Jack et le Haricot magique est un film de 2010. La trame narrative est assez complexe. Effet de rêve, de retour dans le temps. Le réalisateur parodie dans un court moment un film gangster des années 60 puis un film muet (tous les deux en noir blanc). Beaucoup de gags et de références à d’autres histoires dynamisent le récit.
MESSAGES
Famille
Difficulté dans une famille monoparentale, avec un père qui a abandonné sa famille, une mère qui n’a plus de travail. Le fils se sent responsable.
Quête identitaire
Besoin de se sentir un héros, de trouver une quête, d’avoir un père courageux auquel on peut s’identifier.
De nombreux moments parodiques
École des contes, avec des enfants qui sont ressortis des classiques. Parodie des films de ninjas, avec des assaillants qui ont des oreillers plutôt que des nunchakus.
Femme forte
Une fille peut être une bonne combattante.
Expression de la jalousie
SCÈNES DIFFICILES
Mises en danger
Différents moments tendus, dans le noir, où une oie se transforme en humain. Dans un labyrinthe, avec des lianes qui entourent les enfants, de la brume, une voix mystérieuse. Les enfants poursuivis par le géant, qui doivent descendre du haricot avant qu’il ne tombe. Peur. Tout à la fin du générique, une dernière scène peut effrayer, avec le sbire du géant qui nous menace.
Malaise
Jack n’arrive pas à devenir un héros, tout va de travers pour lui : sa mère lui crie « Tu es comme ton père ».
Visuel effrayant
Le géant fait peur, il n’est pas tout de suite visible, avec une voix grave, on le voit ensuite, accompagné d’un autre monstre cornu (un adulte verrait que c’est du carton-pâte, mais l’enfant peut être impressionné).
Tristesse
Trahison de la petite fille, Jack se retrouve en prison, il apprend que son père est mort.
Adultes dénigrés
Les adultes, la police, le maire, sont montrés comme plutôt stupides. L’instituteur était plutôt méchant. Un film qui joue avec un personnage secondaire couard sensé être rigolo.
VOCABULAIRE
Classique. Il peut y avoir un vocabulaire complexe.