Iqbal, l’enfant qui n’avait pas peur est un film de 2016 dans une technique en images de synthèse qui tente de donner un rendu peinture (tous les décors sont bien en peinture eux). Les moments de rêves sont dans une autre technique plus classique.
MESSAGES
Travail
Réaliser que l’enfant peut aussi être une source de revenus, critique du travail des enfants. On nous montre des personnages qui tentent de sensibiliser les autres aux droits de l’enfant. Il ne faut pas faire croire que l’on forme des enfants lorsqu’en fait c’est de l’exploitation.
Exploitation
Critique du travail de l’enfant. Maltraitance. Ceux qui peuvent punir en enfermant dans le noir, sans manger. Esclavage. Un exemple d’exploitation d’un enfant. Vente d’humain. Que cela soit dans une mine de charbon ou pour fabriquer des tapis, c’est exploitation c’est mal.
Pauvreté
Un enfant pakistanais entouré de misère, on réalise bien qu’à travers le besoin d’argent, les effets de la pauvreté peuvent provoquer certains problèmes.
Emprise
On fait peur aux enfants en leur expliquant que la ville est dangereuse. On critique celui qui enferme l’autre dans l’ignorance et la peur pour avoir l’ascendant sur lui.
Protection de l’enfant
Chaque enfant devrait pouvoir compter sur les adultes pour lui permettre de bien grandir. Éducation. L’enfant doit apprendre à lire, calculer, plutôt que de travailler.
Activisme
Importance de ceux qui combattent la maltraitance, comme la famille Malikian. Iqbal va oser parler de ce problème de société bien présent dans les pays pauvres.
Dette
On nous montre comme on peut se faire exploiter lorsque l’on est redevable. Même le méchant a des dettes, il est dépendant d’une forme de mafia des fabricants de tapis. Soucis financier.
Différence de classe
On nous montre comme les gens vivent dans des mondes différents. On voit clairement les pauvres travailleurs et les nantis.
Maladie
Aziz est malade, une pneumonie, on l’entend bien tousser, c’est plutôt inquiétant et pour le soigner il faut acheter un médicament.
Égoïsme
Ne pas penser qu’à soi, ne pas abandonner les autres. Prendre en compte l’autre dans ses choix. Solidarité.
Don de soi
Iqbal accepte de vendre sa chèvre pour sauver son frère.
Police
On nous montre que la police n’est pas toujours du côté de la loi. On montre que les bandits peuvent les payer pour acheter leur silence, mais cela ne fonctionne pas toujours, il y a des policiers honnêtes. Corruption.
Artistique
On nous montre comme les tapis sont des oeuvres d’art. Dessin. Iqbal a un don pour le dessin.
Rêve
Les dessins d’Iqbal se transforment en rêve, on voit que la réalité se mélange avec l’imaginaire.
Jeu
On voit un spectacle d’ombre. Les enfants ont besoin de jouer.
Naïveté
Les enfants peuvent croire qu’ils vont pouvoir partir lorsqu’ils auront remboursé leurs dettes.
SCÈNES DIFFICILES
Mises en danger
Iqbal tombe du bateau, il coule dans l’eau. Iqbal tente de s’enfuir, il se retrouve sur le toit, se blesse au pied et saigne. Un des enfants risque de se faire emporter par le courant en voulant récupérer un tapis. Iqbal va vouloir s’enfuir, il glisse du toi et se rattrape de justesse, il met des protections au pied pour ne pas être coupé par le tesson de bouteille, effet d’éclair, il est en équilibre sur le toit et risque de tomber.
Malaise
On réalise qu’Iqbal va vouloir vendre sa chèvre pour acheter des médicaments, mais devant l’étal du boucher, une succession d’animaux morts, viscères à l’air le fait fuir, il va provoquer une catastrophe en faisant tomber de la viande, il est poursuivi par les habitants et doit fuir (on parle de le découper en rondelle, de l’étriper, de petit morveux). Iqbal tombe sur un monsieur qui lui propose de l’aider, il fait gentil, mais on devine qu’il a quelque chose de louche. Iqbal se retrouve à devoir travailler pour un homme violent qui n’hésite pas à le tirer. Le précieux porte-clef offert par le père tombe à l’eau. La petite chèvre reste seule sur le bord pendant que l’enfant est emporté par l’esclavagiste. Les médicaments n’étaient que des chewing-gums, ils ne seront jamais donnés à la famille, tout cela n’était qu’une arnaque. La police reçoit l’avis de disparition de la mère, mais on voit bien qu’ils ne vont pas se charger de le rechercher. L’enfant qui était chargé de surveiller Iqbal est grondé par le maître qui va l’enfermer derrière des barreaux dans une sorte de cave qui n’a pas de lumière. Goussman, le méchant de l’histoire, est lui-même à la merci d’un bandit qui le menace. Sorte de rêve éveillé où Iqbal entend que la ville est dangereuse. Iqbal qui tente de s’échapper en sautant du camion se fait reprendre, et ensuite mis dans une sombre geôle. Des enfants veulent aider leur ami la nuit, ils risquent de se faire repérer par leur patron, c’est tendu. Iqbal s’est enfui, son patron parle de le tuer. Il fait nuit, effet de tonnerre, il pleut, les enfants se croient abandonnés par Iqbal et craignent l’agressivité de leur patron. Karim reçoit une paire de baffes de son patron, il se fâche, on craint qu’il l’envoie à la mine, il prend une baguette, on craint qu’il donne des coups aux enfants. Iqbal va se plaindre à un policier des maltraitances infligées, on se dit qu’il y a quelque chose de louche. On réalise plus tard que le policier est à la solde de la mafia, Iqbal est menotté et enfermé dans des toilettes. Iqbal et Karim veulent s’enfuir de la mine, des ouvriers se montrent agressifs, crient, lancent des pierres et veulent empêcher que les Malikian leur viennent en aide.
Violence
Le bandit menace Guzman de le tuer, puis il lui laisse le choix d’utiliser un couteau contre lui ou contre Iqbal.
Dénigrement
Un enfant dit que les tapis de Maria la petite muette sont horribles. Elle est traitée de singe et est moquée par une touriste américaine, on la voit pleurer.
VOCABULAIRE
Classique. Parfois vulgaire (abrutis, dégueu, ne déconnez pas, fouille-merde, foutez plus les pieds ici).