David Attenborough : une vie sur notre planète

David Attenborough : une vie sur notre planète

À partir de 12 ans

David Attenborough : une vie sur notre planète (A Life On Our Planet) est un documentaire de 2020. Un narrateur explique l’évolution de notre compréhension de l’influence de l’humain sur la nature. Beaucoup de paroles. On découvre différentes séries de l’explorateur, parfois en noir et blanc. On avance dans le temps en montrant comme les humains sont de plus en plus nombreux. On imagine un futur catastrophique, et un autre où on aurait réagi à temps.

MESSAGES

Écologie

On nous fait comprendre que la biodiversité diminue à cause des humains, c’est dangereux pour notre environnement et pour nous. Un explorateur nous fait réaliser que certains animaux sont plus difficiles à trouver. Critique de la monoculture. Danger du carbone envoyé dans l’atmosphère (c’est une caractéristique toujours présente dans les cinq extinctions de masses qu’il y a eu sur Terre).

Nature

Le monde sauvage a disparu. On nous fait découvrir la nature, un homme explique comme il a vu évoluer les choses, avec des habitats entiers qui disparaissent. Importance des forêts tropicales où de nombreuses vies sont présentes. Animaux. On nous fait découvrir les animaux, belles images. Stabilité. La nature a permis une stabilité des températures en faisant en sorte que les degrés ne fluctuent pas trop. L’ensemble du vivant a pu tirer avantage des saisons, mais maintenant tout cela est affecté. Explorateur. Attenborough a visité le monde et rencontré d’anciennes peuplades.

Océan

On nous parle du fond des océans, à certains endroits la vie peut foisonner (mais les flottes de pêche trouvent ces zones et ils ont réussi à pécher 90 pour cent des gros poissons, et en peu de temps cette industrie a compris qu’il y avait moins à pécher.

Régions polaires

Ce monde incroyable est en train de changer, la banquise disparaît à cause de la chaleur, l’océan n’est plus capable d’engranger la chaleur que l’on produit. La banquise d’été a diminué de 40% en 40 ans, cet écosystème si pur et si lointain risque la catastrophe.

Activisme

David Attenborough est un vieil homme de 83 ans, scientifique et naturaliste (surtout connu en Angleterre). Il a voyagé dans des contrées de notre planète et livre ici ce qu’il pense de ce qui arrive à notre environnement. Il montre comme c’est important d’agir. On nous montre des activistes qui tentent d’arrêter les baleiniers qui tuaient ces animaux (les gens ont appris que des animaux risquaient de disparaître à cause d’eux). Politique. On voit comme ces enjeux deviennent politiques et qu’il faut agir.

David Attenborough : une vie sur notre planète

David Attenborough : une vie sur notre planète

Évolution

Temporalité. On remonte au temps où Attenborough était un jeune enfant, où il s’intéressait aux fossiles (on nous explique l’histoire de l’évolution de la terre). Et on va voir en parallèle comme les humains deviennent de plus en plus nombreux sur la Terre. On nous montre un avenir anxiogène, puis quelque chose de bien mieux si on fait attention. Extinction de masse. On parle de million d’années, avec des extinctions de masse qui fait tout disparaître. La dernière a eu lieu il y a 65 millions d’années, et depuis la vie s’est reconstruite.

Coopération

Les humains ont la capacité de se transmettre des informations et d’augmenter nos connaissances, nos potentiels d’actions. Science. Les humains ont pu voir la planète bleue depuis l’espace, et ont réalisé que notre monde n’était pas sans fin et que nous sommes tributaires avec le monde qui nous entoure.

Richesse

Les humains ont pu avoir de plus en plus de progrès. Cupidité. Des humains sont capables de tuer des gorilles pour s’accaparer leurs petits et les revendre.

Protection

On réalise que la nature a ses limites et doit être protégée.

Chasse

On critique le braconnage, avec des humains qui pour l’argent veulent chasser et tuer des animaux. Cupidité. C’est pour se faire de l’argent que tout cela arrive.

