Kotaro en solo est une série japonaise de 2021. Succession de petits moments de vie d’un enfant (on voit que la série montre des séquences qui sont des chapitres de manga). Le montage joue parfois avec des ellipses pour créer des effets d’humour. Il peut y avoir des retours en arrière, y compris dans une atmosphère un peu étrange lorsque cela concerne ses parents. On va comprendre petit à petit quelle est la situation de Kotaro.

MESSAGES

Se décentrer

Exemple d’un garçon hors norme, un peu bizarre et qui pense beaucoup aux autres. Il parvient souvent à lire dans les autres.

Maltraitance

Un animé qui tourne autour d’un enfant qui subit des violences par son père. On critique ceux qui ne font pas d’attentions à leur enfant. Durant les épisodes on va croiser d’autres enfants qui ont chacune leurs problèmes avec les adultes. Chaque personne qui a accès a un enfant (y compris le dentiste) devrait pouvoir déceler si le petit n’est pas maltraité. Protection. Problèmes familiaux avec un père qui n’a plus le droit de voir son fils. Les amis de Kotaro sont attentifs à lui et restent à côté de lui pour le protéger. Culpabilité. Un enfant peut avoir des idées magiques, croire que c’est de sa faute si cela ne va pas et qu’en réagissant d’une certaine façon ça ira mieux avec les parents. Abus. On critique les adultes qui peuvent s’en prendre aux enfants.

Force

On voit des personnages qui veulent devenir plus fort pour ne plus souffrir. Le petit Kotaro ne veut pas pleurer pour qu’on ne se dise pas qu’il est faible. S’affirmer. Vouloir devenir plus fort, ne plus vouloir avoir peur de la violence des adultes. La voisine tente de mettre de la distance avec son méchant petit ami, elle reçoit un coup de sa part. Arme. Kotaro se promène toujours avec son sabre jouet, comme une forme de protection symbolique.

Famille

Importance d’avoir sa famille autour de soi. On découvre un enfant qui doit faire sans (il y a des adultes de substitution, mais ce n’est pas pareil). Créer une famille. Le voisin stresse, il craint être le père de Kotaro (à cause d’une fille qu’il aurait pu mettre enceinte). Orphelin. La mère de Kotaro est morte, et il veut fuir son père. Abandon. Difficile de s’imaginer avoir été abandonné (c’est pour cela que Kotaro continue de vivre de façon enthousiaste).

Éducation

Ce n’est pas ici l’éducation morale, mais les effets des comportements des adultes sur le développement de l’enfant qui est ici mis en avant. Importance de sentir ce que ressent l’autre. Émotion. On peut se questionner sur les sentiments de Kotaro. Il a envie de refléter ce qu’il ressent, et actuellement il n’ose pas exprimer d’émotion, on comprend qu’il a dû souffrir et qu’il ne se laisse pas porter par ses émotions, il les réfrène. Politesse. On voit comme Kotaro est poli, comme il s’inquiète des ressentis des autres. C’est étrange de voir un petit mettre de l’énergie pour soutenir les autres.

Aider les autres

Kotaro pense souvent aux autres. On le voit se mettre en arrière-plan. On le voit bien partager son parapluie. Cette attention à l’autre permet à celui qui dysfonctionne de s’améliorer. Pour aider les autres, il faut croire en eux.

Kotaro en solo

Kotaro en solo

Danger

On renvoie souvent que le monde peut être dangereux pour un enfant. Ce que l’on voit c’est surtout qu’il peut être naïf, et qu’il peut se faire arnaquer ou abuser par des plus grands. Bandit. On voit des personnes style Yakusa (ils font des arnaques). Protection. Karino rencontre un jeune garçon, il se dit qu’il doit faire attention à lui. Tenter de comprendre l’autre permet de s’approcher de l’autre. Karino s’inquiète parfois de le voir être seul à l’extérieur.

Autonomie

On nous montre un petit garçon qui se débrouille seul (il est officiellement censé avoir 4 ou 5 ans, mais il fait plus) (surtout à cause de son langage qu’il maitrise bien).

