Grosse colère et fantaisies est un film qui comporte cinq courts métrages d’animation de 2022. Vague à l’âme, Grosse colère, Les Biscuits de Mamy, Quand j’avais trop peur du noir et La Trop petite cabane. Une chouette lie ces productions avec de petites analyses. Les dessins ont souvent une apparence peinte, les rythmes sont plutôt lents et on suit un personnage à chaque fois (auquel l’enfant pourra s’identifier).

MESSAGES

VAGUE À L’ÂME

Vacances

On sent bien l’ambiance de vacances avec la chaleur et les cigales (et le parent qui s’endort devant la maison) (et la petite fille qui s’ennuie et qui va partir à l’aventure).

Plage

Une petite fille fait plein de découvertes sur la plage. Sable et Bernard-l’ermite et insectes et coquillage.

Imagination

En étant sur la plage, on peut laisser courir son imagination et finir par jouer à être autre chose. Contemplation. Cela commence par l’ennui, mais on voit ensuite que l’enfant va voir les choses d’une autre façon. Le rythme du film est aussi très contemplatif.

Jeu extérieur

En étant dehors, on peut s’amuser avec la nature et les animaux.

Animaux

Les animaux, ici un Bernard-l’ermite, peuvent être source d’intérêt et d’imagination. Une petite fille va vouloir faire comme lui, en marchant de travers elle découvre une autre façon de se mouvoir et commencera à bien s’amuser.

Solitude

Cela peut être compliqué pour un enfant de se retrouver seul en vacances, mais avec de l’imagination, on peut bien s’amuser. Ennui. Lorsque l’on n’est pas stimulé par notre vie trépidante, on doit soi-même trouver des choses à faire et utiliser des petites rencontres pour s’activer dans l’imagination.

Poétique

L’ambiance est plutôt poétique.

Vague à l'âme

Vague à l’âme

GROSSE COLÈRE

Colère

Un petit garçon arrive fâché à la maison, il a l’impression que rien ne va, il pleut, il est tombé à cause de ses lacets, il a cassé sa raquette. On voit que son état génère des tensions avec le père.

Agressivité

On voit que lorsque quelque chose ne va pas, on peut devenir agressif et vouloir tout casser. Un enfant qui casse tout en étant en colère n’est pas vraiment maître de ses actions, c’est un peu comme si c’était l’énergie de feu qui agissait. Se maitriser. Importance de réaliser que l’on peut aller trop loin dans la colère.

Réparation

Après avoir réalisé que l’on a exagéré, c’est bien de réparer (autant les objets lancés au sol que les relations blessées).

Famille monoparentale

Un enfant semble vivre seul avec son père. Relation au père. Le père se fâche contre son enfant qui a sali l’entrée en l’envoyant dans sa chambre quand il ose mal lui parler. Importance de s’excuser après avoir été insolent. Éducation. Punition quand l’enfant est en colère. Le père ne parvient pas à soutenir l’enfant dans sa difficulté, il pose les limites et renvoie qu’il n’est pas d’accord qu’on lui manque de respect.

Littérature

Adapté de l’ouvrage de Mireille d’Allancé.

Grosse colère

Grosse colère

LES BISCUITS DE MAMY

Grands-parents

On parle d’une grand-mère qui est morte (on verra qu’il va pouvoir passer du bon temps avec elle et qu’elle va pouvoir lui apprendre à faire ses fameux biscuits). On voit que la grand-mère revalorise son petit fils en le traitant de Superman. Transmission. Les biscuits de Mamie se transmettent de génération en génération.

Mort

On voit l’enterrement de Mamy, avec un petit garçon qui ne comprend pas vraiment ce qui se passe. Il va retrouver sa grand-mère sous son lit (elle est toute froide, son coeur ne bat plus, mais elle peut agir avec lui) (on verra à la fin que tout cela devait être de son imagination) (ou pas). Fantôme. Le père va passer à travers elle. Vie après la mort. Elle dit qu’elle est une forme de mystère. La grand-mère a disparu. On voit une sorte de fumée partir dans le ciel.

Deuil

Pour faire le deuil, il faut pouvoir revisiter les liens que l’on a eus avec ses grands-parents. Imagination. On voit Basile entrer dans l’album de famille. On le voit traverser ses émotions et espérer des bons moments avec sa grand-mère grâce à ses souvenirs.

Chien

Animal de compagnie. Il y a un chien dans la famille. Basile est souvent avec lui.

Temporalité

On voyage dans le temps à travers l’album de famille, la grand-mère peut raconter ainsi sa vie. Se décentrer. Intéressant de voir ce qu’était la grand-mère avant d’être une grand-mère.

Nourriture

Les biscuits de Mamie sont des choses que l’on garde en mémoire.

Les Biscuits de Mamy

Les Biscuits de Mamy

QUAND J’AVAIS TROP PEUR DU NOIR

Coucher

Lorsqu’il fait nuit, c’est l’heure d’aller se coucher et ce n’est pas facile pour Robert. Peur du noir. Il a peur du noir, et n’aime pas quand la lumière est éteinte, même si la porte reste ouverte et que c’est allumé dans le couloir.

Monstre

Robert craint les monstres la nuit dans sa chambre. Il y a des petites bêtes, des ombres et des meubles qui changent de forme. Un doudou sert à faire disparaître les monstres.

Imagination

On voit comme l’imagination peut changer la réalité (l’imagination, quand on ne la maitrise pas, elle peut nous faire peur). Parce que tout cela, c’est dans l’imagination du petit garçon (mais ce n’est pas vraiment expliqué).

