Beelzebub est une série d’animation japonaise de 2011. L’animé débute par une petite situation souvent comique, le générique va changer le long de la série. Il peut y avoir des ellipses, des flashbacks, des rêves éveillés. Il peut y avoir des gags après le générique de fin. Chaque épisode tourne autour d’une problématique.

MESSAGES

Parodie du monde scolaire

avec les différences entre les classes, des premières années aux troisièmes. On ne voit aucun professeur et il n’y a jamais de cours (mais il y aura des examens).

Force et agressivité

Tatsumi Oga fait partie d’une école remplie de délinquants où on prône l’agressivité et la force. Notre héros s’y montre très violent, mais prône des valeurs liées à l’amitié, au courage. On peut avoir l’impression que les conflits doivent être résolus par la force et la bagarre. On va réaliser au fil des épisodes que les personnages ont une humanité derrière leur agressivité.

Femme forte

Les filles peuvent être aussi fortes que les garçons. Mais on se moque bien de l’émotivité de la jolie et redoutable Aoi Kunieda, qui tombe sous le charme d’Oga.

Banalisation de la douleur

le héros reçoit sans cesse des décharges électriques mortelles, mais il reste toujours vivant. Le bébé peut tomber de haut, cela ne lui fait rien.

Lien à l’enfant

Importance du lien avec l’enfant, même le pire des loubars va pouvoir s’occuper d’un bébé, lui donner du lait, et surtout le protéger et lui transmettre des valeurs (dans un premier temps par exemple qu’il ne faut pas pleurer si on est un homme, on risque d’être considéré comme faible (quand un homme prend une décision, il ne revient jamais dessus). Des difficultés liées à aller au parc, critique de la transmission parentale (ici le père démon veut que son bébé devienne le démon destructeur de l’humanité), importance du lien avec les animaux, les pleurs nocturnes. Bébé.

Protection

Ne pas penser qu’à soi. Soin à l’enfant.

Famille moquée

Les parents du héros sont montrés comme des abrutis quand ils accueillent la démone dans leur famille ne pensant que leur fils l’a mise enceinte. Conflit entre le frère et la soeur.

Sexualité

Beaucoup d’allusions aux seins d’Hildegarde (une lolita gothique). La famille du héros croit que leur fils a fait des choses avec elle. De courtes scènes nous font croire à un moment érotique (quand Hildegarde ne se malaxe que la peau de son épaule). Deux héros sont travestis en infirmière le temps d’un épisode. Le copain du héros, Takayuki Furuichi est très intéressé par les filles (limite obsédé sexuel) (même si avec Alaindelon il est souvent moqué dans une relation ambiguë, différentes allusions à l’homosexualité, plutôt montrée comme honteuse.). Le héros ne semble pas du tout intéressé par la chose.

Démon

Monde où on parle de l’enfer, avec un roi qui veut détruire l’humanité.

Importance de l’amitié

On montre des liens forts entre les personnages. Équipe.

Opulence

Critique des personnes qui croient tout acheter avec de l’argent.

SCÈNES DIFFICILES

Mises en danger

Succession de loubards et de combats. Coup dans les coucougnettes d’un policier et personnages qui se font envoyer contre les murs. Situations dures. Un loubar frappe son propre homme blessé, qui se lève toujours fidèle à son patron qui lui demande de se jeter par la fenêtre. Braquage, armes et prise d’otages. Des loubars sont utilisés comme cobayes pour contrer des maladies.

Peur visuelle

Si le caractère design des personnages propose des minois plutôt classiques, durant de courts moments, les héros peuvent se transformer en monstres (on montre leur côté obscur avec yeux rouges et grosses dents) et de nombreux loubards peuvent faire leur apparition, ils ont des looks étranges, parfois féminisés, avec des piercings, coiffures en tout genre. Le héros va être confronté aux quatre puissances de son école (Tojo, Kunieda, Kanzaki et Humekawa).

Moquerie

Scatologie, le héros peut recevoir de l’urine sur la tête, le Japon risque d’ailleurs d’être inondé. Adultes dévalorisés. On ne peut pas compter sur les adultes, les parents sont des couards (le père est juste bon à se prosterner), la police n’est pas un bon exemple.

VOCABULAIRE

Langage qui peut être vulgaire. Il peut y avoir de la musique film d’horreur.

Ce n’est pas pensé pour les plus jeunes. Une série pleine d’humour et de bastons plutôt pour les adolescents.

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