Amitié

On nous montre des liens entre personnages. Jalousie. Kotaro commençait à avoir des amis, et quand une nouvelle personne arrive dans leur résidence, on peut voir que cela peut générer de la jalousie. Solitude. Au Japon, les voisins semblent ne pas se parler. Karino ne parlait à personne autour de lui et grâce à un petit garçon, il va se créer des liens. Hypocrisie. Voir comment sont les relations et apprécier en avoir de bonnes avec les autres. Refuser lorsqu’elles ne viennent pas du cœur.

Asie

On découvre un environnement japonais, avec une résidence avec plusieurs locataires. On découvre les bains japonais. Travail. On voit différentes personnes et leurs boulots (un jeune mangaka, une hôtesse, un yakusa).

Télévision

Kotaro apprécie beaucoup une série animée, il peut rester devant l’écran longtemps. Il explique qu’il ne regardait pas la télévision pour le plaisir, mais pour remplacer l’absence de parent. Consommation. On voit comme Kotaro peut apprécier des personnages dérivés de sa série préférée. On voit que l’animé va sortir au cinéma.

Naïveté

Les réflexions de Kotaro sont souvent décalées, très enfantines.

Estime de soi

Pas facile pour Kotaro se saisir qu’il a été la merveille de l’amour entre ses deux parents (il se dit qu’il a été un mauvais trésor qu’il n’a pas pu réussir à être assez bien pour garder ses parents).

Nudité

Des bains douche japonais où on voit un peu des fesses d’un voisin (et des bouts de la voisine). 

