Une vie de chat

Une vie de chat

À partir de 9 ans

Une vie de chat est un film d’animation de 2010, dans un style particulier qui fait très dessin, bien animé. On va petit à petit comprendre l’environnement avec des éléments du passé qui sont racontés. On va suivre plusieurs personnages en même temps. Épilogue à la fin.

MESSAGES

Deuil

Souffrance dans une famille où le papa est mort, tué par un gangster. La petite fille en est devenue muette.

Travail monopolisant

Une maman trop occupée par le travail, obnubilée par la mort de son mari, à la recherche de son meurtrier et qui ne sait pas s’y prendre avec sa fille. Relation au père. Nécessité d’avoir un père pour la petite fille.

Méfiance

Ne pas se fier aux apparences. Ambiguïté entre qui est gentil et qui est méchant. Le film montre que l’on ne peut pas se faire rapidement une idée de la personne, qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Qu’il y a plusieurs degrés de méchanceté.

Amour

Si on perçoit une romance entre le vieux gangster et la méchante nounou, elle ne nous touchera pas autant que le lien qui va se tisser entre la jeune policière veuve et le gentil voleur à la fin du film.

Critique de la solitude

Le voleur se sent seul (mais il ne le restera pas).

Critique du vol

Même le petit bracelet apporté par un chat doit être rapporté à la police (en même temps on nous présente un gentil voleur qui n’a pas l’air d’avoir été puni pour ses vols).

Stéréotype

Un des héros est un voleur, gentil, beau gars. On nous montre les gardiens plutôt benêts, en surpoids ou somnambules. Le méchant de l’histoire n’est pas beau, le héros se moque de son physique.

Danger

On peut se retrouver en danger, même dans la vie normale.

Rêve

Une expression de ce que l’on peut ressentir.

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

La petite Zoé est souvent en danger: elle se fait courser dans le noir par les gangsters. Elle se cache, le méchant fouille les placards. Il ne plaisante pas « ça sent la chair fraiche » dira-t-il. Musique tendue. Sans le savoir, la mère laisse sa fille dans les bras des malfaiteurs. À la fin du film Costa parvient à de nouveau s’en emparer.

Malaise

Ambiance polar, film noir, policier, avec musique de jazz. Monde policier réaliste, où on voit des entrainements de tir, du travail de relaxation. Gangster, poursuite et kidnapping. Même si l’épilogue résout l’histoire et la calme, le générique de fin nous replonge dans la tension avec des images sombres et de la musique tendue.

Humains méchants et réalistes

La nourrice maman de jour n’est pas nette. Elle semble gentille, Claudine a un regard étrange quand elle ferme la porte, on peut se demander s’il elle est vraiment gentille. Après 25 minutes on va apprendre qu’elle fait partie des gangsters. Mr Costa, un gangster agressif, on sait qu’il a tué le père de Zoé. Il dénigre ses hommes. Il peut sortir son pistolet.

Rêves étranges

Apparition d’une pieuvre humaine qui s’en prend à la policière et qui la fera pleurer. Un géant rouge apparaît en pleine ville (folie de Costa qui se jettera finalement dans le vide).

Tensions

On peut être stressé pour le gentil voleur. Moment où on peut s’imaginer qu’il se fera prendre (lors d’un vol, musique tendue). Quand les policiers fouillent la maison, qu’on imagine qu’il y a quelqu’un derrière la porte. Zoé et le gentil voleur risquent de tomber des toits. Combat en hauteur, avec Costa et le gentil voleur, coup de poing, dent arrachée, risque de chute, ils tombent finalement chacun leur tour, on craint pour leur vie.

VOCABULAIRE

Classique. Parfois vulgaire (« dégage, j’en ai plus des masses, chopez, magnez-vous, ta gueule, grouille-toi, un sacré merdier, connerie, ordure, imbécile »). Une ambiance plutôt jazz.

Encore un beau film des studios Folimages. L’ambiance est sombre et l’histoire assez complexe. Un adulte peut aussi prendre du plaisir à voir ce film, même si pour les grands il n’y a pas vraiment de surprises.

Ce que disent les autres. Pour FilmAges, l’âge légal est 7 ans « Ce “vrai” film d’animation, au graphisme de qualité, tranche avec les productions actuelles en 3D ou chargées d’effets spéciaux. Les plus jeunes spectateurs pourraient être désarçonnés par la confusion des identités et des rôles, par la discontinuité des personnages : le voleur prend la place dans le couple du mari policier mort en service, la bonne nounou est en fait une malfrate. Par ailleurs, la petite fille traumatisée, qui a des problèmes avec sa mère dépressive, ne peut ni crier ni parler, ce qui pourrait inquiéter les petits (de même que la visualisation d’un cauchemar). À noter quelques bagarres, mais sans violence excessive, le danger à courir sur les toits ou à s’accrocher aux gargouilles de Notre-Dame, et la problématique du gentil voleur qui est récompensé à la fin dans la mesure où il trouve l’amour. Ce film propose d’intéressantes réflexions sur les relations entre les personnages, leur besoin de se reconstruire après un drame, les liens entre l’imaginaire et le réel, l’entraide et la lutte contre le mal. Un film gentiment amoral, bien loin des fables rédemptrices américaines.« 

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