Protection parentale

On voit comme la maman tente de sécuriser son enfant la nuit en le couchant. Elle s’amuse avec lui et le sécurise. Elle revient vérifier que son enfant dort avant de fermer sa porte.

Doudou

Robert a un nounours qui est important pour lui et qu’il a besoin d’avoir dans son lit. Le Doudou lui explique son secret, comment avec lui faire en sorte que les monstres disparaissent tous.

Littérature

Adapté de l’ouvrage de Mireille d’Allancé.

Quand j'avais trop peur du noir

Quand j’avais trop peur du noir

LA TROP PETITE CABANE

Grands-parents

Un grand-père construit une cabane pour son petit fils. Il lui donne des conseils, mais ce n’est pas toujours les meilleurs, l’enfant se retrouve toujours embêté (finalement on va comprendre qu’il lui a fait découvrir autre chose que ce qu’il demandait). Éducation. Un grand-père sait comment il a envie d’éduquer.

Se décentrer

Une cabane est petite en fonction des choses qui sont ou pas dedans. Importance de regarder la vie d’un certain côté (plutôt du côté positif).

Ferme

Un environnement à la campagne. Animaux. On nous montre différents animaux de la ferme (ver de terre, poussin, poule et chien et bouc et vache…).

La Trop petite cabane

La Trop petite cabane

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Vague à l’âme. Une petite fille part à la plage sans avoir averti ses parents (le père dort devant chez lui). Grosse colère. Le petit garçon se montre impertinent avec son père, il est envoyé dans sa chambre. Dans sa chambre il crée un monstre de feu qui commence à tout casser. On voit que l’enfant a de la peine à s’excuser de son insolence (il ne s’excuse pas, mais dit qu’il a rangé sa chambre et que finalement les épinards sont bons). Quand j’avais peur du noir. Robert entend des craquements et voit l’armoire qui bouge, des petits êtres qui sortent de derrière le rideau. La chaise qui bouge, des ombres inquiétantes. Il y a quelque chose de sombre derrière lui et quand il veut aller chercher son nounours le sol semble mouillé, et même transformé, il peine à rapporter la peluche dans son lit.

Malaise

Vague à l’âme. Des enfants allaient arriver sur la plage, mais ils retournent en arrière, la petite fille se retrouve seule. Lorsqu’ils reviennent, elle leur fait signe, mais ils partent. Grosse colère. Le petit garçon se montre impertinent avec son père, il est envoyé dans sa chambre. Dans sa chambre il crée un monstre de feu qui commence à tout casser. On voit que l’enfant a de la peine à s’excuser de son insolence (il ne s’excuse pas, mais dit qu’il a rangé sa chambre et que finalement les épinards sont bons). Les biscuits de Mamy. On voit l’enterrement de la grand-mère. Basile retrouve la grand-mère sous le lit. Basile et la grand-mère descendent sans bruit à la cuisine, ils veulent faire des biscuits (le père dort au salon). La grand-mère dit ne plus se souvenir de la recette. La grand-mère et Basile se transforment pour entrer dans l’album de famille. Le père traverse à travers le corps de la grand-mère quand elle est à la cuisine. Le chien se brule en prenant un biscuit brulant. Quand j’avais peur du noir. Robert n’a pas envie de monter dans sa chambre, il dit qu’il y a des monstres cachés dans sa chambre. La trop petite cabane. Un garçon n’apprécie pas qu’il y ait un vers dans sa cabane. Un garçon n’apprécie pas qu’il y ait un poussin qui fait du bruit dans la cabane. Le garçon n’apprécie pas qu’il y ait une poule qui laisse ses plumes dans sa cabane. Le garçon n’apprécie pas que le chien et la poule se chamaillent dans la cabane. Le garçon n’apprécie pas les autres animaux qui viennent et il doit à chaque fois en chercher un nouveau. Il est bien coincé finalement dans sa cabane avec tous les animaux.

VOCABULAIRE

Sans paroles pour Vague à l’âme, pour les autres le langage est simple.

Cinq courts-métrages reliés entre eux par une chouette qui fait ressortir les messages principaux de chacun. Ils tournent plus ou moins tous autour de l’imagination, mais en dehors de cela (et de la boite de production), il n’y a pas vraiment de lien entre eux. – Vague à l’âme : L’ennui et la solitude peuvent être des moteurs à l’imagination et à la découverte. Un court-métrage visible par tous, dès 3 ans. – Grosse colère : Un court-métrage qui montre comme un enfant peut réaliser qu’il est parti trop loin dans sa colère et maitriser cela de lui-même. Visible par tous, même si les plus jeunes ne vont certainement pas saisir. Dès 4 ans. – Les biscuits de Mamy : Un court-métrage sur la mort d’une grand-mère. La personne disparue va rester à côté de nous grâce à notre imagination, ou grâce à ce qu’elle nous a légué. Visible par tous avec accompagnement, mais mieux vaut avoir 5 ans pour commencer à saisir ce que fait cette grand-mère décédée sous le lit. – Quand j’avais peur du noir : Un enfant qui a peur du noir au moment d’aller se coucher va utiliser son doudou pour se sécuriser. Un film qui travaille sur ces peurs, mais qui en même temps montre différents monstres la nuit dans la chambre. Mieux vaut déjà avoir 5 ans et une présence parentale pour expliquer que c’est le petit garçon qui s’imagine tout cela avant de montrer ce court-métrage qui risque de générer des peurs nocturnes. – La Trop petite cabane : Un court-métrage qui nous montre qu’un enfant qui a une certaine vision des choses peut regarder autrement ce qu’il reçoit. Visible dès 3 ans, même si le montage est un peu compliqué avec des gros plans complexes à saisir pour les plus jeunes.

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