La Légende de Brisby est un film d’animation de 1998. Une introduction présente la genèse de l’intelligence des rats avec des extraits du premier film. Des années ont passé. Ellipse, Timmy passe de l’enfance à l’adolescence, ce n’est pas si visible que ça.

MESSAGES

Notion de destinée

Une prophétie propulse un petit gringalet dans de la bravoure. Une forme de quête initiatique pour un des fils Brisby. Timmy va devoir faire ses preuves, besoin de devenir un héros.

Vouloir être reconnu

« Réfléchis et tu entreras dans la légende » et d’autres motivations à devenir le sauveur.

Importance de l’ingéniosité

On fabrique une machine pour se débarrasser du serpent).

Image du père

Besoin d’être le digne fils de son père, et avoir sa statue à côté de celle du patriarche.

Découverte de l’amour

Avec un amour vrai, on critique l’exploitation de la femme.

Critique des marabouts

Ils font croire à la chance, la magie et qui ne recherchent que l’argent. Charlatan. Cupidité.

Beaucoup de morales vite posées

Tout vient à point, qui sait attendre. Il faut prévoir les conséquences de ses actes. Il faut mieux réfléchir que de foncer tête baissée.

Genèse de la méchanceté

Intéressant de voir que le méchant s’est senti victime et que c’est ça qui l’a motivé à passer du côté obscur.

Aider l’autre

Importance de sauver des membres de la famille, du clan.

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Un gros chien qui s’en prend à Timmy, tomber du haut d’un ballon, risque de se faire manger par un rapace, risque de se retrouver brulé. Exploitation de la femme. Tentative de s’emparer du coeur de la demoiselle « conduis-là dans mes appartements » « exactement la reine qu’il faut à mon nouveau royaume, une fois que j’aurais très légèrement atténué son tempérament ».

Peur

Les laboratoires font peur, musique angoissante, ennemis partout, cages avec prisonniers, on y entend un rire sardonique, des cris de frayeur.

Malaise

Nombreux méchants. Le professeur Valentin, un des chercheurs de NIMH et des animaux deviennent qui l’esclave du chercheur (des chats de gouttière ont été électrifiés, ou des rats balèzes). Jalousie et folie du frère de Timmy, qui est le véritable méchant de l’histoire (le fait que ce soit le frère est d’ailleurs dur à accepter).

VOCABULAIRE

Classique, des chansons. Les doubleurs changent franchement durant les chansons (et la voix de Timmy est vraiment féminine).

La qualité graphique du premier film n’est pas au rendez-vous. L’animation n’a même pas la qualité d’une série TV. Le scénario est plein d’incohérences. L’idée principale de pouvoir être un héros comme son père est presque pathétique.

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