Kotaro en solo

Kotaro en solo

SCÈNES DIFFICILES

Malaise

Dispute entre un homme et une femme qui n’apprécie pas l’avoir attendu trop longtemps, elle lui donne finalement un coup quand il se trompe sur son prénom. Des bains douche japonais où on voit un peu des fesses d’un voisin. Kitaro dit ne plus avoir ses parents, le voisin est un peu mal à l’aise de lui avoir posé la question. Le voisin stresse, il craint être le père de Kotaro (à cause d’une fille qu’il aurait pu mettre enceinte). La voisine est couchée sur son palier, elle semble avoir trop bu. Kotaro renvoie à Mizuki qu’il ne faut pas avoir honte d’avoir pleuré. Un homme (son éditeur) critique les dessins de Karino (cela ne plait pas au jeune homme). Karino s’est bloqué le dos et il ouvre la porte à Kotaro. Un homme s’approche de Kotaro et semble lui faire des câlins qu’il n’apprécie pas (Tamaru est plutôt étrange à vouloir adorer les enfants). On apprend que Tamaru a un fils et qu’il ne veut pas le voir. Kotaro refuse le cadeau de Tamaru en lui disant que c’était à la base pour son fils. Un enfant pleure fort, il ne veut pas quitter les bains (Kotaro va lui dire qu’il a de la chance d’avoir son père avec lui) (et on comprend que Kotaro se lève parfois au milieu de la nuit pour regarder la télévision parce qu’il n’a pas de parent). Tamaru semble être une sorte de délinquant, il a un faciès un peu inquiétant des fois. Tamaru et Karino s’inquiètent de la fin de l’animé préféré de Kotaro. Kotaro est étrange, il donne de l’argent quand les gens le regardent faire le spectacle de son personnage préféré. Pas facile pour Kotaro de laisser tomber les bains. Kotaro semble louche lorsqu’il sort sa poubelle, il semble devenir de plus en plus distant, il ne veut pas être approché (il croit qu’il est dégoutant parce qu’il n’a pas pris de bain depuis deux jours). Karino trouve que Kotaro est pervers lorsqu’il aurait envie d’aller aux bains avec la voisine. Kotaro est debout en pleine nuit, on voit ensuite qu’il a des cernes sous les yeux, la voisine réalise qu’il a de la peine à dormir. Kotaro a des cernes de plus en plus marqués. Kotaro est seul pour la rentrée des classes, il doit s’inventer des parents invisibles pour qu’un camarade ne l’embête pas. Les voisins réalisent qu’il était seul et décident d’aller vite à l’école. Pathétique Kotaro qui demande des ballons pour remplacer sa famille. L’éditeur continue de critiquer les dessins de Karino (et Kotaro n’apprécie pas et critique l’homme). Un agent de sécurité s’inquiète de la relation entre Tamaru et Kotaro lorsqu’il l’accompagne le petit s’acheter des habits. Un policier demande quelle est la relation entre Tamaru et Kotaro. Kotaro a fait venir Mizuki à sa table (on réalise encore mieux que son métier est hôtesse pour faire boire les gens). On sent la pression du patron du bar à hôtesse qui impose à Karino de payer pour les frais du petit). Kotaro est pathétique lorsqu’il demande à sa voisine de rester avec elle, on sent qu’il est en manque affectif. C’est étrange, une employée d’un cabinet d’avocat va apporter de l’argent à Kotaro (il va célébrer cela avec une fête). On voit un des camarades de Kotaro qui est plutôt arrogant avec sa gouvernante et qui est dépendant d’elle (le petit garçon lui apprend à se débrouiller seul). Kotaro reçoit la balle dans la tête, et plusieurs fois lorsqu’il joue à la balle au prisonnier. Kotaro sert de la bière à son invitée qui finit complètement bourrée et en soutien-gorge avec un dessin sur le ventre (et Kotaro lui demande d’où vient l’argent qu’il reçoit) (elle s’approche de lui et lui ment et elle pleure en disant qu’elle est désolée). Il y a des femmes qui parlent derrière le dos de Kotaro (mais elles vont réaliser qu’il s’investit bien et qu’il pense beaucoup à bien faire pour le petit). Les invités ne semblent pas contents du peu de plat qu’il a préparé. La maitresse semble épuisée, mais elle n’ose pas se montrer faible. La maitresse est étonnée de ne jamais avoir vu Kotaro sourire (et il choisit étrangement un rôle où il doit sourire). Kotaro parvient à réaliser que la maitresse fait semblant de sourire. On comprend que Kotaro était autrefois dans un orphelinat (et qu’il avait volé un appareil photo, surtout pour garder les souvenirs). Kotaro renvoie à l’éditeur qu’il devrait être avec ses enfants plutôt qu’au travail. Le rire de l’éditeur est plutôt étrange. En voyant le gros ventre d’une dame, Kotaro s’inquiète pour sa santé (il comprend ensuite qu’elle est enceinte). On comprend que Aota, l’homme qui vient d’arriver dans la résidence est en fait une personne qui le recherche pour son père, c’est un détective privé. Tamaru le paie pour qu’il parle (on apprend que le père a une mesure d’éloignement). Aota dit ne pas vouloir hésiter à avertir le père. On comprend que Kotaro sait qu’il y a un risque qu’il informe le père. Kotaro demande à Tamaru de l’aider à aller à l’école, on sent qu’il est mal à l’aise. Les adultes craignent que Kotaro s’exerce à devenir plus fort pour faire face à son père. On voit que Aota a des cicatrices sur son corps, il a souffert de violence quand il était petit. Une petite fille vient jouer avec Kotaro, on se demande pourquoi (et Karino va renvoyer à la mère de la petite fille qu’elle ferait mieux de se soucier de sa fille qui n’apprécie pas vraiment aller chez le petit garçon). La femme qui lui apporte l’argent lui fait visiter son ancien appartement, en faisant croire qu’elle pouvait peut-être l’acheter. Kotaro rencontre trois pauvres enfants, le grand frère demande qu’il veille aux deux petits, et le grand ne rentre pas et les petits pleurent (il dit qu’il en a assez de s’occuper d’eux, il en a assez de veiller sur eux). Kotaro entend qu’il aurait été jeté par sa mère, il se rappelle l’avoir vu partir. On apprend plus tard que les trois enfants ont été pris en charge par les services sociaux. Kotaro s’inquiète pour sa voisine qui s’est fait frapper. En le dénonçant à la police, elle risque de le rendre méchant lui explique le petit, il lui explique que la seule solution est de partir. Elle le dénonce à la police, mais doit quitter l’immeuble parce qu’elle craint son retour (Kotaro porte un masque pour ne pas pleurer devant les autres à son départ). L’enfant de Tamaru vient voir son père, mais cela n’est pas accepté par la mère et Tamaru le renvoie (on voit le petit pleurer). Kotaro lui donne un gros coup de sabre à l’homme. La nouvelle résidente n’est pas à l’aise avec les enfants, mais on la voit fonctionner avec Kotaro (on la voit tenter de s’adapter). Kotaro a repéré son problème et veut l’aider à s’adapter. Kotaro accepte d’aller voir un film qui n’est pas celui qu’il se réjouissait de voir pour satisfaire ses camarades. Kotaro prend du poids, on le voit avec un gros bidon, et on réalise que Kotaro mange tous les restes des autres enfants et que c’est pour cela qu’il grossit. Il dit qu’il n’a pas le droit de s’arrêter tant qu’il y a de la nourriture devant lui, il n’aime pas la jeter. Souffrance de la voisine qui comprend que Kotaro avait aussi une mère qui ne le touchait qu’avec des gants. Hide, un des camarades du foot vit des cris et critiques de la part de ses parents, il est tétanisé lorsqu’un adulte crie fort à côté de lui. Un dentiste réalise que certains enfants ne sont pas bien soignés et qu’ils peuvent souffrir de mal de dents (le dentiste décide de passer du temps avec les enfants pour découvrir s’ils ne sont pas maltraités). On nous montre qu’à l’orphelinat un grand aidait Kotaro, cela l’a bien soulagé. On craint que ce grand soit revenu vers Kotaro pour lui prendre de l’argent (mais le petit n’est pas dupe et sait qu’il est utilisé). Pathétique petit Kotaro qui aimerait pouvoir vivre avec tout le monde. L’ex-petite amie de Karino ne lui donne pas l’information du spectacle de Kotaro, parce qu’elle a envie qu’il mette son énergie sur ses dessins plutôt que de s’occuper du petit. Kotaro commence à réaliser que c’est un fardeau pour Karino. Le spectacle commence et Karino n’est pas là parce qu’il n’est pas au courant. Un voisin réalise que Kotaro sonne aux portes parce qu’il se sent seul (on venait de lui dire qu’il embête le monde en sonnant à la porte).

