Gwen, le livre de sable est un film de 1985. La technique du papier découpé et de la gouache donne à ce film une inhabituelle qualité graphique. Il ne faut pas s’attendre à de nombreux mouvements, c’est lent et plutôt statique.
Deux lieux en parallèle : on suit Gwen et son voyage et on voit parfois une autre peuplade. Leurs destins se croiseront un moment.
MESSAGES
Ouverture sur l’autre
Réflexion autour de la compréhension de l’autre. Les différences et les interdits transgressés. La méconnaissance de l’autre conduit à des croyances. Intégration. Accepter l’autre (Gwen est adoptée par une nouvelle tribu). Handicap. Aimer quelqu’un de différent (avec un handicap).
Image positive de la femme
Gwen est indépendante, intrépide et n’hésite pas à partir à la recherche de son ami disparu. Elle finira chasseuse, et sans voile. Liberté.
Consommation
Critique de la consommation, des objets de toutes tailles, détournés de leur fonction initiale. Découverte. Le spectateur en saura plus que les héros.
Importance de la vie
Critique du tuer gratuit (des chasseurs capturent des autruches. Ils relâchent ensuite les animaux, car ils se nourrissent uniquement de leurs plumes, qui repoussent vite).
Religion
Besoin de découvrir une vérité sacrée, questions autour de la vie de la mort, du besoin d’avoir un Dieu. Mais ce qui semble être important ressemble plus être l’amour qu’une véritable sanctification de quelque chose. Critique de la religion (on découvre une peuplade qui loue un livre sacré (c’est un catalogue de vente) et qui finira par s’autodétruire.
Découverte de l’amour
SCÈNES DIFFICILES
Mises en danger
L’arrivée du Makou, que l’on ne voit pas, dont on a peur, qui fait du bruit, qui survole les choses avec un rythme angoissant, et qui poursuit les deux enfants avant d’emporter finalement Nok Moon. L’arrivée de musique étrange dans le ciel, Gwen tombe dans un précipice, sauvée par une corde, de gros objets tombent sur Gwen; elle gravit un mur très haut on a peur qu’elle tombe.
Tensions
Le film commence par un orage, c’est sombre, tonnerre. L’histoire n’est pas facile d’accès, une narratrice commence l’histoire d’on ton sérieux, grave.
Peur
La tête de la vieille sorcière aux yeux noirs fait plutôt peur.
VOCABULAIRE
Deux narrateurs, la vieille dont les phrases sont poétiques, texte complexe, recherché, puis Gwen prend le relai durant le voyage. Musique classique, chant type grégorien.