SuperKlaus est un film d’animation en image de synthèse de 2024. La qualité de la synthèse pour l’époque est plutôt pauvre, peu de structure et visage plutôt rigides. L’introduction nous présente un père Noël de centre commercial qui devient SuperKlaus (c’est en fait une bande-annonce). Il se passe différentes choses en même temps.

MESSAGES

Noël

Nous découvrons l’atelier du père Noël. On voit bien le stress avant le jour de Noël. Le père Noël existe (et ici il se prend pour un superhéros).

Combattre

Face à des méchants, il faut agir, on voit les héros donner des coups (tout le monde s’y met, le père Noël, une petite fille, un gros renne et même un robot). Force du faible. Même une petite fille peut agir. On la voit aussi très intelligente, capable de réparer et améliorer des choses. Coopération. C’est mieux que l’on soit tous ensemble pour améliorer le traineau. Super héros. Les gentils font se créer des costumes de superhéros pour aller combattre. Arme. Il y a des missiles qui sont envoyés par la sécurité du Pôle Nord (à la forme de canne à sucre). Femme performante. C’est une petite fille qui est l’héroïne de ce film.

Industrialisation

On critique le dirigeant Frank Fafnir qui possède une entreprise de jouet qu’il fabrique avec des matériaux de mauvaise qualité pour qu’ils se cassent et que les parents en rachètent (il a industrialisé sa chaine de production uniquement avec des machines). Grand contraste avec les jouets de qualité du père Noël dont il veut s’emparer pour changer la production. Cupidité. On critique ceux qui ne pensent qu’au profit, comme l’homme d’affaires. Exploitation. Quand Frank Fafnir prend l’atelier, il veut faire travailler les lutins plus vite. Et s’ils ne veulent pas travailler, il va utiliser des robots pour les obliger, en leur mettant des casques d’emprises sur la tête.

Travail

Les nains de l’atelier du père Noël visent la productivité (ils ont un contremaitre qui pense à cela). Travail monopolisant. Les parents de Billie ne sont pas très présents, monopolisés par le travail dans leur entreprise.

Amitié

Ce n’est pas facile d’avoir une amie pour Billie. Solitude. Billie est une jeune fille qui est beaucoup sur les écrans, elle préfère rester seule, en ayant l’impression que les autres enfants n’ont pas les mêmes intérêts qu’elle.

Robot

Les parents de Billie travaillent à fabriquer des robots, ils font très scientifiques. C.A.R.L. est le robot de Billie, il est bien aidant et a sa propre personnalité. On voit bien les personnages utiliser du matériel technologique.

Secret

Billie a rencontré le père Noël, elle va le cacher à ses parents. Mensonge. Elle ment à ses parents pour inviter un lutin qu’elle a transformé en fille. Même le père Noël peut mentir pour que les parents de Billie la laissent partir avec lui.

SuperKlaus

SuperKlaus

Altruisme

Billie est une petite fille qui pense aux autres avant elle-même. Tous qui font de bonnes actions sont des superhéros dira le père Noël.

Sucrerie

On devient gros quand on mange trop de sucreries. Malbouffe. On voit que le père Noël est intéressé par les frites (il en engouffre tellement qu’il impressionne les gens). Obésité. On fait des commentaires sur le fait que le père Noël ne devrait pas avoir un aussi gros bidon.

Véhicule

Le traineau du père Noël est devenu un véhicule high-tech avec un téléviseur intégré.

Vantardise

Frank Fafnir se considère au-dessus des gens. Sanction. On voit que si l’on veut être clément avec un méchant, il peut en profiter.

Musique

On rejoue un peu les différentes chansons de Noël durant le film, dans un style différent (avec gros riff de guitare électrique).

Famille

Des parents aimants, mais pas vraiment aidant (et même peu performants). Couple mixte. Un papa blanc et une maman noire, Billie est métisse. Autonomie. On voit surtout que la fille de la famille est autonome.

Maladie psychique

Amnésie et changement de personnalité pour le père Noël qui a reçu un coup sur la tête et qui se prend pour un super héros.

Cinéma

Billie apprécie un film, SuperKlaus et ses suites. Il analyse les bandes-annonces. Le film se termine avec tout le monde au cinéma. Star-système. On voit comme un personnage inventé peut plaire aux gens, même au père Noël (il joue avec la figurine de SuperKlaus).

SuperKlaus

SuperKlaus

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

En introduction, Superklaus nous présente un père Noël de grand magasin qui se transforme en super héros, il y a un sapin monstre inquiétant. Le père Noël se crashe après avoir heurté un arbre, il croit ensuite se battre contre Krampus. Le père Noël est posé sur un engin qui risque de le transformer en joue, l’industriel veut lui imposer ses ordres, la machine tombe en panne et offre un peu de répit. Le robot et Billie risquent de s’écraser contre un bâtiment. La machine a été réparée, le père Noël est recouvert de plastique, et va être transformé en méchant qui a de grosses pinces, il va attaquer ses propres amis, on le voit donner des coups, et nos héros doivent fuir. L’industriel risque de tomber, Billie tente de le sauver, mais il tombe pour rattraper sa tablette. Frank Fafnir réapparaît avec le costume de Krampus, il attaque le père Noël, et lui vole sa montre pour partir à son atelier. Billie veut l’en empêcher, mais elle se fait tirer dessus, C.A.R.L. se met devant pour que le rayon ne l’atteigne pas, mais c’est le petit robot qui finit figé. Les missiles explosent près du traineau, il y en a qui va le faire se crasher. Les héros se font tirer dessus par des balles de glace. Les lutins avancent comme des zombies contre les héros.

