Gaston est une série de 2009. Un générique nous montre une table de travail de dessinateur et des planches de Franquin, avec des crayonnés qui se mettent à bouger. Montage très bande dessinée. On nous montre des onomatopées et les cases découpent parfois l’écran. Une introduction avec Prunelle qui présente le thème des sketches qui vont suivre. Le rythme est plutôt rapide, avec un montage presque bruyant (mais c’est vrai qu’avec la bande dessinée on a été habitué à moins de bruits…). Cela compense le manque de mouvement chez les personnages. 99% de ce qui est montré a été dessiné par Franquin dit la publicité. Chaque épisode regroupera une demi-douzaine de gags ayant en commun un personnage ou une situation donnée.
MESSAGES
Excentricité
Un travailleur qui se permet d’être soi-même, en dehors des codes habituels d’un bureau. Les gags sont les mêmes que ceux que l’on trouve dans les BDs. On voit les bêtises de Gaston et l’énervement de Prunelle. Maladresse.
On découvre le monde du travail
Même si c’est sous un angle humoristique. Il y a le grand patron du bureau, M. Dupuis, une secrétaire et un patron direct, Prunelle. De Mesmaeker est un autre patron. On peut noter que les supérieurs ne sont pas vraiment sympathiques.
Amourette
On peut être un grand mou, et quand même avoir une secrétaire amoureuse.
Créativité
Revalorisation de l’invention. Mais quand elle est trop orientée glandouille, elle nous retombe dessus.
SCÈNES DIFFICILES
Tension
Prunelle peut lui donner des coups et lui crier dessus. Il ne donne pas envie d’avoir un chef.
Mauvais exemple
Gaston est l’anti-héros par excellence, un grand mou qui glande dans un bureau, pas du tout motivé à travailler comme il faudrait, car quand il fait quelque chose c’est le plus souvent une bêtise. Maladroit, gaffeur et fainéant.
VOCABULAIRE
Classique. Mais comme toute adaptation en série, on peut se retrouver déçu par la voix des héros qui ne correspondaient pas avec ce que l’on avait dans la tête. On devine de nombreux jurons.