Oliver et Compagnie est un film de 1988. Beaucoup de plans sont montrés à raz le sol pour donner l’impression de voir les choses comme un animal.

MESSAGES

Amitié

Importance de l’amitié, de faire partie d’un groupe. Avoir une connivence particulière avec une personne.

Animal de compagnie

Lien entre un maître et son animal. Adoption. Permettre à une personne (ici un chien) de trouver une famille.

Amour parental

On découvre une petite fille dont les parents sont peu présents, ici les parents pourraient mieux faire, elle se sent seule.

Vol

Revalorisation de la combine, du chapardage (on verra les héros voler leur nourriture ou autre). Le chien roublard est un gentil voyou apprécié de tous.

S’ouvrir sur l’autre

Ouverture sur un monde différent. On nous montre différents mondes antagonistes, comme les gens aisés et les pauvres. Les superficiels beaux et les petits moches. Mais s’il faut un petit moment d’apprivoisement, on peut réaliser qu’on peut bien fonctionner ensemble, et même s’apprécier.

Se méfier des apparences

On peut voir les différents niveaux du hors-la-loi, avec l’homme de main de la rue qui fait des mauvais coups, mais qui a un bon coeur et le chef bandit, tiré à quatre épingles, qui tire les ficelles, qui met les pressions.

Cupidité

Des histoires d’argent, de remboursement.

Différence de classe

On voit autant les démunis que les riches.

Apprendre à lire

On nous montre comme la lecture peut être appréciée.

Oliver et Compagnie

Oliver et Compagnie

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Deux dobermans agressifs à grosses dents sont souvent présents. Kidnapping de Jenny. Attachée à une chaise. Poursuite par la voiture du méchant. Le combat final utilise beaucoup de gros plans, de moments tendus, musique angoissante. Fausse mort d’Oliver. Vraies morts du méchant et de ses deux chiens.

Tension

De nombreuses scènes de nuit. Monde du banditisme, avec le filou Fagin, une espèce de clochard qui a emprunté de l’argent à Sykes, un bandit qui le menace de mort. Il lui reste trois jours pour rembourser et il subit de la pression.

Tristesse

Introduction sombre où Oliver ne trouve personne pour l’adopter, il reste au fond de son carton, il pleut, c’est triste. Cela devient dangereux en pleine nuit, avec des chiens à grosses dents qui le poursuivent. Oliver est tiraillé entre ses deux groupes d’appartenance, ses copains de la rue et sa nouvelle famille.

VOCABULAIRE

Classique, de nombreuses chansons. Langage de la rue (fric, foutu, piger, tu crèveras, sales clebs).

Découverte de la ville de New York. On nous propose une image positive, sympathique de la rue, du clochard. On peut être différent, ne pas appartenir à la même classe sociale et être gentil. Un film plutôt dur, qui s’inspire d’un roman pour enfant Oliver Twist (pour autant que l’on dise que Charles Dickens fasse vraiment des histoires pour les enfants).

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