’arrivée des Allemands, il y a un avion qui passe par-dessus, on peut craindre qu’il leur tire dessus.

Monde adulte

On découvre le monde de la prostitution, avec des demoiselles qui font le tapin dans la rue et un homme qui les mate. Dans une fausse dispute, on entend Augustin dire à la femme « Attend un peu qu’il soit parti, je vais te cogner ».

Moquerie

On se moque d’un soldat allemand qui louche. Fête allemande où ils sautent avec des chaises autour des tables, ils sont risibles (on veut nous les montrer plutôt incompétents).

VOCABULAIRE

Il y a beaucoup de moments où on entend parler anglais ou allemand sans traductions. « Il n’y a pas d’hélice hélas. C’est là qu’est l’os ».

Un film humoristique qui se déroule durant la guerre. Beaucoup de moment où on craint que les héros soient découverts, où on nous montre des soldats avec armes, mais en dehors de cela on nous montre surtout une guerre pour faire rire, pour dédramatiser cette époque. On nous fait seulement miroiter de bons Français résistants et du comique (une époque où on pouvait rire de moments difficiles).

Ce que disent les autres : ici toutes les erreurs que l’on peut voir dans le film. Ici une présentation du film

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