Surpopulation

L’humain s’est affranchi en éliminant ses prédateurs, en éradiquant ses prédateurs et en faisant en sorte d’avoir de la nourriture à la demande. On voit comme nous sommes de plus en plus nombreux sur cette terre. Le nombre d’enfants est en train de se stabiliser, si la population croit c’est parce que l’on vit longtemps. Il faut sortir les gens de la pauvreté pour que l’on puisse espérer que le niveau de vie soit acceptable et que les gens fassent moins d’enfants.

Agir

Nous devons restaurer la biodiversité de la planète, c’est l’unique solution pour sortir de la crise, on doit réensauvager le monde. Énergie. Le monde vivant fonctionne à l’énergie solaire. Si on arrête d’utiliser les énergies fossiles, c’est une solution. Le Maroc pourrait devenir un exportateur d’énergie solaire. C’est une folie de penser que nos banques et nos fonds de pension sponsorisent les énergies fossiles. On a besoin d’un océan en bonne santé pour qu’il absorbe du carbone (en réglementant la pêche dans certains endroits, cela augmente finalement la population de poissons que l’on peut finalement pêcher). Il faudrait interdire la pêche dans les eaux internationales. On doit modifier notre alimentation pour réduire l’espace dédié à l’élevage. Le rendement de la production alimentaire peut se faire avec moins d’eau, moins d’énergie. Les forêts sont importantes, elles doivent être diversifiées et sauvages, il faut arrêter la déforestation (on donne l’exemple du Costa Rica qui a permis en 25 ans à recréer sa forêt).

David Attenborough : une vie sur notre planète

David Attenborough : une vie sur notre planète

SCÈNES DIFFICILES

Malaise

On présente ce qui est arrivé à Tchernobyl. On parle des braconniers qui sont prêts à tuer pour s’approprier des bébés gorilles. Le narrateur explique comme en Asie du Sud est il a vu la nature disparaître (les forêts tropicales autour de Bornéo qui ont été réduites de moitié). On voit des hommes qui coupent des arbres, pour profiter du bois et l’exploitation des terres monocultures. La moitié des forêts tropicales de la planète ont déjà disparu. On parle des nutriments de l’océan qui disparaissent, avec l’océan qui commence à mourir, y compris dans le fond marin (avec les récifs coralliens qui deviennent blancs). On voit les récifs devenus une zone sinistrée, à cause des eaux devenues plus chaudes. Chiffres impressionnants de destruction de la nature (70% des oiseaux de notre planète sont apprivoisés, et pour la grande majorité ce sont des poulets) (60% de la masse animale est élevée pour nous nourrir). La Terre est Notre planète, régie pour l’humanité. La population des animaux sauvage a diminué de moitié depuis les années 50. En catastrophe, on imagine les futures années, avec en 2030 la forêt Amazonienne qui brule, et l’arctique perd sa banquise d’été. En 2040, le pergélisol dégèle avec le méthane renvoyé dans l’atmosphère. En 2050 l’océan se réchauffe avec les récifs de corail périssent, la population de poisson s’effondre. 2080, les terres ont été surexploitées, les insectes pollinisateurs disparaissent. 2100, la température de la planète augment de 4 degrés, des milliards d’individus se retrouvent sans abris, la sixième extinction de masse est en cours.

Visuel effrayant

On voit de la chasse à la baleine, avec harponneurs et mares de sang dans l’océan quand l’animal est touché et se débat (on parle du massacre de ces baleines). On voit des morses tomber et mourir (et des spectateurs être touchés par cela).

VOCABULAIRE

Classique.

Beaucoup de paroles qui parlent de déforestation et qui nous laissent voir comme l’humain a fait n’importe quoi comme dégradation. Aucun écosystème, peu importe sa taille, n’est à l’abri, même l’océan est en danger. Un documentaire-choc où on entend un homme témoigner du déclin de la vie sauvage. C’est à la fin que l’on donne des solutions et que l’on peut espérer un avenir radieux. Mieux vaut avoir 12 ans pour saisir les enjeux et ne pas verser trop tôt dans l’éco-anxiété.

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