Tristesse

On apprend que l’argent que possède Kotaro provient de l’assurance vie de sa mère (on lui dit qu’il provient d’une gentille personne). On sent la souffrance du petit garçon lorsque sa mère ne regarde pas le dessin qu’il lui montre. Kotaro s’intéresse aux mouchoirs, ça nous fait comprendre qu’il a été en souffrance et qu’il mangeait ces mouchoirs. Triste départ de la voisine. On comprend que la mère mettait des gants pour s’occuper de la voisine, et celle de Kotaro en mettait aussi. Pathétique petit Kotaro qui donne de l’argent a un ami même s’il lui ment. Kotaro a des abonnements de journaux pour voir si son père et sa mère sont toujours vivants et demande au livreur d’être attentif au nombre de journaux à sa porte (s’il y en a beaucoup, il lui sera arrivé quelque chose). Kotaro va sur la tombe de sa grand-mère, et le voisin semble comprendre quelque chose d’important (on comprend que la maman est aussi morte). Karino n’arrive pas à lui dire qu’elle est morte et le petit veut croire ce qu’il lui dit.

Maltraitance

Cris d’un homme qui semble bien fâché (on se dit que c’est Kotaro qui craint que son père le voie en photo et vienne le chercher).

Santé

Alcool. Mizuki a bu à en perdre connaissance devant chez elle. La femme qui amène l’argent à Kotaro se retrouve à moitié nue et ivre. Cigarette. On peut voir fumer des personnages.

VOCABULAIRE

Un petit garçon qui s’exprime très bien (au japonais, il a le langage d’un seigneur féodal). Parfois un peu limite (bouffer, fais gaffe, cailler, débile, merde, thune, salopard, merde, le petit con, crétin). Ou limite (la fille avec des gros nibards est ma préférée).

Une série avec un héros enfant plutôt décalé. Une succession de petites scènes qui racontent des moments de vie d’un petit enfant. Visible par tous, mais avec des histoires aux détails subtils parfois très tristes (on va comprendre que Kotaro a eu une relation bien difficile avec ses parents, son père a été violent et sa mère qui les a abandonnés est maintenant morte). On ne ressent pas cette atmosphère, on la comprend en tant qu’adulte, un peu comme dans la vie où on n’a pas envie que les enfants souffrent des histoires des grands. Une série qui parlera aux adultes, à ceux qui sont touchés par l’enfance.

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