L'Ours

L’Ours

À partir de 11 ans

L’Ours est un film de Jean-Jacques Annaud sorti en 1988. La caméra nous rapproche des ours, gros plan, caméra subjective. Le rythme est plutôt lent. Ce n’est pas un documentaire, mais une histoire linéaire, scénarisée.

MESSAGES

Protection

Importance d’avoir un parent ou un adulte pour accompagner l’enfant, lui apprendre les choses. Un petit doit être protégé.

La mort est présente

La vie sauvage comporte des dangers, accident pour la mère. Chevaux attaqués. Se nourrir d’animaux, on voit leur carcasse. Agonie d’un des chiens des chasseurs.

Se décentrer

Importance de la vie animale. Prise de conscience que l’humain entre dans le territoire de l’ours et que ce n’est pas l’homme qui doit toujours tout dominer, maîtriser. Les chasseurs vont reconnaître l’importance de la vie et respecter celle d’un grand ours. Le fait de côtoyer un bébé ours a certainement aidé à cette prise de conscience. Critique de la chasse.

Ours

Découverte de cet animal. Marquer son territoire. Recherche de nourriture. Saison des amours, avec le mâle qui montre sa force. Hibernation.

Ouverture sur l’autre

Découverte de l’inconnu. Accepter un autre monde. Tolérance.

Amitié

Le besoin permet l’entraide, le lien. Une rencontre entre deux animaux.

La Nature

Avec de beaux paysages, différents animaux (abeille, grenouille, puma, et surtout ours). On nous montre que l’homme ne doit pas tout s’approprier, qu’il y a de grandes forces que l’on doit accepter en dehors de notre espèce.

Humanité-bestialité

L’ours ne tue pas pour le plaisir, il a montré à l’homme qu’il était fort et l’a épargné, après cela le chasseur va décider de le laisser en paix. Montrer de la clémence. Vengeance. On perçoit que les motivations des chasseurs. « J’aurais ta peau ». Vouloir faire souffrir, en cisaillant les balles, elles feront plus mal, plus de dégâts.

Humanisation de l’animal

Les ours semblent avoir des sentiments humains, même leurs grognements font très humains (d’ailleurs ces voix d’animaux ont été modifiées pour créer des émotions). Comportements retravaillés pour créer une histoire, des gags (l’ourson qui tente de faire ce que fait le grand, qui s’ennuie lorsque qu’il attend que son compagnon finisse de s’accoupler (d’ailleurs les gémissements sont plutôt humains), on voit le grand ours motiver le petit à avancer ou le bébé ours qui semble dire au revoir.

Rêve

Même un ours peut rêver.

L'Ours

L’Ours

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Risque de se faire piquer par des abeilles. Crainte que des cailloux tombent. Petit ours tente de traverser une rivière, risque de noyade dans les rapides. Le petit doit escalader une falaise, il risque de tomber. Deux chasseurs poursuivent l’ours, ils le traquent, cela le contraint à fuir, se mettre en danger. Les chiens approchent de l’ourson qui fuit. Puma, rugissant qui va poursuivre l’ourson, jusque sur un tronc au-dessus d’un torrent, l’ourson va tomber à l’eau, mais le puma agressif n’abandonne pas, on le voit suivre l’ours, lui donner un coup au visage, on voit le sang. Blessures, sang. Tir à la carabine. On voit un gros ours se faire tirer dessus, le sang gicler. Le rouge est bien présent dans le film, on voit du sang à chaque blessure. Scène de nuit, avec les chasseurs, on voit des cadavres d’ours, et un chasseur qui découpe de la peau avec son couteau, pour ne garder que la fourrure, c’est réaliste et rouge. On les voit manier leurs armes, on voit les balles.

Tensions

Un chasseur avance prudent, on ne sait pas ce qu’il va découvrir. Petit ours est caché dans une faille, le chasseur passe devant sans le voir. On sent la présence de quelque chose derrière le chasseur qui est occupé à se rafraîchir, l’ours apparaît, agressif, il se montre dominant, l’homme supplie, pleure.

Malaises

Grosses traces de « sang », l’ours s’en est pris à un cheval, on suit le chasseur qui découvre la carcasse, gros plan sur l’oeil du cheval qui semble pleurer. On découvre un autre cheval qui a des blessures aussi sanguinolentes. Seul dans la nuit, un chasseur entend beaucoup de bruit, il s’inquiète, tire à l’aveuglette. Dans la nuit, les chiens combattent un ennemi invisible, on ne sait pas qui c’est, les chasseurs sont inquiets et sur le qui-vive.

Tristesse

Beaucoup de moments où le petit ourson semble démuni, on l’entend gémir. Le petit ourson se fait capturer. Moquerie des chasseurs à l’encontre du petit, ils le considèrent comme un jouet. Des morts. La maman ours à cause d’un éboulement, des cailloux vont lui tomber dessus et l’énuquer. On nous montre le désespoir du bébé qui tente d’enlever les pierres, qui reste collé au cadavre de sa maman. Musique triste. La nuit arrive on entend le bébé gémir. Agonie d’un des chiens des chasseurs, après un combat contre l’ours, ensanglanté sur un rocher, les chasseurs l’abattent pour abréger ses souffrances.

Cauchemars de l’ours

Des grenouilles sous la forme d’un film en stop motion, se transforment en des bêtes à grosses dents, corps avec des piques. Images saturées, puis en négatif. Musique tendue. Toujours en stop motion, l’ourson revit la scène de la mort de sa mère. Hallucination après avoir mangé un champignon, musique étrange, vision colorée,

VOCABULAIRE

Peu de dialogues.

Beaucoup de jolies images d’un petit ours mignon dans la nature. Des allures de documentaire, mais cela reste un film scénarisé par Jean-Jacques Annaud et surtout avec des images violentes et une histoire dure. L’âge légal en Suisse à sa sortie était de 10 ans.

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