Malaise

Le père Noël se sent vieux, il aimerait plus d’énergie. Le traineau a changé, il n’y a plus de rennes qui maintenant mangent des sucres d’orge, le père Noël est très content de le recevoir. En se tapant la tête, le père Noël se prend pour un personnage superhéros de film (plus intéressé à combattre les vilains que s’occuper des cadeaux). Il sème le désordre dans l’atelier des lutins. La mère d’Alicia n’a pas d’argent pour acheter des billets de cinéma, Billie donne les billets qu’elle venait d’acheter comme cadeau. Les parents ne vont pas pouvoir rentrer le soir de Noël, ils doivent travailler. Un étrange robot observe Billie et le père Noël de loin. Un dirigeant impose à ses directeurs de rester disponibles tard le soir, il parle agressivement. Frank Fafnir sort un lance-flamme pour griller un jouet de SuperKlaus. Frank Fafnir n’est pas content que son installation publicitaire soit détruite, il veut retrouver l’homme qui a fait cela. Léo le lutin parle à Billie, elle comprend qu’elle a accueilli le véritable père Noël et est prête à lui donner un gros coup de poêle. La petite demande qu’on lui donne quelque chose en échange de son aide. L’homme semble avoir disparu et les parents réapparaissent. Le lutin est stressé de ne pas recevoir d’appel, il agresse une peluche. Plus que trois jours avant Noël, une lutine stresse. Les parents repartent pour le travail, Billie ne peut pas répondre de suite au lutin. Un chat est coincé en haut d’un arbre, le père Noël tente de l’aider, mais n’y arrive pas et tombe au sol, le chat saute sur lui et veut dormir sur lui et l’agresse quand il tente de le faire partir. Le père Noël envoie une vieille dame de l’autre côté de la chaussée la tête la première dans un tas de neige sans faire exprès. Léo le lutin demande aux rennes de l’emmener, mais ils sont devenus trop gros à force d’avoir mangé des bonbons. Frank Fafnir comprend que le père Noël est le faux SuperKlaus. Le renne Antoine veut aider, mais on voit que Léo n’est pas très motivé à être avec lui (et il n’utilise jamais son véritable nom). Alicia propose à Billie de rester avec elle, mais Billie a autre chose à faire. Le père Noël croit trouver Krampus dans un centre commercial, il s’en prend à un acteur qui joue ce rôle qui va devoir le fuir. Le renne avance trop lentement. Frank Fafnir a retrouvé le père Noël, il veut le kidnapper avec ses robots, ils doivent fuir (mais le vieil homme se fait finalement capturer). Les parents proposent à Billie de venir à leur atelier, mais elle doit aider le père Noël. L’industriel veut faire parler le père Noël, il veut connaitre l’endroit de l’atelier secret, il lui met des menottes. Billie, le renne, le robot et l’elfe poursuivent un robot. On craint que le robot ne puisse pas entrer dans le bâtiment avec ses amis cachés dans une caisse. Les héros doivent se figer pour échapper aux robots qui surveillent les couloirs, puis ils doivent se cacher. Après avoir reçu un coup, SuperKlaus redevient le père Noël, mais il en reçoit un autre qui le transforme. Frank Fafnir tombe dans une cuve, on croit que tout être réglé et qu’il est mis hors course. Frank Fafnir arrive à l’atelier et fait peur aux lutins. Des lutins ont été conditionnés, leurs yeux sont grands ouverts étrangement, ils ont sur la tête un modificateur de pensée. Les jouets créés par Frank Fafnir créent de la consommation psychique. Le père Noël veut offrir une deuxième chance à l’industriel, qui en profite pour s’enfuir. Billie est un peu triste de quitter le père Noël.

Moquerie

Le père Noël s’amuse comme un enfant à jouer avec une figurine de SuperKlaus (et il met un costume de SuperKlaus où on voit bien son gros bidon). Il est risible quand il combat virtuellement contre Krampus qu’il croit réel. Léo ne se rappelle jamais du nom de son renne. Banalisation de la violence. L’acteur qui avait été blessé par le père Noël sort de l’hôpital un bras en écharpe, il se fait bousculer par nos héros qui veulent attraper un robot, et il tombe au sol. L’homme d’affaires parvient à faire bouger n’importe comment le père Noël, il en devient risible. Effet pensé comique avec le père Noël qui reçoit des coups qui vont le transformer plusieurs fois. À la fin, le méchant rit de n’avoir que de la neige sur la tête, un arbre va lui tomber dessus.

VOCABULAIRE

Classique. Billie comprend son robot quand il baragouine, mais pas nous.

C’était à la base une minisérie en quatre épisodes qui est devenue un film (on comprend donc la qualité médiocre). On met ici la technologie en avant, avec des robots aidants. Une petite fille va vouloir aider le père Noël en pensant aux autres avant elle-même.

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