McDull, Prince de la Bun

McDull, Prince de la Bun

À partir de 14 ans

McDull, Prince de la Bun est un film de 2004. Mélange de différentes techniques d’animation. Entre un dessin enfantin tendance pastel, des images de synthèse réalistes, des prises de vues réelles. Un générique qui montre un spectacle d’enfants, puis vont suivre des scènes dont les liens peuvent être subtils. Un film qui est une succession de différentes petites scènes avec un jeune cochon et qui se paie même le luxe d’avoir un conte à l’intérieur où le personnage sera confronté à une vie d’adulte, donc différentes ellipses qui font vieillir. Sans être incohérents, les fils conducteurs s’entremêlent et peuvent perdre le spectateur, comme dans la vie rien n’est simple, comme à Hong-Kong cela bouge.

MESSAGES

La ville

Découverte de la vie de Hongkongais, le redéveloppement, l’urbanisation

Surstimulation

Mise en évidence des parents qui tentent de donner le meilleur de la pédagogie à leur enfant, pour favoriser la multi-intelligence, pour faire face au défi. On va même lui faire suivre des cours pour s’entrainer à un engagement. Découverte de différents moyens pédagogiques. L’apprentissage par coeur de préceptes, la danse, travailler sur ses attitudes.

Handicap

Crainte des parents qui ont besoin que leur enfant ne montre pas de signes problématiques, ici le petit cochon fait trembler sa jambe, un « handicap » qui peut devenir une compétence.

Famille monoparentale

La relation à la mère dans une famille où le père n’est plus là. On ressent un peu de fusion. Origine. Une histoire à l’intérieur de l’histoire qui parle des racines familiales du petit cochon.

Travail

S’intégrer au système, en perdant ses rêves. La vie quand on devient adulte, comment on peut grandir, perdre ses rêves d’enfant, se retrouver dans un système où on n’est plus acteur de grand-chose (la question du travail, la question du mariage, avec une femme qui parle beaucoup.)

Mort

Découverte de la mort, du cimetière.

SCÈNES DIFFICILES

Complexe

Il n’y en a pas, mais c’est certain que les moins de 10 ans auront de la peine tout saisir, nous avons affaire à une fable existentielle, plutôt pour les adultes. Les personnages ne seront pas faciles à définir. Il y a toujours le même adulte à moustache dans différents rôles. On ne saisit pas tout de suite le sens du conte du prince raconté dans l’histoire, on peut s’imaginer qu’il s’agit de McDull quand en fait ce serait plutôt son père.

VOCABULAIRE

Classique. Avec un narrateur qui est l’enfant cochon devenu adulte.Pour l’instant, surtout en sous-titré.

Un film plutôt subtil. Pas toujours évident d’être plongé dans un monde si différent du notre (Hong-Kong). On y perçoit pourtant plein de références, comme le Petit Prince ou différents contes. On y parle d’Harry Potter ou de Zidane, et il doit y avoir des centaines de choses que, nous européens, on ne peut pas saisir, autant dire que l’enfant aura un peu de peine, mais il est visible par tous. Un film qui peut déconcerter, amateurs de classique s’abstenir. Mais si vous osez la découverte, vous pourrez peut-être ressentir beaucoup d’émotions. Les sentiments des petites choses qui peuvent créer des chefs-d’oeuvre. Il existe aussi McDull dans les nuages.

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