Resident Evil: Damnation (Biohazard: Damnation) est un film d’animation de 2012 en images de synthèse. On peut apprécier le travail sur les textures, et la fluidité, pourtant les visages humains resteront encore un peu figés et l’environnement parfois trop jeu vidéo.

MESSAGES

Autonomie

N’en faire qu’à sa tête: Leon S. Kennedy est libre d’agir comme il lui semble. Image de l’homme fort.

Combattre

Il faut tuer pour se défendre.

Héroïsme

Sens du devoir, sauver sa patrie, les humains.

Aider l’autre

Groupe dans l’adversité, où il faut se serrer les coudes. Avoir un allié sympathique un peu benêt (qui va mourir au milieu du film). La cavalerie arrive toujours à temps (vivent les avions américains).

Danger de la science

Critique de la biogénétique et de la création d’armes bioorganique. On peut craindre des parasites qui iront ensuite contaminer les humains.

Romance

Entre Ada Wong et Leon, il existe un lien complexe d’amour. On joue avec le côté sexy de la demoiselle quand elle reçoit un coup de couteau qui dévoile son soutien-gorge, quand elle amène ses jambes à ses mains et que sa jupe glisse (on ne voit rien, mais c’est suggestif). Sexualisation des personnages.

Géopolitique

Avec l’explosion de l’URSS et l’Amérique qui vient regarder ce que font les gouvernements des petits pays, surtout lorsqu’il y a des risques de soulèvement et des terroristes. On parle de l’ONU, d’indépendance, avec des intrigues politiques, la présence des militaires. Les républiques slaves sont montrées comme menteurs et ne doivent pas entrer dans la communauté internationale.

Il ne faut pas se fier aux apparences

Une jolie présidente peut être une grande combattante, peut éliminer ses ennemis en les tuant et dire de grands mensonges.

Critique du conflit

Les combattants des deux camps semblent aussi monstrueux les uns que les autres.

Resident Evil: Damnation

Resident Evil: Damnation

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Le héros risque de se faire massacrer par un monstre, sa griffe s’arrête au dernier moment. Il est prisonnier, attaché au sous-sol, menacé d’un couteau sous le cou. Stress quand une cohorte de Zombies arrivent et que l’on est coincé dans un tunnel. Sursaut quand une créature se relève quand on la croyait morte. Un géant défonce une porte d’ascenseur. Attaque en masse de monstres. Beaucoup de morts. Un personnage est à l’agonie, un autre est malade est achevé avant qu’il ne devienne dangereux. Beaucoup de personnages secondaires descendus dans des combats. JD, sympathique personnage va devenir un monstre au milieu du film, il sera descendu par son ami. Scènes de destruction, quand un héros arrive sur les lieux d’une bataille terminée, avec des morts et des débris partout.

Tristesse

Histoire triste de l’institutrice tuée dans l’école avec les enfants. Quand on croit que c’est terminé, des nouveaux méchants arrivent, on peut craindre que tout soit terminé pour les héros. Désespoir du héros qui a tout perdu à la fin et qui veut se suicider, mais dans un geste empathique, son nouvel ami préfère lui tirer dessus, on peut le croire mort.

Visuel effrayant

Monstruosité, humains qui tombent malades et deviennent des zombies, yeux rouges, force surhumaine, grognements. Groupes qui sont attirés par les vivants. Monstre d’apparence musculaire, grosses griffes, rapides, grosses dents. Les zombies se transforment, des choses peuvent sortir de leur bouche, leurs têtes peuvent exploser pour faire apparaître des tentacules. Soldat qui se fait prendre par les zombies qui lui introduisent une sorte de plante dans la bouche, on le verra se relever les yeux en sang, hurlant. Personnage bleu imposant qui s’en prend aux héros, titanesque, il combat les monstres à main nue, rien ne semble l’arrêter, il s’en prendra au héros qu’il jette comme un fétu de paille contre des blocs, seul un tank en viendra à bout.

Beaucoup de scènes avec des armes

des tirs qui se veulent réalistes, par des soldats, des espions infiltrés, des terroristes. On voit bien le sang, sur les armes blanches, des personnes tuées (cela gicle souvent).

Malaise

Environnement souvent sombre et confiné (tunnel ou autres souterrains).

VOCABULAIRE

Classique.

Film avec assez de grosses bêtes violentes réalistes style film d’horreur. Inspiré de jeux vidéo, il se situe entre le Résident Evil 5 et 6. On a parfois l’impression de se trouver dans une scène du jeu (surtout dans les couloirs). Seulement pour les amateurs du genre.

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